
Baba Tandian, patron du groupe Tandian Multimédia, a tenu une conférence de presse, hier après-midi à l’hôtel Halima à Nouakchott, en présence de ses avocats et de nombreus journalistes, lors de ce point presse, il est revenu sur son amitié avec Sidi Ould cheikh Abdallahi, avec Cheikhna Ould Nenni et Zein Ould Zeidane, mais aussi sur son prochain procès, suite à la plainte déposé par Khatou Mint El Boukhary.
Initialement fixé au 6 novembre, le procès devant le tribunal de Dakar, dans le cadre de la plainte en diffamation de la Fondation Khattou Mint El Boukhary, contre Baba Tandian, se déroulera finalement le 15 janvier 2009, a révélé Baba Tandian, à l’occasion de cette conférence de presse.
Le renvoi du procès a été décidé par le tribunal à la demande des avocats de la fondation, selon Baba Tandian.
Au cours de la rencontre avec la presse, le patron du groupe Tandian Multimédia a rejeté toute idée de nuire à la famille du président renversé, Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Il a cependant maintenu les propos tenus dans l’édition du quotidien dakarois Le Matin du 8 août 2008, ne retranchant rien à ses déclarations.
Tandian explique notamment le mécontentement des militaires et le coup d’état du 6 août dernier en Mauritanie par le fait que "la première dame (et présidente de la fondation Khatou Mint El Boukhary) et les islamistes avaient usurpé le pouvoir". Mint El Boukhary est également accusée, dans l'article incriminé, d’avoir élevé des moutons et des chamelles au palais de la République, tout en y introduisant des homosexuels.
Il a toutefois nié avoir avancé un chiffre concernant les détournements de fonds publics au profit de l’ONG de l’ex-première dame.
Revenant, en détail, sur tous ses points, Baba Tandian déclare :
"Je suis comptable que l’interview que j’ai faite dans les médias et non de ce qu’écrit le journal Le Matin dont je suis le président mais pas le directeur de publication. Tout ce que j’ai dit dans cette interview est vérifiable et c’est parce que je suis pratiquement toutes les semaines à Nouakchott et parce que j’ai assisté à un évènement, que j’ai voulu en informer le public sénégalais, lui expliquer ce qui se passe en Mauritanie, sachant que les sénégalais y sont très attentifs".
Vous savez, Sidi Ould Cheikh Abdallahi est un ami que j’ai reçu chez moi, dans mon salon avec son frère Mourtada Ould Cheikh Abdallahi, puis son fils et les portraits géants, les posters et consorts comme celui-là (il montre les posters de la campagne de Ould Cheikh Abdallahi, le président qui rassure, ndlr) sont faits dans mes ateliers, c’est écrit : imprimerie Tandian.
Je vous dirai même plus : c’est un ami qui a payé 50%, les 50% restant qui sont à hauteur de 50 millions, ont été payé par... moi-même, Baba Tandian ! Et c’est dans cet hôtel, au premier étage, que j’ai remis à Ould Cheikh Abdallahi les factures !
Vous comprendrez bien que je trouve malheureux ce qui lui est arrivé et j’en parle avec un pincement de cœur.
Donc, en faisant cette interview, je ne cherchais pas à porter atteinte à sa femme Khattou Mint El Boukhary mais, à informer les sénégalais de la réalité et de la vérité de ce qui se passe en Mauritanie. Le texte en question était fait pour les sénégalais.
J’en avais fait de même avec Zein Ould Zeidane lorsqu’il avait commencé à échouer dans sa politique économique. Pourtant c’est un ami et, seuls Cheikhna Ould Nenni et moi, savions, huit mois avant les présidentielles de 2007, qu’il était candidat !
Mais, cela ne m’a pas empêché d’écrire sur son échec, parce que c’est la vérité et que je ne peux faillir au respect de l’éthique et de la déontologie journalistique.
Je connais parfaitement bien vos lois sur les associations et leurs modes de financements. La fondation Khattou Mint El Boukhary, je pouvais aussi en parler plus en détails, mais cela ne concerne pas les lecteurs".
