
Les "Journées de Concertations" sur lesquelles comptait le Général limogé pour redorer son blason tournent en eau de boudin; le seul parti politique digne de ce nom et qui avait, le temps de se rendre compte de son erreur, accepté de s'y afficher, vient de rendre son tablier: trop de magouilles, inefficaces et pas crédibles. Devant la défection du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) d' Ahmed Ould Daddah qui se dit non tenu ni engagé par les conclusions des Journées de Concertations, le Général cherche à faire diversion. De nombreuses sources s'accordent à dire qu'à la suite d'une marche de protestation, organisée par la Junte et ses soutiens cette après midi contre les massacres des palestiniens à Gaza, le Général pourrait annoncer la rupture des relations diplomatique avec l'Etat hébreu.
Il faut rappeler que l'ambassadeur de Mauritanie à Tel-Aviv, Monsieur Ahmed Ould Tegueddi, a été rappelé hier par les autorités militaires, geste immédiatement suivi par le rappel de celui d'Israël à Nouakchott.Ces relations ont été établies par le régime de Moaouya, il y a de cela dix ans.
De nombreuses et de plus en plus violentes manifestations contre l'offensive israélienne à Gaza ont été organisées à Nouakchott et dans plusieurs villes du Pays.
Ainsi, le Général ould Abdel Aziz, cherche-t-il à surfer sur cette vague de condamnations et de rejet provoquée par l'horreur de la tuerie et de la barbarie dont l'armée israélienne se rend coupable à l'encontre des populations palestiniennes. Il cherche à se présenter comme le héros nationaliste qui n'aurait pas hésité à rompre des relations que d'aucuns considéraient inamovibles.
Ce que le Général limogé feint d'ignorer est que le différend que les Mauritaniens ont avec lui ne porte nullement sur les relations diplomatiques avec Israël. Ce que les Mauritaniens lui reprochent et avec eux tous les partenaires de la Mauritanie est l'opération de piraterie qu'il avait menée contre les Institutions et notamment contre la plus emblématique parmi elles, c'est à dire l'institution présidentielle. C'est son hold up sur l'ordre constitutionnel. C'est son entêtement à légitimer l'inacceptable. Qu'il rompe ces relations ou pas cela ne change pas grand chose à notre différend.
Nul n'est dupe et nul n'acceptera d'être détourné du problème principal et de la revendication centrale des Mauritaniens, représentés par leurs forces politiques organisées, leurs syndicats représentatifs, leur société civile, leurs élus libres et lucides, et qui est le retour à la légalité constitutionnelle, celle que des élections transparentes et attestées, y compris par le Général limogé lui même, ont produite.
Cette légalité là porte un nom, celui de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
For mauritania
Il faut rappeler que l'ambassadeur de Mauritanie à Tel-Aviv, Monsieur Ahmed Ould Tegueddi, a été rappelé hier par les autorités militaires, geste immédiatement suivi par le rappel de celui d'Israël à Nouakchott.Ces relations ont été établies par le régime de Moaouya, il y a de cela dix ans.
De nombreuses et de plus en plus violentes manifestations contre l'offensive israélienne à Gaza ont été organisées à Nouakchott et dans plusieurs villes du Pays.
Ainsi, le Général ould Abdel Aziz, cherche-t-il à surfer sur cette vague de condamnations et de rejet provoquée par l'horreur de la tuerie et de la barbarie dont l'armée israélienne se rend coupable à l'encontre des populations palestiniennes. Il cherche à se présenter comme le héros nationaliste qui n'aurait pas hésité à rompre des relations que d'aucuns considéraient inamovibles.
Ce que le Général limogé feint d'ignorer est que le différend que les Mauritaniens ont avec lui ne porte nullement sur les relations diplomatiques avec Israël. Ce que les Mauritaniens lui reprochent et avec eux tous les partenaires de la Mauritanie est l'opération de piraterie qu'il avait menée contre les Institutions et notamment contre la plus emblématique parmi elles, c'est à dire l'institution présidentielle. C'est son hold up sur l'ordre constitutionnel. C'est son entêtement à légitimer l'inacceptable. Qu'il rompe ces relations ou pas cela ne change pas grand chose à notre différend.
Nul n'est dupe et nul n'acceptera d'être détourné du problème principal et de la revendication centrale des Mauritaniens, représentés par leurs forces politiques organisées, leurs syndicats représentatifs, leur société civile, leurs élus libres et lucides, et qui est le retour à la légalité constitutionnelle, celle que des élections transparentes et attestées, y compris par le Général limogé lui même, ont produite.
Cette légalité là porte un nom, celui de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
For mauritania