
Les députés du FNDD qui boycottent, avec le président de l’Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir, la première session ordinaire 2008-2009 du Parlement ouverte avant-hier, ont tenu une conférence de presse dans les locaux de cette auguste institution.
Prenant la parole au nom de ses collègues, Moustapha Ould Bedredine, député UFP, dira que, «bien que cette session soit ordinaire et constitutionnelle, les députés du FNDD la boycottent à cause des conditions dans laquelle elle se tient et qui se caractérisent par le renversement et l’emprisonnement du Président démocratiquement élu, l’arrestation du Premier Ministre et de personnalités comme l’ancien ministre Isselmou Ould AbdelKader, la suspension des manifestations, l’usurpation des média publics, le limogeage des personnes ne soutenant pas le coup d’Etat du 6 août tel Mohamed Ely Ould Brahim et dit Dina, inspecteur au CSA, rayé de la fonction publique, sans oublié le durcissement des positions, le refus d’écouter les appels de la communauté internationale et de méditer la récente proposition du président Messaoud Ould Boulkheir pour une sortie de crise.»
Ould Bedredine poursuivra : «Que pouvons-nous faire dans cette session étant donné que nous ne pouvons pas, maintenant, jouer notre double rôle de législateur et de contrôle du gouvernement, sachant que le pays n’a pas de gouvernement: celui qui est en place est issu d’un coup d’Etat que nous ne reconnaissons pas car sans légitimité.»
Au sujet de la participation des sénateurs du FNDD, Ould Bedredine dira que «le FNDD a laissé le choix à ses sénateurs pour assister à cette session ordinaire et constitutionnelle pour servir la bonne cause.»
Interpellé par un journaliste pour savoir ce qu’ils répondraient à la rumeur circulant sur une éventuelle éviction du président de l’Assemblée nationale, M. Messaoud Ould Boulkheir, M. Ould Bedredine dira : «Il est impossible de destituer le président Messaoud car la Constitue stipule que le président de l’Assemblée nationale est élu pour un mandat de cinq ans.»
Et le député APP (parti de Mesaasoud), El Khalil Ould Teyib d’ajouter : «le président Messaoud est une ligne rouge à ne pas atteindre. Certes, autant ils ont déposé le président démocratiquement, autant ils peuvent destituer Messaoud mais nous leur disons de ne pas s’aventurer sur ce terrain-là car nous ne nous laisserons pas faire et nous ne les craignons pas.»
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Source: ANI
Prenant la parole au nom de ses collègues, Moustapha Ould Bedredine, député UFP, dira que, «bien que cette session soit ordinaire et constitutionnelle, les députés du FNDD la boycottent à cause des conditions dans laquelle elle se tient et qui se caractérisent par le renversement et l’emprisonnement du Président démocratiquement élu, l’arrestation du Premier Ministre et de personnalités comme l’ancien ministre Isselmou Ould AbdelKader, la suspension des manifestations, l’usurpation des média publics, le limogeage des personnes ne soutenant pas le coup d’Etat du 6 août tel Mohamed Ely Ould Brahim et dit Dina, inspecteur au CSA, rayé de la fonction publique, sans oublié le durcissement des positions, le refus d’écouter les appels de la communauté internationale et de méditer la récente proposition du président Messaoud Ould Boulkheir pour une sortie de crise.»
Ould Bedredine poursuivra : «Que pouvons-nous faire dans cette session étant donné que nous ne pouvons pas, maintenant, jouer notre double rôle de législateur et de contrôle du gouvernement, sachant que le pays n’a pas de gouvernement: celui qui est en place est issu d’un coup d’Etat que nous ne reconnaissons pas car sans légitimité.»
Au sujet de la participation des sénateurs du FNDD, Ould Bedredine dira que «le FNDD a laissé le choix à ses sénateurs pour assister à cette session ordinaire et constitutionnelle pour servir la bonne cause.»
Interpellé par un journaliste pour savoir ce qu’ils répondraient à la rumeur circulant sur une éventuelle éviction du président de l’Assemblée nationale, M. Messaoud Ould Boulkheir, M. Ould Bedredine dira : «Il est impossible de destituer le président Messaoud car la Constitue stipule que le président de l’Assemblée nationale est élu pour un mandat de cinq ans.»
Et le député APP (parti de Mesaasoud), El Khalil Ould Teyib d’ajouter : «le président Messaoud est une ligne rouge à ne pas atteindre. Certes, autant ils ont déposé le président démocratiquement, autant ils peuvent destituer Messaoud mais nous leur disons de ne pas s’aventurer sur ce terrain-là car nous ne nous laisserons pas faire et nous ne les craignons pas.»
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Source: ANI