
Une candidature à la prochaine élection présidentielle en Mauritanie de militaires au pouvoir depuis le coup d'Etat du 6 août serait "catastrophique", a estimé lundi à Nouakchott le chef de l'opposition au régime renversé Ahmed Ould Daddah.
"Ce sera catastrophique, et pour la démocratie, et pour une réelle sortie de crise, car la non candidature des militaires est un point essentiel pour qu'il y ait une élection libre, honnête et transparente", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
"Nous décidons de reprendre notre place aux Etats généraux pour la démocratie, cependant nous restons insatisfaits sur un point clef, qui est la candidature des militaires à la présidentielle", a-t-il souligné.
Après avoir annoncé samedi une "pause de 24 heures" de son parti, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), principale formation représentée au Parlement, aux travaux des Etats généraux, M. Ould Daddah a réintégré lundi les débats.
La junte est dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Il n'a pas encore précisé sa position sur une éventuelle candidature à la présidentielle.
Selon M. Ould Daddah, son parti "continuera d'observer le processus et avisera à la lumière des résultats" qui seront publiés lundi soir et qui doivent en principe formuler une feuille de route pour une présidentielle courant 2009.
Il a également demandé que Constitution ne soit pas révisée, la mise en place d'une commission électorale nationale indépendante "crédible" et la prise en compte du vote des Mauritaniens de l'étranger "qui sont depuis toujours spoliés de leur citoyenneté".
M. Ould Daddah soutient le coup d'Etat 6 août 2008, qualifié de "rectification".
Les Etats généraux de la démocratie, initiés par la junte, doivent tenir lundi après-midi une séance pleinière pour la validation du rapport final des ateliers, dans lequel une date pour la prochaine présidentielle doit être proposée à la junte
La communauté internationale menace la Mauritanie de sanctions si la junte au pouvoir ne prend pas des mesures concrètes pour le retour du pays à l'ordre constitutionnel avant le 5 février.
Les Etats généraux de la démocratie sont boycottés par le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) opposé au putsch ainsi que par le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi dont le front soutient le retour au pouvoir.
AFP
"Ce sera catastrophique, et pour la démocratie, et pour une réelle sortie de crise, car la non candidature des militaires est un point essentiel pour qu'il y ait une élection libre, honnête et transparente", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
"Nous décidons de reprendre notre place aux Etats généraux pour la démocratie, cependant nous restons insatisfaits sur un point clef, qui est la candidature des militaires à la présidentielle", a-t-il souligné.
Après avoir annoncé samedi une "pause de 24 heures" de son parti, le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), principale formation représentée au Parlement, aux travaux des Etats généraux, M. Ould Daddah a réintégré lundi les débats.
La junte est dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Il n'a pas encore précisé sa position sur une éventuelle candidature à la présidentielle.
Selon M. Ould Daddah, son parti "continuera d'observer le processus et avisera à la lumière des résultats" qui seront publiés lundi soir et qui doivent en principe formuler une feuille de route pour une présidentielle courant 2009.
Il a également demandé que Constitution ne soit pas révisée, la mise en place d'une commission électorale nationale indépendante "crédible" et la prise en compte du vote des Mauritaniens de l'étranger "qui sont depuis toujours spoliés de leur citoyenneté".
M. Ould Daddah soutient le coup d'Etat 6 août 2008, qualifié de "rectification".
Les Etats généraux de la démocratie, initiés par la junte, doivent tenir lundi après-midi une séance pleinière pour la validation du rapport final des ateliers, dans lequel une date pour la prochaine présidentielle doit être proposée à la junte
La communauté internationale menace la Mauritanie de sanctions si la junte au pouvoir ne prend pas des mesures concrètes pour le retour du pays à l'ordre constitutionnel avant le 5 février.
Les Etats généraux de la démocratie sont boycottés par le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) opposé au putsch ainsi que par le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi dont le front soutient le retour au pouvoir.
AFP