
Par dépit et par désespoir de voir les Mauritaniens cautionner sa forfaiture et après avoir fait le deuil de toute reconnaisse de la part de la Communauté Internationale, la Junte amorce un virage dans sa politique faite de tâtonnement et d'improvisation. Ce sont dorénavant les menaces et l'intimidation qui ont sa faveur. Le ministre de l'intérieur menace de dissoudre des partis politiques alors que des officines commencent à s'agiter pour s'opposer au retour à Nouakchott du Président élu.
Monsieur Mohamed Ould Maaouya, chargé du département de l'Intérieur dans le gouvernement des putschistes, pointe du doigt "des partisans de formations politiques connues pour leur extrémisme et leur opportunisme" et les menace de poursuite et de châtiments en tous genres. Des groupes composés de soutiens des putschistes commencent lancer des mises en garde contre le retour à son domicile nouakchottois du Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Des menaces, y compris contre l'intégrité physique du Président, ont été proférées dans un communiqué publié sous la signature du mouvement "non au retour en arrière" et dans lequel on peut lire : "nous demandons à l'ancien président de rester dans son village natal, de s'adonner à ce qui correspond à son âge et d'éviter de se lancer dans une entreprise dont il regrettera les conséquences". Nous reconnaissons là le style, le raffinement, la délicatesse et la haute éducation des affidés de la Junte.
En réponse à cette fébrilité maladive, le Front anti putchiste s'organise, se consolide et soigne sa communication. Interrogé, sur la chaîne Eljezzeera, sur les déclarations du ministre d'Intérieur, Monsieur Jemil Ould Mansour, membre dirigeant du Front National pour la Défense et la Démocratie (FNDD) et Président du parti Tawassoul affirme que ni son parti, ni aucun autre parti du FNDD ne se reconnaissent dans la description faite par le responsable putschiste. Ce n'est pas la première fois que les partis du FNDD et notamment Tawassoul participent à des manifestations et jamais ils n'ont été à l'origine de dégradations ou d'actes de vandalisme. De telles accusations et menacent ne les amèneront pas à renoncer à leur droit de soutenir les frères palestiniens et à dénoncer la poursuite des relations diplomatiques avec Israël.
Mais ne dit-on pas que "qui veut tuer son chien l'accuse de la rage"? C'est peut être l'intention de la Junte que d'interdire un ou des partis du FNDD. Comme le dit le Président de l'Assemblée Nationale, "celui qui a destitué le Président de la République peut ne pas s'embarrasser de gants pour destituer le Président de l'Assemblée" ou dissoudre un parti politique.
Le Président Sidi Mohamed Ould cheikh Abdallahi a été libéré de façon « inconditionnelle » par la Junte. Il reviendra à Nouakchott, jouera le rôle que la Constitution votée par les Mauritaniens lui confère et participera à la mise en échec du Coup d’Etat. La Junte lui a déjà confisqué son passeport pour limiter sa mobilité internationale. Avec ces menaces sur sa personne elle essaye de limiter sa mobilité à l’intérieur de la Mauritanie. La Junte, par ces agissements, fait courir au pays un grand risque d’instabilité dont elle sera tenue pour seule responsable.
Des négociations sont en bonne voie entre le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), présidé par Monsieur Ahmed Ould Daddah, et le FNDD sur la meilleure stratégie pour faire échouer le Coup d'Etat et amener les Militaires à se consacrer à leur fonction première à savoir la sauvegarde de la sécurité et de l'intégrité du pays.
For Mauritania
Monsieur Mohamed Ould Maaouya, chargé du département de l'Intérieur dans le gouvernement des putschistes, pointe du doigt "des partisans de formations politiques connues pour leur extrémisme et leur opportunisme" et les menace de poursuite et de châtiments en tous genres. Des groupes composés de soutiens des putschistes commencent lancer des mises en garde contre le retour à son domicile nouakchottois du Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Des menaces, y compris contre l'intégrité physique du Président, ont été proférées dans un communiqué publié sous la signature du mouvement "non au retour en arrière" et dans lequel on peut lire : "nous demandons à l'ancien président de rester dans son village natal, de s'adonner à ce qui correspond à son âge et d'éviter de se lancer dans une entreprise dont il regrettera les conséquences". Nous reconnaissons là le style, le raffinement, la délicatesse et la haute éducation des affidés de la Junte.
En réponse à cette fébrilité maladive, le Front anti putchiste s'organise, se consolide et soigne sa communication. Interrogé, sur la chaîne Eljezzeera, sur les déclarations du ministre d'Intérieur, Monsieur Jemil Ould Mansour, membre dirigeant du Front National pour la Défense et la Démocratie (FNDD) et Président du parti Tawassoul affirme que ni son parti, ni aucun autre parti du FNDD ne se reconnaissent dans la description faite par le responsable putschiste. Ce n'est pas la première fois que les partis du FNDD et notamment Tawassoul participent à des manifestations et jamais ils n'ont été à l'origine de dégradations ou d'actes de vandalisme. De telles accusations et menacent ne les amèneront pas à renoncer à leur droit de soutenir les frères palestiniens et à dénoncer la poursuite des relations diplomatiques avec Israël.
Mais ne dit-on pas que "qui veut tuer son chien l'accuse de la rage"? C'est peut être l'intention de la Junte que d'interdire un ou des partis du FNDD. Comme le dit le Président de l'Assemblée Nationale, "celui qui a destitué le Président de la République peut ne pas s'embarrasser de gants pour destituer le Président de l'Assemblée" ou dissoudre un parti politique.
Le Président Sidi Mohamed Ould cheikh Abdallahi a été libéré de façon « inconditionnelle » par la Junte. Il reviendra à Nouakchott, jouera le rôle que la Constitution votée par les Mauritaniens lui confère et participera à la mise en échec du Coup d’Etat. La Junte lui a déjà confisqué son passeport pour limiter sa mobilité internationale. Avec ces menaces sur sa personne elle essaye de limiter sa mobilité à l’intérieur de la Mauritanie. La Junte, par ces agissements, fait courir au pays un grand risque d’instabilité dont elle sera tenue pour seule responsable.
Des négociations sont en bonne voie entre le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), présidé par Monsieur Ahmed Ould Daddah, et le FNDD sur la meilleure stratégie pour faire échouer le Coup d'Etat et amener les Militaires à se consacrer à leur fonction première à savoir la sauvegarde de la sécurité et de l'intégrité du pays.
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