Plus de 943 mauritaniens se sont mobilisés ce matin 14 août 2011 devant l’Ambassade de Mauritanie à Bruxelles sous une pluie battante pour dénoncer et demander l’arrêt immédiat du recensement . On note aussi la présence des coordinations de France et de l’Hollande.
Déclaration
Depuis bientôt trois mois, un événement dont on aurait bien voulu se passer occupe le devant de la scène de l’actualité politique dans notre pays. Il s’agit d’une opération de recensement ou d’enrôlement des populations qui cache mal ses intentions politiques d’exclusion et de marginalisation des populations noires.
L’organisation d’un recensement pour réactualiser le fichier d’état civil, en soi, est une opération administrative et technique utile. Mais, il est curieux de constater, de façon flagrante, que son instrumentalisation idéologique et politique a été bien perçue par les populations concernées et les acteurs politiques conscients de la radicalisation du système raciste et esclavagiste, lancée par le Président Mohamed Ould Abdel Aziz.
En effet, en dépit de nombreuses réactions, manifestations, protestations, dénonciations et indignations, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Mauritanie, Ould Abdoul Aziz a réitéré, par son discours du 5 août 2011, sa volonté de poursuivre le déroulement du recensement tant décrié et impopulaire, par ses intentions racistes.
Par cette opération de recensement, le président Mauritanien Mohamed Ould Abddoul Aziz et son gouvernement viennent rappeler à la communauté noire que la politique raciste et esclavagiste ne fléchira pas dans son objectif de réduire le poids démographique des populations noires. Transformer la minorité maure en majorité dans le pays, est la visée politique manifeste de cette opération.
Nous condamnons avec fermeté cette violation grave des droits fondamentaux des populations négro-africaines et exigeons en conséquence, l’arrêt immédiat du déroulement des opérations et invitons le président mauritanien à faire preuve de bon sens et de clairvoyance pour ne pas faire sombrer le pays dans une situation de crise aux conséquences incalculables.
Nous condamnons, par la même occasion, les violences, les brimades, les arrestations des militants de l’IRA dans leur lutte juste et courageuse pour l’éradication de l’esclavage dans notre pays.
Nous invitons les organisations mauritaniennes, la société civile, les leaders d’opinion, l’UE, l’ONU, l’Union Africaine, et les organismes de défense des droits humains à faire pression sur le gouvernement mauritanien pour exiger la cessation du déroulement de cette opération préjudiciable à la stabilité dans notre pays et dans la sous-région.
Bruxelles le 14 août 2011
La Coordination des Mauritaniens de Belgique
Source: Coordination Belgique
Déclaration
Depuis bientôt trois mois, un événement dont on aurait bien voulu se passer occupe le devant de la scène de l’actualité politique dans notre pays. Il s’agit d’une opération de recensement ou d’enrôlement des populations qui cache mal ses intentions politiques d’exclusion et de marginalisation des populations noires.
L’organisation d’un recensement pour réactualiser le fichier d’état civil, en soi, est une opération administrative et technique utile. Mais, il est curieux de constater, de façon flagrante, que son instrumentalisation idéologique et politique a été bien perçue par les populations concernées et les acteurs politiques conscients de la radicalisation du système raciste et esclavagiste, lancée par le Président Mohamed Ould Abdel Aziz.
En effet, en dépit de nombreuses réactions, manifestations, protestations, dénonciations et indignations, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Mauritanie, Ould Abdoul Aziz a réitéré, par son discours du 5 août 2011, sa volonté de poursuivre le déroulement du recensement tant décrié et impopulaire, par ses intentions racistes.
Par cette opération de recensement, le président Mauritanien Mohamed Ould Abddoul Aziz et son gouvernement viennent rappeler à la communauté noire que la politique raciste et esclavagiste ne fléchira pas dans son objectif de réduire le poids démographique des populations noires. Transformer la minorité maure en majorité dans le pays, est la visée politique manifeste de cette opération.
Nous condamnons avec fermeté cette violation grave des droits fondamentaux des populations négro-africaines et exigeons en conséquence, l’arrêt immédiat du déroulement des opérations et invitons le président mauritanien à faire preuve de bon sens et de clairvoyance pour ne pas faire sombrer le pays dans une situation de crise aux conséquences incalculables.
Nous condamnons, par la même occasion, les violences, les brimades, les arrestations des militants de l’IRA dans leur lutte juste et courageuse pour l’éradication de l’esclavage dans notre pays.
Nous invitons les organisations mauritaniennes, la société civile, les leaders d’opinion, l’UE, l’ONU, l’Union Africaine, et les organismes de défense des droits humains à faire pression sur le gouvernement mauritanien pour exiger la cessation du déroulement de cette opération préjudiciable à la stabilité dans notre pays et dans la sous-région.
Bruxelles le 14 août 2011
La Coordination des Mauritaniens de Belgique
Source: Coordination Belgique