
Murtudo
DECLARATION/ DEKAALEM/ RDNM
NJAHEE JOONI JOONI !
PARTEZ TOUT DE SUITE !
Nos officiers viennent encore de prouver que, putscher, est l'art dans lequel ils excellent. Ils ont la frénésie de gérer les transitions sans régler aucun problème politique, économique, culturel, social, environnemental, ni celui relatif aux droits de l'homme. Alors à quoi sert leurs transitions, sinon à bluffer ?
Ce coup d'état est de trop ! Nous le condamnons énergiquement. Nous demandons leurs auteurs de déguerpir tout de suite. Il est grand temps de laisser les civils gérer ce pays avec les hauts et les bas, étant donné que trente ans de pouvoir militaire ont été calamiteux et tragiques pour notre pays.
Les luttes opiniâtres de nos patriotes à l'échelle nationale et internationale ont conduit à la chute du régime dictatorial de Taya et à l'avènement du CMJD. Ce dernier a favorisé une certaine ouverture démocratique qui a été élargie après les élections de 2007.
La crise que nous venons de connaitre n'est pas apocalyptique.
C'est une crise de croissance inhérente à l'évolution de tout pays qui vient de se débarrasser des carcans despotiques. C'est dans cette crise que le peuple se forme, s'informe et se transforme. C'est dans l'affrontement dialectique des contradictions que la vérité arrive à triompher. Traiter notre peuple de cette façon, chaque fois que des tensions surgissent, c'est l'infantiliser.
L'arène démocratique n'est pas une caserne militaire. Ces héros du jour avaient choisi délibérément Monsieur Sidi, qui était politiquement vierge, ils lui ont confié le pouvoir afin de continuer dans l'ombre à tirer les marrons du feu. Ils étaient partis sans partir. Sidi que nous avons combattu violemment s'est engagé courageusement sur la voie de la solution de l'un de nos grands problèmes, à savoir, le retour des déportés.
Il a aussi dialogué directement avec les réfugiés, en Europe, aux USA et ailleurs. Avec lui, il n'y avait plus de tabous en Mauritanie. Tout pouvait être dit et écrit sans crainte. C'est le plus grand capital que nous risquons de perdre. Il a aussi suscité la loi incriminant l'esclavage.
Dès que les premières vagues de réfugiés commencent à arriver sur le sol national, des individus que nous ne connaissons pas encore, ont tenu à brouiller les pistes par l'assassinat de touristes français, et d'une française dans un restaurant à Nouakchott, par la fusillade à l'ambassade d'Israël et l'affrontement entre policiers et terroristes dans notre capitale.
Les récentes tensions entre la présidence, l'assemblée et le sénat ne visaient entre autres qu'à arrêter définitivement le retour des déportés mauritaniens qui effarouchent quelques individus hostiles au règlement de ce problème.
Cette effervescence politique téléguidée par des forces occultes ne visait aussi, qu'à créer une instabilité qui devait nécessairement conduire à l'avènement de ce putsch. Nous nous solidarisons avec toutes les formations politiques et les organisations des droits de l'homme mauritaniennes et internationales qui exigent la restauration de la légalité démocratique par :
- La libération de Sidi et de son premier ministre et leur rétablissement dans leurs fonctions.
- La sécurisation de son épouse, de ses enfants et la cessation des menaces sur la fondation KB qui ne constitue pas d'ailleurs pour nous un souci.
- Le refus des élections présidentielles anticipées etc.
Nous sommes opposés au Président Sidi et à son parti, mais, nous le combattons démocratiquement. Face à la gravité de cette situation et des conséquences imprévisibles qu'elle peut engendrer, nous avons décidé la création d'un Front Continental pour la Sauvegarde de la Démocratie (FCSD).
Car sur notre continent, en dépit de la célèbre conférence de La Baule en France, la démocratie n'est pas encore totalement acclimatée en Afrique.
Nous collaborerons inchaallah avec toutes les structures nationales, continentales qui se battent pour le respect des droits de l'homme, le triomphe de la démocratie, la liberté, la justice, l'égalité et le progrès.
Enfin, nous nous associons aux décisions prises par les instances internationales notamment l'Organisation des Nations Unies(ONU), l'Union Africaine(UA) , l'Union Européenne(UE) , la Ligue des Etats Arabes et les organisations en Mauritanie et ailleurs pour l'instauration d'une saine et non cosmétique démocratie.
NJAHEE JOONI JOONI !
Allah Akbar ! Allah ko Mawzo !
Nouakchott, le 08 Août 2008
DEKAALEM/RDNM
Le Président
Dr Mourtoudo Diop
dekaalemrdnm@ yahoo.fr
NJAHEE JOONI JOONI !
