
Une question comme tant d’autres qui a besoin de réponse. La politique mauritanienne est devenue un sujet quotidien. Dans les bureaux, comme dans les foyers, à l’école comme dans les rues l’actuelle crise politique murmure de bouche à oreille, les uns se font des opinions objectives d’autres subjectivise. Les médias mauritaniens n’en restent pas indifférents, relatant le plus clairement possible l’atmosphère politique dans tous ses états.
Prenant par ci par là les opinions, les interventions, les mots des mauritaniens et autres… mais pour certains le rôle du journaliste mauritanien reste très mal défini surtout en cette période de crise. Notre micro trottoir nous a permis de recueillir certains avis qui dans la plupart des cas n’approuvent pas le moteur du journaliste mauritanien.
Un tour dans les coulisses de l’université de Nouakchott, nous avons rencontré M. Cissé Housseinou Biram qui est en 4 année de droit privé et qui affirme « qu’on ne peut parler de démocratie s’il n’y a pas de liberté de la presse, celle-ci fuit son rôle d’avant-garde qui est essentiellement d’être en mesure d’informer l’opinion nationale, internationale et de ne jamais prendre partie.
On attend de la presse qu’elle reflète la voix du peuple, qu’elle soit le guide mais surtout qu’elle oriente sur le bon chemin. Pour moi la presse est un pouvoir mais elle doit être indépendante, autonome, pour mieux jouer son rôle en Mauritanie ».
Selon M. Ly, lecteur assidu de tous les journaux de la place, « la couverture médiatique de la situation politique actuelle reste nuancée. On sent dans nos lectures qu’il existe des organes de presse qui sont traditionnellement opposés au pouvoir et qui laissent paraître le refus catégorique de l’actuelle situation. Et d’autres qui fidèlement gardent une ligne éditoriale invariable ». Pour M. Ly, le journaliste doit être en mesure de comprendre son rôle et s’y conformer.
Par ailleurs, Samba Thiam, enseignant dans le fondamental et lecteur assidu de journaux, déclare qu’« il est très difficile de répondre à la question. Mais force est de constater que rares sont les journaux qui sont réellement objectifs. Au fur et à mesure, de l’évolution de cette crise, on a pu se rendre compte que certains journaux changeaient de position en fonction de facteurs contingents, au gré des circonstances. Moi qui suis internaute, je dois dire qu’il n’y a que dans certains sites que j’arrive à cerner la réalité des choses… ».
Il est toujours difficile d’identifier la motivation des médias en Mauritanie. L’image que recèlent les articles est déjà nettement étiquetée, suivant l’orientation politique, en faveur de l’un des camps : opposition ou pouvoir. Mais est ce vraiment là le métier de journaliste ? Défendre ou s’opposer, prendre partie, ou rester neutre face aux évènements…
Houleye Kane
source : Le Rénovateur Quotidien
Prenant par ci par là les opinions, les interventions, les mots des mauritaniens et autres… mais pour certains le rôle du journaliste mauritanien reste très mal défini surtout en cette période de crise. Notre micro trottoir nous a permis de recueillir certains avis qui dans la plupart des cas n’approuvent pas le moteur du journaliste mauritanien.
Un tour dans les coulisses de l’université de Nouakchott, nous avons rencontré M. Cissé Housseinou Biram qui est en 4 année de droit privé et qui affirme « qu’on ne peut parler de démocratie s’il n’y a pas de liberté de la presse, celle-ci fuit son rôle d’avant-garde qui est essentiellement d’être en mesure d’informer l’opinion nationale, internationale et de ne jamais prendre partie.
On attend de la presse qu’elle reflète la voix du peuple, qu’elle soit le guide mais surtout qu’elle oriente sur le bon chemin. Pour moi la presse est un pouvoir mais elle doit être indépendante, autonome, pour mieux jouer son rôle en Mauritanie ».
Selon M. Ly, lecteur assidu de tous les journaux de la place, « la couverture médiatique de la situation politique actuelle reste nuancée. On sent dans nos lectures qu’il existe des organes de presse qui sont traditionnellement opposés au pouvoir et qui laissent paraître le refus catégorique de l’actuelle situation. Et d’autres qui fidèlement gardent une ligne éditoriale invariable ». Pour M. Ly, le journaliste doit être en mesure de comprendre son rôle et s’y conformer.
Par ailleurs, Samba Thiam, enseignant dans le fondamental et lecteur assidu de journaux, déclare qu’« il est très difficile de répondre à la question. Mais force est de constater que rares sont les journaux qui sont réellement objectifs. Au fur et à mesure, de l’évolution de cette crise, on a pu se rendre compte que certains journaux changeaient de position en fonction de facteurs contingents, au gré des circonstances. Moi qui suis internaute, je dois dire qu’il n’y a que dans certains sites que j’arrive à cerner la réalité des choses… ».
Il est toujours difficile d’identifier la motivation des médias en Mauritanie. L’image que recèlent les articles est déjà nettement étiquetée, suivant l’orientation politique, en faveur de l’un des camps : opposition ou pouvoir. Mais est ce vraiment là le métier de journaliste ? Défendre ou s’opposer, prendre partie, ou rester neutre face aux évènements…
Houleye Kane
source : Le Rénovateur Quotidien