
L’éditeur du quotidien Le Matin Baba Tandian, reconnu coupable de diffamation à l’endroit de Khattou Mint El Boukhari, la femme du président déchu de la Mauritanie, a été condamné hier à 3 mois avec sursis et 15 millions de dommages et intérêts. Mais il a décidé d’interjeter appel.
L’ancienne première dame de la Mauritanie, Khattou Mint El Boukhari, vient de remporter la première manche dans son procès en diffamation et injures publiques qui l’oppose à l’imprimeur et éditeur du journal Le Matin, Baba Tandian. Celui-ci a été condamné hier à 3 mois assortis de sursis et à lui payer 15 millions de francs Cfa par le tribunal de grande correctionnelle de Dakar qui l’a reconnu coupable du délit de diffamation. Cependant, il peut s’estimer heureux, car le tribunal l’a relaxé du chef d’injures publiques dont il était poursuivi par la femme du président déchu de la Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi. A l’annonce du délibéré et de la condamnation qui le frappe, Baba Tandian a fait savoir qu’une telle condamnation ne peut, en aucun cas, l’empêcher de camper sur ses déclarations. Il a donné rendez-vous à la plaignante lors du procès en appel qu’il va interjeter pour apporter à nouveau des éléments de preuve pour corroborer ses écrits.
Tout est parti de l’interview accordée au Matin par Baba Tandian, au lendemain du putsch militaire qui a déposé, dans la nuit du 6 au 7 août 2008, le président démocratiquement élu de la Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Dans cet entretien, l’éditeur de ce quotidien sénégalais a dressé un tableau peu reluisant de la gestion du régime déchu, accusant même l’ex-première dame Khattou Mint El Boukhari d’avoir transformé le palais présidentiel en lieu de débauche. Mieux, il ajoutera que l’épouse du président déchu a provoqué le coup d’Etat militaire pour n’avoir cessé d’entretenir des relations heurtées avec les militaires et sénateurs qu’elle insultait, l’accusant même d’avoir transformé le palais en une bergerie en y élevant des dromadaires, moutons et autres cabris.
Lors du procès, la plaignante avait réclamé 200 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts.Le tribunal ne lui accordera que 15 millions. Mais Baba Tandian ne s’avoue pas vaincu et a décidé, dès le prononcé du verdict, d’interjeter appel.
Yathé Nara NDOYE
Source: walfad
L’ancienne première dame de la Mauritanie, Khattou Mint El Boukhari, vient de remporter la première manche dans son procès en diffamation et injures publiques qui l’oppose à l’imprimeur et éditeur du journal Le Matin, Baba Tandian. Celui-ci a été condamné hier à 3 mois assortis de sursis et à lui payer 15 millions de francs Cfa par le tribunal de grande correctionnelle de Dakar qui l’a reconnu coupable du délit de diffamation. Cependant, il peut s’estimer heureux, car le tribunal l’a relaxé du chef d’injures publiques dont il était poursuivi par la femme du président déchu de la Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi. A l’annonce du délibéré et de la condamnation qui le frappe, Baba Tandian a fait savoir qu’une telle condamnation ne peut, en aucun cas, l’empêcher de camper sur ses déclarations. Il a donné rendez-vous à la plaignante lors du procès en appel qu’il va interjeter pour apporter à nouveau des éléments de preuve pour corroborer ses écrits.
Tout est parti de l’interview accordée au Matin par Baba Tandian, au lendemain du putsch militaire qui a déposé, dans la nuit du 6 au 7 août 2008, le président démocratiquement élu de la Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Dans cet entretien, l’éditeur de ce quotidien sénégalais a dressé un tableau peu reluisant de la gestion du régime déchu, accusant même l’ex-première dame Khattou Mint El Boukhari d’avoir transformé le palais présidentiel en lieu de débauche. Mieux, il ajoutera que l’épouse du président déchu a provoqué le coup d’Etat militaire pour n’avoir cessé d’entretenir des relations heurtées avec les militaires et sénateurs qu’elle insultait, l’accusant même d’avoir transformé le palais en une bergerie en y élevant des dromadaires, moutons et autres cabris.
Lors du procès, la plaignante avait réclamé 200 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts.Le tribunal ne lui accordera que 15 millions. Mais Baba Tandian ne s’avoue pas vaincu et a décidé, dès le prononcé du verdict, d’interjeter appel.
Yathé Nara NDOYE
Source: walfad