PARTEZ TOUT DE SUITE !
Nos officiers viennent encore de prouver que, putscher, est l'art dans lequel ils excellent. Ils ont la frénésie de gérer les transitions sans régler aucun problème politique, économique, culturel, social, environnemental, ni celui relatif aux droits de l'homme. Alors à quoi sert leurs transitions, sinon à bluffer ?
Ce coup d'état est de trop ! Nous le condamnons énergiquement. Nous demandons leurs auteurs de déguerpir tout de suite. Il est grand temps de laisser les civils gérer ce pays avec les hauts et les bas, étant donné que trente ans de pouvoir militaire ont été calamiteux et tragiques pour notre pays.
Les luttes opiniâtres de nos patriotes à l'échelle nationale et internationale ont conduit à la chute du régime dictatorial de Taya et à l'avènement du CMJD. Ce dernier a favorisé une certaine ouverture démocratique qui a été élargie après les élections de 2007.
La crise que nous venons de connaitre n'est pas apocalyptique.
C'est une crise de croissance inhérente à l'évolution de tout pays qui vient de se débarrasser des carcans despotiques. C'est dans cette crise que le peuple se forme, s'informe et se transforme. C'est dans l'affrontement dialectique des contradictions que la vérité arrive à triompher. Traiter notre peuple de cette façon, chaque fois que des tensions surgissent, c'est l'infantiliser.
L'arène démocratique n'est pas une caserne militaire. Ces héros du jour avaient choisi délibérément Monsieur Sidi, qui était politiquement vierge, ils lui ont confié le pouvoir afin de continuer dans l'ombre à tirer les marrons du feu. Ils étaient partis sans partir. Sidi que nous avons combattu violemment s'est engagé courageusement sur la voie de la solution de l'un de nos grands problèmes, à savoir, le retour des déportés.
Il a aussi dialogué directement avec les réfugiés, en Europe, aux USA et ailleurs. Avec lui, il n'y avait plus de tabous en Mauritanie. Tout pouvait être dit et écrit sans crainte. C'est le plus grand capital que nous risquons de perdre. Il a aussi suscité la loi incriminant l'esclavage.
Dès que les premières vagues de réfugiés commencent à arriver sur le sol national, des individus que nous ne connaissons pas encore, ont tenu à brouiller les pistes par l'assassinat de touristes français, et d'une française dans un restaurant à Nouakchott, par la fusillade à l'ambassade d'Israël et l'affrontement entre policiers et terroristes dans notre capitale.
Les récentes tensions entre la présidence, l'assemblée et le sénat ne visaient entre autres qu'à arrêter définitivement le retour des déportés mauritaniens qui effarouchent quelques individus hostiles au règlement de ce problème.
Cette effervescence politique téléguidée par des forces occultes ne visait aussi, qu'à créer une instabilité qui devait nécessairement conduire à l'avènement de ce putsch. Nous nous solidarisons avec toutes les formations politiques et les organisations des droits de l'homme mauritaniennes et internationales qui exigent la restauration de la légalité démocratique par :
- La libération de Sidi et de son premier ministre et leur rétablissement dans leurs fonctions.
- La sécurisation de son épouse, de ses enfants et la cessation des menaces sur la fondation KB qui ne constitue pas d'ailleurs pour nous un souci.
- Le refus des élections présidentielles anticipées etc.
Nous sommes opposés au Président Sidi et à son parti, mais, nous le combattons démocratiquement. Face à la gravité de cette situation et des conséquences imprévisibles qu'elle peut engendrer, nous avons décidé la création d'un Front Continental pour la Sauvegarde de la Démocratie (FCSD).
Car sur notre continent, en dépit de la célèbre conférence de La Baule en France, la démocratie n'est pas encore totalement acclimatée en Afrique.
Nous collaborerons inchaallah avec toutes les structures nationales, continentales qui se battent pour le respect des droits de l'homme, le triomphe de la démocratie, la liberté, la justice, l'égalité et le progrès.
Enfin, nous nous associons aux décisions prises par les instances internationales notamment l'Organisation des Nations Unies(ONU), l'Union Africaine(UA) , l'Union Européenne(UE) , la Ligue des Etats Arabes et les organisations en Mauritanie et ailleurs pour l'instauration d'une saine et non cosmétique démocratie.
NJAHEE JOONI JOONI !
Allah Akbar ! Allah ko Mawzo !
Nouakchott, le 08 Août 2008
DEKAALEM/RDNM
Le Président
Dr Mourtoudo Diop
dekaalemrdnm@ yahoo.fr