
Le Procureur de la République a tenu lundi matin une conférence de presse au Palais de la justice, qui a essentiellement porté sur l'affaire de l'ex-ministre Isselmou Ould Abdel Kader.
Le Procureur de la République M. Mohamed Abdellahi Ould Teyeb a organisé lundi une conférence de presse, au Palais de justice. D'emblée, le Procureur a lu à l'attention des journalistes un communiqué de presse dans lequel il a affirmé que : " l'intéressé a, au cours de sa comparution devant le Parquet, montré toute sa disposition à s'excuser par rapport aux propos calomnieux qu'il a tenus à l'endroit de l'armée et du ministère de la défense nationale ". En contrepartie, souligne-t-on, le prévenu devait bénéficier de la liberté. Seulement reconnaîtra le Procureur, " quand le Parquet a sollicité que cela se fasse à travers le même média sur le plateau duquel il a lâché ses mensonges et ses allégations objet de la plainte, il a refusé. Ce qui a conduit le Parquet à appliquer les dispositions prévues par la loi à son encontre", dira-t-il.
Des propos qui viennent formellement démentir les nouvelles qui avaient circulé la semaine dernière soutenant que le prévenu avait refusé de s'excuser. Certaines sources avaient même porté la barre très haut en affirmant que M. Isselmou Ould Abdel Kader avait persisté dans ses propos. Selon celles-ci, le prévenu avait dit devant le Parquet que " si les militaires se sont rétractés après avoir instauré la démocratie, lui ne reviendrait pas sur ses précédentes déclarations. Je préfère la potence plutôt que de se dédire " aurait-il conclu. Un comportement qui avait commencé de faire de l'ancien ministre un martyr dans le cœur des nombreux mauritaniens.
Reste maintenant à entendre les réponses et réactions du prévenu sur la sortie du Procureur. L'occasion lui sera certainement offerte avec son jugement qui devrait se tenir tantôt, M. Isselmou tombant, selon le Procureur sous les faits prévus aux articles 81 et 306 du code pénal mauritanien. Ce qui est sûr, c'est que le Parquet exploitera certainement ce nouvel élément qui a amené le prévenu à s'excuser. Ne dit-on pas " qui s'excuse s'accuse ? "
Faut-il rappeler que M. Isselmou Ould Abdel Kader qui se trouve depuis dimanche à la prison de Dar Naïm avait accusé lors d'une émission de débats sur les ondes de la Télévision de Mauritanie, le Bataillon de Sécurité Présidentielle de constituer une milice et d'abriter des non mauritaniens.
Écrit par MOMS
journal l'Authentique
Le Procureur de la République M. Mohamed Abdellahi Ould Teyeb a organisé lundi une conférence de presse, au Palais de justice. D'emblée, le Procureur a lu à l'attention des journalistes un communiqué de presse dans lequel il a affirmé que : " l'intéressé a, au cours de sa comparution devant le Parquet, montré toute sa disposition à s'excuser par rapport aux propos calomnieux qu'il a tenus à l'endroit de l'armée et du ministère de la défense nationale ". En contrepartie, souligne-t-on, le prévenu devait bénéficier de la liberté. Seulement reconnaîtra le Procureur, " quand le Parquet a sollicité que cela se fasse à travers le même média sur le plateau duquel il a lâché ses mensonges et ses allégations objet de la plainte, il a refusé. Ce qui a conduit le Parquet à appliquer les dispositions prévues par la loi à son encontre", dira-t-il.
Des propos qui viennent formellement démentir les nouvelles qui avaient circulé la semaine dernière soutenant que le prévenu avait refusé de s'excuser. Certaines sources avaient même porté la barre très haut en affirmant que M. Isselmou Ould Abdel Kader avait persisté dans ses propos. Selon celles-ci, le prévenu avait dit devant le Parquet que " si les militaires se sont rétractés après avoir instauré la démocratie, lui ne reviendrait pas sur ses précédentes déclarations. Je préfère la potence plutôt que de se dédire " aurait-il conclu. Un comportement qui avait commencé de faire de l'ancien ministre un martyr dans le cœur des nombreux mauritaniens.
Reste maintenant à entendre les réponses et réactions du prévenu sur la sortie du Procureur. L'occasion lui sera certainement offerte avec son jugement qui devrait se tenir tantôt, M. Isselmou tombant, selon le Procureur sous les faits prévus aux articles 81 et 306 du code pénal mauritanien. Ce qui est sûr, c'est que le Parquet exploitera certainement ce nouvel élément qui a amené le prévenu à s'excuser. Ne dit-on pas " qui s'excuse s'accuse ? "
Faut-il rappeler que M. Isselmou Ould Abdel Kader qui se trouve depuis dimanche à la prison de Dar Naïm avait accusé lors d'une émission de débats sur les ondes de la Télévision de Mauritanie, le Bataillon de Sécurité Présidentielle de constituer une milice et d'abriter des non mauritaniens.
Écrit par MOMS
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