Dans un entretien qui parait aujourd’hui avec l’Agence Nouakchott-Info, le leader de l’opposition démocratique, Ahmed Ould Daddah, a lâché des révélations qui vont certainement raisonner comme une tempête et provoquer, peut-être, des fissures dans le camp opposé au putsch auquel son parti vient fraichement de se joindre.
Répondant à une question relative à la charte que vient de signer les partis du FNDD, des syndicats et une partie de la société civile, il a révélé que son parti ne l’a pas signée du fait qu’elle a été inspirée par l’ambassade des Etats-Unis en Mauritanie qui aurait même versé des incitations financières pour la faire adopter.
Autre point de discorde avec ses nouveaux alliés: l’avenir du président Ould Cheikh Abdellahi.
Ould Daddah s’oppose à ce qu’il joue le moindre rôle dans le dénouement de la crise. A moins, dit-il, qu’il se présente de nouveau à une éventuelle élection présidentielle…
On ne sait pas ce que sera la réaction des amis de Sidi, toujours est-il que la coordination déjà très difficile à réaliser entre le RFD et le FNDD risque de subir un coup mortel, au grand dam du pouvoir qui doit, à juste titre, jaser de voir son opposition se déchirer d’une telle manière. Ce qui certainement va beaucoup peser dans la coordination de ses efforts contre le régime.
En d’autres termes, cette dispersion des énergies affaiblit ce front, apparemment plus virtuel que réel, et arrange bien les affaires du régime qui cherche coûte que coûte à réussir son passage de force le 6 juin prochain. Elle discrédite également toute idée d’opposition au régime en place déjà très difficile à inculquer aux mauritaniens qui, en général, préfèrent se placer du bon côté, celui du pouvoir. Ce dernier continuant, en effet, de susciter l’intérêt et provoquer la peur.
Source: biladi.mr
Répondant à une question relative à la charte que vient de signer les partis du FNDD, des syndicats et une partie de la société civile, il a révélé que son parti ne l’a pas signée du fait qu’elle a été inspirée par l’ambassade des Etats-Unis en Mauritanie qui aurait même versé des incitations financières pour la faire adopter.
Autre point de discorde avec ses nouveaux alliés: l’avenir du président Ould Cheikh Abdellahi.
Ould Daddah s’oppose à ce qu’il joue le moindre rôle dans le dénouement de la crise. A moins, dit-il, qu’il se présente de nouveau à une éventuelle élection présidentielle…
On ne sait pas ce que sera la réaction des amis de Sidi, toujours est-il que la coordination déjà très difficile à réaliser entre le RFD et le FNDD risque de subir un coup mortel, au grand dam du pouvoir qui doit, à juste titre, jaser de voir son opposition se déchirer d’une telle manière. Ce qui certainement va beaucoup peser dans la coordination de ses efforts contre le régime.
En d’autres termes, cette dispersion des énergies affaiblit ce front, apparemment plus virtuel que réel, et arrange bien les affaires du régime qui cherche coûte que coûte à réussir son passage de force le 6 juin prochain. Elle discrédite également toute idée d’opposition au régime en place déjà très difficile à inculquer aux mauritaniens qui, en général, préfèrent se placer du bon côté, celui du pouvoir. Ce dernier continuant, en effet, de susciter l’intérêt et provoquer la peur.
Source: biladi.mr