![De quoi accuse-t- on la Fondation Khatou Mint Boukhary ? De quoi accuse-t- on la Fondation Khatou Mint Boukhary ?](https://www.avomm.com/photo/art/default/984817-1229633.jpg?v=1289455162)
L’exagération n’a pas de limites. Que l’on sonne l’alarme pour mettre en doute un gouvernement peut paraître excessif, néanmoins acceptable puisqu’elle permet de revitaliser et d’endurcir la démocratie. Du reste, ce n’est pas une mauvaise chose dans la mesure où elle crée le climat favorable pour un gouvernement qui ressent l’ampleur de la tache et la nécessité d’une gouvernance à la mesure des attentes des citoyens.
L’expérience l’a heureusement prouvé : l’exécutif en les personnes du Président de la République et du 1er Ministre a réagi favorablement à ce dépôt qui a bien semblé prématuré. Le Premier Ministre a démissionné et a fait, par la même occasion, démissionner son équipe.
Ce bras de fer qui n’en fut pas un se dénoua heureusement, quoique nous demandions la constitution d’une équipe capable et solvable. Les prochains jours nous prouveront la volonté réelle du Président et de son Premier Ministre, mais la vague a passé, non sans chavirement.
Mais ce qui nous a choqué, c’est l’initiative des sénateurs qui sont partis à la vitesse supérieure pour mettre en doute la Fondation Khatou Mint Boukhari, institution non étatique impliquée dans le développement et l’aide sociale.
En réalité, cette Fondation récente a des acquis positifs innombrables. Citons l’aide précieuse apportée aux populations sinistrées de Tintane, du Gorgol, du Trarza et de Nouakchott pour nous limiter à cela.
Etait-ce une priorité de vouloir mettre à l’épreuve une brave femme qui combat la pauvreté et laisser de coté des problèmes cruciaux, par exemple la mauvaise gestion, la corruption et la gabegie qui battent de l’aile à tous les échelons de l’Etat. Pourquoi ne pas s’attaquer aux fameux Roumouz el vessad si tristement célèbres. Puisque nous y sommes, pourquoi ne pas déterrer des dizaines de dossiers fumants liés à la gestion d’un grand nombre de ministères et de projets vitaux dont l’argent est parti en fumée?
Pourtant, nous savons tous que c’est cet argent qui a fait pousser des milliers de villas somptueuses et des palais dans des petits villages de l’intérieur et nous en oublions.
Revenons à la raison et ne confondons pas les thèmes. Nos respectables parlementaires doivent se faire respecter.
Ahmed Vall Boumouzouna
source:cridem
L’expérience l’a heureusement prouvé : l’exécutif en les personnes du Président de la République et du 1er Ministre a réagi favorablement à ce dépôt qui a bien semblé prématuré. Le Premier Ministre a démissionné et a fait, par la même occasion, démissionner son équipe.
Ce bras de fer qui n’en fut pas un se dénoua heureusement, quoique nous demandions la constitution d’une équipe capable et solvable. Les prochains jours nous prouveront la volonté réelle du Président et de son Premier Ministre, mais la vague a passé, non sans chavirement.
Mais ce qui nous a choqué, c’est l’initiative des sénateurs qui sont partis à la vitesse supérieure pour mettre en doute la Fondation Khatou Mint Boukhari, institution non étatique impliquée dans le développement et l’aide sociale.
En réalité, cette Fondation récente a des acquis positifs innombrables. Citons l’aide précieuse apportée aux populations sinistrées de Tintane, du Gorgol, du Trarza et de Nouakchott pour nous limiter à cela.
Etait-ce une priorité de vouloir mettre à l’épreuve une brave femme qui combat la pauvreté et laisser de coté des problèmes cruciaux, par exemple la mauvaise gestion, la corruption et la gabegie qui battent de l’aile à tous les échelons de l’Etat. Pourquoi ne pas s’attaquer aux fameux Roumouz el vessad si tristement célèbres. Puisque nous y sommes, pourquoi ne pas déterrer des dizaines de dossiers fumants liés à la gestion d’un grand nombre de ministères et de projets vitaux dont l’argent est parti en fumée?
Pourtant, nous savons tous que c’est cet argent qui a fait pousser des milliers de villas somptueuses et des palais dans des petits villages de l’intérieur et nous en oublions.
Revenons à la raison et ne confondons pas les thèmes. Nos respectables parlementaires doivent se faire respecter.
Ahmed Vall Boumouzouna
source:cridem