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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Crise/Sida: l'Afrique se réunit à Dakar, crainte d'une baisse de l'aide


Des enfants participent à une marche contre le sida à Dakar le 2 décembre 2008
Des enfants participent à une marche contre le sida à Dakar le 2 décembre 2008


Plusieurs personnalités ont demandé mercredi à Dakar le maintien de l'aide financière occidentale pour lutter contre le sida, craignant que la crise économique mondiale provoque une révision à la baisse des financements, qui aurait des conséquences dramatiques pour l'Afrique.

"Il manque des milliards (de dollars et d'euros). Avec la crise (économique), il pourrait être plus difficile de combler ce manque", a estimé Peter Piot, le directeur exécutif d'Onusida, l'organisme spécialisé de l'ONU pour la lutte contre le sida.

"Toutes les promesses doivent être tenues, notamment envers le Fonds pour le sida, la tuberculose et le paludisme", a-t-il poursuivi à l'ouverture de la 15e conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (Icasa), qui se poursuit jusqu'à dimanche.

Il a toutefois admis qu'il fallait "réévaluer les ressources nécessaires, pays par pays, communauté par communauté plutôt que de donner des chiffres mondiaux".

Malgré de récents progrès et une stabilisation de la pandémie dans certains pays, l'Afrique subsaharienne est la région la plus touchée au monde, représentant 67% des 33 millions de personnes porteuses du virus sur la planète.

"La conjoncture actuelle comporte un risque de réduction des financements", a renchéri le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui a appelé à mettre l'accent sur la prévention car elle "n'a pas besoin de l'argent de l'extérieur" mais est "une question de volonté".

Un peu plus tôt dans la journée, la co-lauréate du prix Nobel 2008 de médecine, la chercheuse française Françoise Barré-Sinoussi, avait fait part, dans un entretien avec l'AFP, de ses "craintes".

"Comme la majorité des personnes, chercheurs, cliniciens, milieux associatifs, nous avons tous des craintes sur les conséquences de la crise économique, en particulier pour l'engagement des pays en faveur du Fonds mondial" pour le sida, la tuberculose et le paludisme, a-t-elle souligné

"Nous savons que du côté français, pour les trois prochaines années, les engagements semblent être pris et vont être respectés. Pour les autres pays, nous ne savons pas encore", a-t-elle ajouté.

Des responsables de la Banque mondiale ont relayé ces craintes, anticipant une "période très difficile et pleine de défis", selon Elizabeth Lule, responsable du programme HIV/sida en Afrique pour l'institution financière.

Elle a notamment cité d'autres crises humanitaires majeures nécessitant une aide financière internationale importante, au Darfour (Soudan), en République démocratique du Congo (RDC) ou au Zimbabwe.

"Je pense que la crainte est de savoir si les donateurs et les gouvernements africains seront capables de gérer ces priorités concurrentes en maintenant la réponse contre le VIH/sida", a-t-elle déclaré devant les 5.000 délégués de la conférence.

Lors de la cérémonie d'ouverture, la Burundaise Jeanne Gapiya, porteuse du virus du VIH depuis 22 ans et s'exprimant "au nom de toutes les communautés et les enfants infectés par le VIH, au nom de tous les oubliés", a souligné que les ressources financières demeuraient "insuffisantes".

Et la crise économique de doit pas amputer ces crédits car "les Etats-Unis ont trouvé en 24 heures 20 milliards de dollars pour renflouer (la banque américaine) Citigroup", a-t-elle lancé. "Ne nous dites pas qu'il n'y a pas d'argent, s'il vous plait", a-t-elle insisté, la voix émue.

La Première dame du Maroc, la princesse Lalla Salma, est allée dans le même sens: "le capital humain ne mérite-t-il pas autant d'attention, sinon plus, que le capital financier?".


TV5
Jeudi 4 Décembre 2008 - 17:22
Jeudi 4 Décembre 2008 - 17:31
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