
Le Forum des Organisations nationales de Droits Humains (FONADH), un collectif de plusieurs dizaines d’ONG mauritaniennes, a dénoncé dimanche, au cours d’une conférence de presse, des expropriations de terres de cultures dans la vallée du fleuve Sénégal (région du Brakna).
Ces actes "sont récurrents dans la vallée du fleuve ou les terres de cultures font l’objet de conflits entre les autochtones et des hommes d’affaires venus de Nouakchott, attirés par l’acquisition de propriétés", affirment les ONG.
Une politique "de chauvinisme d’Etat" encouragée par le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (déchu le 3 août 2005) grâce à laquelle "des administrateurs peu scrupuleux ont procédé, en violation de toutes les règles, à une distribution deterres ancestrales appartenant à des paysans sans défense, au profit d’hommes d’affaires, de civils et de militaires, qui ne les ont pas mis en valeur", préférant spéculer avec, selon les ONG.
Présent lors de la rencontre avec la presse, Mr Sy Moussa Harouna, sénateur suppléant du département de M’Bagne, déclare que toutes les démarches entreprises auprès des différentes autorités administratives régionales et même des autorités nationales en vue du règlement pacifique d’un cas d’expropriation de 300 hectares, propriété de plusieurs villages de cette circonscription administratives, sont demeurées infructueuses.
Parmi les villages victimes d’expropriation, certains devraient accueillir au cours des prochaines semaines des réfugiés rentrant du Sénégal, a révélé le collectif d’ONG.
Ces populations "n’auront plus d’espace vital" estime Sarr Mamadou, président du FONADH.
Pour Boubacar Ould Messaoud, président de SOS Esclave et membre du Comité national des droits de l’Homme (CNDH), ces expropriations récurrentes, représentent "une affaire grave dans une phase de tentative de consolidation de l’unité nationale. Des actes qui interpellent les autorités au plus haut niveau et tous les citoyens du pays".
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Source: afriquenligne
Nouakchott - 25/05/2008
Pana
(M) avomm
Ces actes "sont récurrents dans la vallée du fleuve ou les terres de cultures font l’objet de conflits entre les autochtones et des hommes d’affaires venus de Nouakchott, attirés par l’acquisition de propriétés", affirment les ONG.
Une politique "de chauvinisme d’Etat" encouragée par le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (déchu le 3 août 2005) grâce à laquelle "des administrateurs peu scrupuleux ont procédé, en violation de toutes les règles, à une distribution deterres ancestrales appartenant à des paysans sans défense, au profit d’hommes d’affaires, de civils et de militaires, qui ne les ont pas mis en valeur", préférant spéculer avec, selon les ONG.
Présent lors de la rencontre avec la presse, Mr Sy Moussa Harouna, sénateur suppléant du département de M’Bagne, déclare que toutes les démarches entreprises auprès des différentes autorités administratives régionales et même des autorités nationales en vue du règlement pacifique d’un cas d’expropriation de 300 hectares, propriété de plusieurs villages de cette circonscription administratives, sont demeurées infructueuses.
Parmi les villages victimes d’expropriation, certains devraient accueillir au cours des prochaines semaines des réfugiés rentrant du Sénégal, a révélé le collectif d’ONG.
Ces populations "n’auront plus d’espace vital" estime Sarr Mamadou, président du FONADH.
Pour Boubacar Ould Messaoud, président de SOS Esclave et membre du Comité national des droits de l’Homme (CNDH), ces expropriations récurrentes, représentent "une affaire grave dans une phase de tentative de consolidation de l’unité nationale. Des actes qui interpellent les autorités au plus haut niveau et tous les citoyens du pays".
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Source: afriquenligne
Nouakchott - 25/05/2008
Pana
(M) avomm