
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mardi le coup d'Etat du 6 août en Mauritanie et exigé la libération immédiate du président déchu et le rétablissement des institutions légitimes.
Le Conseil "condamne le renversement des autorités démocratiquement élues de la Mauritanie par l'armée mauritanienne", affirme une déclaration lue par l'ambassadeur de Belgique à l'ONU, Jan Grauls, président du Conseil pour le mois d'août.
Le Conseil "exige la libération immédiate du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi (BIEN: Sidi Ould Cheikh Abdallahi), et le rétablissement immédiat des institutions légitimes, constitutionnelles et démocratiques", poursuit la déclaration, dont l'adoption a nécessité l'unanimité des quinze membres du Conseil.
Celui-ci "s'oppose à toute tentative de changement de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels". Il "condamne les mesures prises par le Conseil d'Etat (mauritanien), en particulier celle consistant à s'emparer des pouvoirs de la présidence", ajoute le texte.
Le Conseil se félicite des déclarations de l'Union africaine (UA), de l'Union européenne et d'autres membres de la communauté internationale ayant condamné ce coup d'Etat. Il demande à tous "d'aider à rétablir rapidement l'ordre constitutionnel en Mauritanie".
Le coup d'Etat du 6 août, mené par le général Mohamed Ould Abdel Aziz et très largement condamné par la communauté internationale, a renversé le premier président démocratiquement élu depuis l'indépendance en 1960.
Mercredi dernier, les deux tiers des parlementaires (107 sur 151) mauritaniens avaient affiché leur soutien au putsch qu'ils appellent "mouvement de rectification", tout comme 191 maires sur les 216 du pays.
Samedi, 19 parlementaires ont en revanche annoncé le lancement d'une initiative "parlementaire pour la défense de la démocratie", visant le retour au pouvoir du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
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Source: TV5
(M) avomm
Le Conseil "condamne le renversement des autorités démocratiquement élues de la Mauritanie par l'armée mauritanienne", affirme une déclaration lue par l'ambassadeur de Belgique à l'ONU, Jan Grauls, président du Conseil pour le mois d'août.
Le Conseil "exige la libération immédiate du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi (BIEN: Sidi Ould Cheikh Abdallahi), et le rétablissement immédiat des institutions légitimes, constitutionnelles et démocratiques", poursuit la déclaration, dont l'adoption a nécessité l'unanimité des quinze membres du Conseil.
Celui-ci "s'oppose à toute tentative de changement de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels". Il "condamne les mesures prises par le Conseil d'Etat (mauritanien), en particulier celle consistant à s'emparer des pouvoirs de la présidence", ajoute le texte.
Le Conseil se félicite des déclarations de l'Union africaine (UA), de l'Union européenne et d'autres membres de la communauté internationale ayant condamné ce coup d'Etat. Il demande à tous "d'aider à rétablir rapidement l'ordre constitutionnel en Mauritanie".
Le coup d'Etat du 6 août, mené par le général Mohamed Ould Abdel Aziz et très largement condamné par la communauté internationale, a renversé le premier président démocratiquement élu depuis l'indépendance en 1960.
Mercredi dernier, les deux tiers des parlementaires (107 sur 151) mauritaniens avaient affiché leur soutien au putsch qu'ils appellent "mouvement de rectification", tout comme 191 maires sur les 216 du pays.
Samedi, 19 parlementaires ont en revanche annoncé le lancement d'une initiative "parlementaire pour la défense de la démocratie", visant le retour au pouvoir du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
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Source: TV5
(M) avomm