
Bruxelles et Paris sont de nouveaux le théâtre d'une rude bataille de séduction entre les partisans de Sidi Ould Cheikh Abdallahi et les inconditionnels du général Ould Abdel Aziz. L'objectif pour les protagonistes est d'emporter le maximum d'adhésion en faveur ou contre la punition du régime militaire, avant la date butoir du 20 février 2009 qui devra sceller définitivement le sort de la Mauritanie.
En prélude à la réunion du groupe de contact pour la Mauritanie qui regroupe l'Union européenne, l'Union africaine, la Ligue arabe, la Conférence islamique, la Francophonie, l'ONU et les pays africains siégeant au sein du Conseil de sécurité, prévue à Paris le 20 février 2009, les partisans du général Mohamed Ould Abdel Aziz font la navette depuis plus d'une semaine entre la capitale française qui devra abriter la rencontre et Bruxelles où siègent les instances européennes.
De leur côté, les représentants du Front national pour la défense de la démocratie (Fndd) sensibilisent les délégations sur la solution de sortie de crise proposée par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Les partisans du HCE.
Le groupe parlementaire favorable au coup d'Etat militaire a rencontré plusieurs personnalités sensées avoir de l'influence sur l'issue de la rencontre du 20 février, dans une dernière tentative de démontrer l'importance des réalisations accomplies par le Haut Conseil d'Etat (HCE) au pouvoir depuis le coup d'Etat du 6 août 2008, notamment sa volonté à assurer un retour à l'ordre constitutionnel. Selon ces derniers, la communauté internationale devra évaluer les progrès réalisés avant de prendre des décisions qui risquent d'être perçues comme une escalade contre les autorités militaires de Nouakchott.
Ainsi, les partisans du général Mohamed Ould Abdel Aziz, même s'ils restent pessimistes, gardent l'espoir, forts de l'appui de la Ligue des Etats arabes et de la Conférence islamique farouchement opposées aux sanctions contre la Mauritanie. Ils craignent cependant fortement que les organisations de la communauté internationale, en l'absence de toute solution consensuelle, n'adoptent le principe des sanctions, en parfaite cohésion avec les décisions de l'Union africaine.
Selon une source proche des soutiens du HCE, l'application des sanctions n'aura pas une grande incidence sur la Mauritanie dans les quatre prochains mois, d'autant plus que le pays serait déjà en plein dans les élections présidentielles et lors de la première évaluation qui sera faite par rapport aux sanctions, la communauté internationale se rendra compte que la Mauritanie est retournée à l'ordre démocratique après le choix librement exprimé des populations sur l'homme qui devra présider à leurs destinées les cinq prochaines années.
Le FNDD.
Pour leur part, les alliés du président renversé, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, réunis au sein du Front national pour la défense de la démocratie (Fndd), semblent avoir la tâche moins difficile, fort du soutien de principe de la communauté internationale. Celle-ci, qui a toujours réclamé le retour à l'ordre constitutionnel, devra en toute logique, selon les observateurs, entériner les sanctions déjà prises par le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA contre la junte militaire au pouvoir en Mauritanie.
Aussi, se contentent-ils pour le moment de faire la promotion de la solution proposée par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, au cours de leurs rencontres avec les différents responsables européens. Auparavant, le Front avait annoncé le départ en Europe d'une forte délégation dont la mission est de pousser la communauté internationale à prononcer des sanctions contre les autorités actuelles.
Cette délégation serait conduite par l'ancien ministre Ahmed Ould Sidi Baba du parti ADIL et comprendrait trois parlementaires, Bedahiya Ould Esbaï de APP, Bâ Aliou Ibra de ADIL et Saleck Ould Sidi Mohamed de Tawassoul. Ils rejoindront sur place, le représentant spécial de Sidi Ould Cheikh Abdallahi auprès de la Commission européenne, Yahya Ould Kebd et l'ancien ministre des pêches Soumaré.
source : L'Authentique
via cridem
En prélude à la réunion du groupe de contact pour la Mauritanie qui regroupe l'Union européenne, l'Union africaine, la Ligue arabe, la Conférence islamique, la Francophonie, l'ONU et les pays africains siégeant au sein du Conseil de sécurité, prévue à Paris le 20 février 2009, les partisans du général Mohamed Ould Abdel Aziz font la navette depuis plus d'une semaine entre la capitale française qui devra abriter la rencontre et Bruxelles où siègent les instances européennes.
De leur côté, les représentants du Front national pour la défense de la démocratie (Fndd) sensibilisent les délégations sur la solution de sortie de crise proposée par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Les partisans du HCE.
Le groupe parlementaire favorable au coup d'Etat militaire a rencontré plusieurs personnalités sensées avoir de l'influence sur l'issue de la rencontre du 20 février, dans une dernière tentative de démontrer l'importance des réalisations accomplies par le Haut Conseil d'Etat (HCE) au pouvoir depuis le coup d'Etat du 6 août 2008, notamment sa volonté à assurer un retour à l'ordre constitutionnel. Selon ces derniers, la communauté internationale devra évaluer les progrès réalisés avant de prendre des décisions qui risquent d'être perçues comme une escalade contre les autorités militaires de Nouakchott.
Ainsi, les partisans du général Mohamed Ould Abdel Aziz, même s'ils restent pessimistes, gardent l'espoir, forts de l'appui de la Ligue des Etats arabes et de la Conférence islamique farouchement opposées aux sanctions contre la Mauritanie. Ils craignent cependant fortement que les organisations de la communauté internationale, en l'absence de toute solution consensuelle, n'adoptent le principe des sanctions, en parfaite cohésion avec les décisions de l'Union africaine.
Selon une source proche des soutiens du HCE, l'application des sanctions n'aura pas une grande incidence sur la Mauritanie dans les quatre prochains mois, d'autant plus que le pays serait déjà en plein dans les élections présidentielles et lors de la première évaluation qui sera faite par rapport aux sanctions, la communauté internationale se rendra compte que la Mauritanie est retournée à l'ordre démocratique après le choix librement exprimé des populations sur l'homme qui devra présider à leurs destinées les cinq prochaines années.
Le FNDD.
Pour leur part, les alliés du président renversé, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, réunis au sein du Front national pour la défense de la démocratie (Fndd), semblent avoir la tâche moins difficile, fort du soutien de principe de la communauté internationale. Celle-ci, qui a toujours réclamé le retour à l'ordre constitutionnel, devra en toute logique, selon les observateurs, entériner les sanctions déjà prises par le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA contre la junte militaire au pouvoir en Mauritanie.
Aussi, se contentent-ils pour le moment de faire la promotion de la solution proposée par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, au cours de leurs rencontres avec les différents responsables européens. Auparavant, le Front avait annoncé le départ en Europe d'une forte délégation dont la mission est de pousser la communauté internationale à prononcer des sanctions contre les autorités actuelles.
Cette délégation serait conduite par l'ancien ministre Ahmed Ould Sidi Baba du parti ADIL et comprendrait trois parlementaires, Bedahiya Ould Esbaï de APP, Bâ Aliou Ibra de ADIL et Saleck Ould Sidi Mohamed de Tawassoul. Ils rejoindront sur place, le représentant spécial de Sidi Ould Cheikh Abdallahi auprès de la Commission européenne, Yahya Ould Kebd et l'ancien ministre des pêches Soumaré.
source : L'Authentique
via cridem