
La rude bataille politique pour le pouvoir, entre les forces politiques acquises ou opposées à l’actuel pouvoir militaro-civil, prend de nouvelles formes. L’élan de contestation mené conjointement par le Fndd et le Rfd, jusque là, limité à la rue, aux nuits blanches et aux sit-in, devant les grands symboles de l’Etat ou des organismes internationaux, s’étend aujourd’hui aux chambres du parlement.
Hier, les députés du Fndd et du Rfd, avaient obligé leurs collègues de l’autre camp adverse à reporter une séance ordinaire de l’Assemblée nationale, exigeant que les débats soient exclusivement orientés sur les voies et moyens de mettre fin à la crise, à travers des discussions axées sur la situation politique.
Les parlementaires pro-putschistes avaient qualifié l’acte de peu civilisé et envisagé de prendre des mesures disciplinaires. Dans cet affrontement politique, qui finira par prendre le dessus ?
Poursuivant leur politique à sens unique, portant sur le soutien illimité de l’organisation de la présidentielle de juin prochain, les parlementaires pro-putschistes arrivent péniblement à faire passer leur message du retour de la Mauritanie à la démocratie.
Un retour qui reste tributaire de l’autre partie de ce pays, toujours révoltée contre la confiscation du pouvoir et la gestion unilatérale du processus transitionnel. C’est donc dans le cadre de cette confrontation politique, jusque-là, circonscrite à la rue et aux sit-in, que les deux pôles antagonistes se sont retrouvés hier, face à face, chacun décidé à poursuivre sa besogne.
Alors que le vice-président de l’Assemblée nationale voulait décliner l’ordre du jour des travaux de la session, il se vu interpeller par les parlementaires du Fndd et du Rfd à focaliser les débats sur les voies et moyens, les meilleurs de trouver de trouver une issue commune à la crise politique qui sévit dans le pays depuis plusieurs.
Devant cette insistance, le Vice-président de l’Assemblée nationale a décidé de lever la séance qui est reportée pour une date ultérieure. Les forces de l'opposition, toujours engagées dans la poursuite de leur combat pacifique pour faire échouer le coup d’Etat et pour le rejet de l’agenda électoral, unilatéralement concocté par la junte militaire, ont décidé quant à elles d’observer un sit-in de 24h dans l’hémicycle de la chambre basse.
Des renforts de la police et de la gendarmerie étaient mobilisés depuis les premières heures de la journée, pour parer à tout incident, étant donné que les parties antagonistes, étaient décidées à rester campées sur leur position radicale. D’ailleurs, l’échec presque certain de la médiation sénégalaise en est une parfaite illustration.
Les députés pro-putschistes, mécontents des agissements de leurs collègues du Fndd et du Rfd, ont organisé quelques heures après, une conférence de presse, au cours de laquelle, ils ont qualifié l’attitude des parlementaires opposés au putsch de comportement peu civilisé. Ils ont également envisagé de prendre des mesures disciplinaires à leur endroit. Pardi, de que mesures peuvent-ils se prévaloir, alors que tous ont les mêmes droits et obligations au sein de cette chambre sacrée ?
Mohamed Ould Mohamed Lemine
mdhademine@yahoo.fr
Source: lerenovateur
Hier, les députés du Fndd et du Rfd, avaient obligé leurs collègues de l’autre camp adverse à reporter une séance ordinaire de l’Assemblée nationale, exigeant que les débats soient exclusivement orientés sur les voies et moyens de mettre fin à la crise, à travers des discussions axées sur la situation politique.
Les parlementaires pro-putschistes avaient qualifié l’acte de peu civilisé et envisagé de prendre des mesures disciplinaires. Dans cet affrontement politique, qui finira par prendre le dessus ?
Poursuivant leur politique à sens unique, portant sur le soutien illimité de l’organisation de la présidentielle de juin prochain, les parlementaires pro-putschistes arrivent péniblement à faire passer leur message du retour de la Mauritanie à la démocratie.
Un retour qui reste tributaire de l’autre partie de ce pays, toujours révoltée contre la confiscation du pouvoir et la gestion unilatérale du processus transitionnel. C’est donc dans le cadre de cette confrontation politique, jusque-là, circonscrite à la rue et aux sit-in, que les deux pôles antagonistes se sont retrouvés hier, face à face, chacun décidé à poursuivre sa besogne.
Alors que le vice-président de l’Assemblée nationale voulait décliner l’ordre du jour des travaux de la session, il se vu interpeller par les parlementaires du Fndd et du Rfd à focaliser les débats sur les voies et moyens, les meilleurs de trouver de trouver une issue commune à la crise politique qui sévit dans le pays depuis plusieurs.
Devant cette insistance, le Vice-président de l’Assemblée nationale a décidé de lever la séance qui est reportée pour une date ultérieure. Les forces de l'opposition, toujours engagées dans la poursuite de leur combat pacifique pour faire échouer le coup d’Etat et pour le rejet de l’agenda électoral, unilatéralement concocté par la junte militaire, ont décidé quant à elles d’observer un sit-in de 24h dans l’hémicycle de la chambre basse.
Des renforts de la police et de la gendarmerie étaient mobilisés depuis les premières heures de la journée, pour parer à tout incident, étant donné que les parties antagonistes, étaient décidées à rester campées sur leur position radicale. D’ailleurs, l’échec presque certain de la médiation sénégalaise en est une parfaite illustration.
Les députés pro-putschistes, mécontents des agissements de leurs collègues du Fndd et du Rfd, ont organisé quelques heures après, une conférence de presse, au cours de laquelle, ils ont qualifié l’attitude des parlementaires opposés au putsch de comportement peu civilisé. Ils ont également envisagé de prendre des mesures disciplinaires à leur endroit. Pardi, de que mesures peuvent-ils se prévaloir, alors que tous ont les mêmes droits et obligations au sein de cette chambre sacrée ?
Mohamed Ould Mohamed Lemine
mdhademine@yahoo.fr
Source: lerenovateur