Interrogé par les journalistes pour savoir s’il n’avait pas colporté des rumeurs sur Mint El Boukhary et comment il va justifier des informations, comme celles relatives à certaines compagnies, Baba Tandian déclare :
"De ce que j'ai dit, je ne retirerai aucune virgule. Nous allons prouver que nous n’avons pas menti. Nos sources sont prêtes à témoigner devant le juge. Quant au journal Le Matin, c’est un journal sérieux, qui a ses moyens et qui va se donner le droit d’enquêter sur la fondation Khattou Mint El Boukhary, tout simplement parce que, maintenant, les sénégalais entendent parler de Khattou Mint El Boukhary et nous allons leur faire connaître ce qu’elle est réellement. Sur 18 ans, Madame Abdou Diouf n’a jamais amené un journaliste devant le juge".
Au sujet du report à janvier prochain de son procès, Baba Tandian dira : "Le motif invoqué est que l’un des avocats, Maître Lô Gourmo, travaille en France et ne pourrait assister qu’en janvier, probablement entre le 15 et le 20. Les consignations seront déposées le 4 décembre prochain et une date sera fixée pour les plaidoiries".
A la question de savoir s’il n’avait pas fait cela pour des intérêts commerciaux, Baba Tandian précise : "Les seuls marchés que j’avais obtenu, en Mauritanie, étaient avant l’arrivée de Ould Mohamed Vall et Ould Cheikh Abdallahi au pouvoir".
Rebondissant sur le sujet, l'un de ses avocats, Maître Mohamed Lemine Ould Amar, déclare que son client a parfaitement agit selon les règles du journalismes, en accordant des interviews à la presse.
Il précise que Baba Tandian Paye le prix de sa leberté de ton, à travers cette pression exercé sur la presse sénégalaise, par Khatou Mint El Boukhary et ses avocats.
Les accusations de détournements de fonds au profit de la fondation Khatou Mint El Boukhary, rappelle-t-on, avaient été au coeur d’une crise politique et institutionnelle qui a débouché sur le coup d’état du 6 août dernier, par lequel une junte dirigée par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a renversé le pouvoir civil de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
© Pana & Taqadoumy - Novembre 2008
Initialement fixé au 6 novembre, le procès devant le tribunal de Dakar, dans le cadre de la plainte en diffamation de la Fondation Khattou Mint El Boukhary, contre Baba Tandian, se déroulera finalement le 15 janvier 2009, a révélé Baba Tandian, à l’occasion de cette conférence de presse.
Le renvoi du procès a été décidé par le tribunal à la demande des avocats de la fondation, selon Baba Tandian.
Au cours de la rencontre avec la presse, le patron du groupe Tandian Multimédia a rejeté toute idée de nuire à la famille du président renversé, Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Il a cependant maintenu les propos tenus dans l’édition du quotidien dakarois Le Matin du 8 août 2008, ne retranchant rien à ses déclarations.
Tandian explique notamment le mécontentement des militaires et le coup d’état du 6 août dernier en Mauritanie par le fait que "la première dame (et présidente de la fondation Khatou Mint El Boukhary) et les islamistes avaient usurpé le pouvoir". Mint El Boukhary est également accusée, dans l'article incriminé, d’avoir élevé des moutons et des chamelles au palais de la République, tout en y introduisant des homosexuels.
Il a toutefois nié avoir avancé un chiffre concernant les détournements de fonds publics au profit de l’ONG de l’ex-première dame.
Revenant, en détail, sur tous ses points, Baba Tandian déclare :
"Je suis comptable que l’interview que j’ai faite dans les médias et non de ce qu’écrit le journal Le Matin dont je suis le président mais pas le directeur de publication. Tout ce que j’ai dit dans cette interview est vérifiable et c’est parce que je suis pratiquement toutes les semaines à Nouakchott et parce que j’ai assisté à un évènement, que j’ai voulu en informer le public sénégalais, lui expliquer ce qui se passe en Mauritanie, sachant que les sénégalais y sont très attentifs".
Vous savez, Sidi Ould Cheikh Abdallahi est un ami que j’ai reçu chez moi, dans mon salon avec son frère Mourtada Ould Cheikh Abdallahi, puis son fils et les portraits géants, les posters et consorts comme celui-là (il montre les posters de la campagne de Ould Cheikh Abdallahi, le président qui rassure, ndlr) sont faits dans mes ateliers, c’est écrit : imprimerie Tandian.
Je vous dirai même plus : c’est un ami qui a payé 50%, les 50% restant qui sont à hauteur de 50 millions, ont été payé par... moi-même, Baba Tandian ! Et c’est dans cet hôtel, au premier étage, que j’ai remis à Ould Cheikh Abdallahi les factures !
Vous comprendrez bien que je trouve malheureux ce qui lui est arrivé et j’en parle avec un pincement de cœur.
Donc, en faisant cette interview, je ne cherchais pas à porter atteinte à sa femme Khattou Mint El Boukhary mais, à informer les sénégalais de la réalité et de la vérité de ce qui se passe en Mauritanie. Le texte en question était fait pour les sénégalais.
J’en avais fait de même avec Zein Ould Zeidane lorsqu’il avait commencé à échouer dans sa politique économique. Pourtant c’est un ami et, seuls Cheikhna Ould Nenni et moi, savions, huit mois avant les présidentielles de 2007, qu’il était candidat !
Mais, cela ne m’a pas empêché d’écrire sur son échec, parce que c’est la vérité et que je ne peux faillir au respect de l’éthique et de la déontologie journalistique.
Je connais parfaitement bien vos lois sur les associations et leurs modes de financements. La fondation Khattou Mint El Boukhary, je pouvais aussi en parler plus en détails, mais cela ne concerne pas les lecteurs".
Interrogé par les journalistes pour savoir s’il n’avait pas colporté des rumeurs sur Mint El Boukhary et comment il va justifier des informations, comme celles relatives à certaines compagnies, Baba Tandian déclare :
"De ce que j'ai dit, je ne retirerai aucune virgule. Nous allons prouver que nous n’avons pas menti. Nos sources sont prêtes à témoigner devant le juge. Quant au journal Le Matin, c’est un journal sérieux, qui a ses moyens et qui va se donner le droit d’enquêter sur la fondation Khattou Mint El Boukhary, tout simplement parce que, maintenant, les sénégalais entendent parler de Khattou Mint El Boukhary et nous allons leur faire connaître ce qu’elle est réellement. Sur 18 ans, Madame Abdou Diouf n’a jamais amené un journaliste devant le juge".
Au sujet du report à janvier prochain de son procès, Baba Tandian dira : "Le motif invoqué est que l’un des avocats, Maître Lô Gourmo, travaille en France et ne pourrait assister qu’en janvier, probablement entre le 15 et le 20. Les consignations seront déposées le 4 décembre prochain et une date sera fixée pour les plaidoiries".
A la question de savoir s’il n’avait pas fait cela pour des intérêts commerciaux, Baba Tandian précise : "Les seuls marchés que j’avais obtenu, en Mauritanie, étaient avant l’arrivée de Ould Mohamed Vall et Ould Cheikh Abdallahi au pouvoir".
Rebondissant sur le sujet, l'un de ses avocats, Maître Mohamed Lemine Ould Amar, déclare que son client a parfaitement agit selon les règles du journalismes, en accordant des interviews à la presse.
Il précise que Baba Tandian Paye le prix de sa leberté de ton, à travers cette pression exercé sur la presse sénégalaise, par Khatou Mint El Boukhary et ses avocats.
Les accusations de détournements de fonds au profit de la fondation Khatou Mint El Boukhary, rappelle-t-on, avaient été au coeur d’une crise politique et institutionnelle qui a débouché sur le coup d’état du 6 août dernier, par lequel une junte dirigée par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a renversé le pouvoir civil de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
© Pana & Taqadoumy - Novembre 2008