
L’élection présidentielle de juin prochain présente-t-elle un enjeu majeur dans un contexte politique marqué par une crise face à laquelle aucune solution pour l’heure n’est encore trouvée ?
Les acteurs politiques notamment ceux du Front de défense de la démocratie refusent toujours d’avaliser une feuille de route tracée par la junte et continuent d’user de leurs moyens propres pour discréditer le processus que le HCE et ses soutiens ont mis en branle depuis 6 mois.
En même temps, le FNDD poursuit ses manœuvres diplomatiques pour barrer le chemin à une junte qui subit toujours la « colère » de la communauté internationale. Pour ne pas donner du temps et une force de nuisance au FNDD, la junte se concentre sur le front intérieur et multiplie les opérations de charme en direction du peuple.
Les boulets rouges contre le président renversé sont utilisés à tout bout de champ pour le « chahuter » et le réduire au silence. Des stéréotypes ont été même créés par les comédiens du théâtre populaire sur mesure pour le tourner en dérision.
Lors de sa tentative de retour à Nouakchott, la gendarmerie a exigé du président déchu de décliner son identité. Les médias officiels n’ont cessé de se faire l’écho de cette campagne acharnée contre l’homme que la communauté internationale reconnaît comme le dépositaire légitime des institutions démocratiques.
Le retour avorté d’Ould Cheikh Abdallahi n’est que l’expression de ce blocage utilisée par les partisans du putsch pour démoraliser un président auquel une large frange de la population croit encore. Une image que la junte veut étouffer définitivement.
Dans cette bataille, engagée contre l’ex-locataire du palais brun, devenu vulnérable et ayant été privé de ses documents de voyage, le chemin de retour reste parsemé d’embûches s’il n’est tout simplement miné par les zélateurs du HCE jurant de jeter sidi à la poubelle de l’histoire.
Pour le moment, la main des bailleurs de fonds, sert d’ange gardien à l’ancien président mauritanien qui, dans le cadre de son initiative de recherche d’une solution de sortie de crise, a marqué un point de plus.
Certains observateurs estiment que les propositions formulées par Sidi mais éludées par le junte viennent confirmer que le blocage ne se situe pas du côté de Sidioca mais bien du côté de la junte, en particulier le Général qui cherche à rester au pouvoir.
D’autres observateurs voient à travers l’initiative de Sidi une abdication et une concession qui risque de renforcer les arguments de la junte sur le nécessaire changement du paysage politique.
Dans les deux camps (Junte, FNDD) les choses sérieuses ne font que commencer. Pour le Général et ses soutiens, l’enjeu est dans les élections qui se préparent. Pour le FNDD, le plus important reste le verdict de la communauté internationale.
Le peuple, quant à lui, reste perplexe devant un scénario qui n’a pas encore dit son dernier mot. Wait and see !
Source: Le renovateur
Les acteurs politiques notamment ceux du Front de défense de la démocratie refusent toujours d’avaliser une feuille de route tracée par la junte et continuent d’user de leurs moyens propres pour discréditer le processus que le HCE et ses soutiens ont mis en branle depuis 6 mois.
En même temps, le FNDD poursuit ses manœuvres diplomatiques pour barrer le chemin à une junte qui subit toujours la « colère » de la communauté internationale. Pour ne pas donner du temps et une force de nuisance au FNDD, la junte se concentre sur le front intérieur et multiplie les opérations de charme en direction du peuple.
Les boulets rouges contre le président renversé sont utilisés à tout bout de champ pour le « chahuter » et le réduire au silence. Des stéréotypes ont été même créés par les comédiens du théâtre populaire sur mesure pour le tourner en dérision.
Lors de sa tentative de retour à Nouakchott, la gendarmerie a exigé du président déchu de décliner son identité. Les médias officiels n’ont cessé de se faire l’écho de cette campagne acharnée contre l’homme que la communauté internationale reconnaît comme le dépositaire légitime des institutions démocratiques.
Le retour avorté d’Ould Cheikh Abdallahi n’est que l’expression de ce blocage utilisée par les partisans du putsch pour démoraliser un président auquel une large frange de la population croit encore. Une image que la junte veut étouffer définitivement.
Dans cette bataille, engagée contre l’ex-locataire du palais brun, devenu vulnérable et ayant été privé de ses documents de voyage, le chemin de retour reste parsemé d’embûches s’il n’est tout simplement miné par les zélateurs du HCE jurant de jeter sidi à la poubelle de l’histoire.
Pour le moment, la main des bailleurs de fonds, sert d’ange gardien à l’ancien président mauritanien qui, dans le cadre de son initiative de recherche d’une solution de sortie de crise, a marqué un point de plus.
Certains observateurs estiment que les propositions formulées par Sidi mais éludées par le junte viennent confirmer que le blocage ne se situe pas du côté de Sidioca mais bien du côté de la junte, en particulier le Général qui cherche à rester au pouvoir.
D’autres observateurs voient à travers l’initiative de Sidi une abdication et une concession qui risque de renforcer les arguments de la junte sur le nécessaire changement du paysage politique.
Dans les deux camps (Junte, FNDD) les choses sérieuses ne font que commencer. Pour le Général et ses soutiens, l’enjeu est dans les élections qui se préparent. Pour le FNDD, le plus important reste le verdict de la communauté internationale.
Le peuple, quant à lui, reste perplexe devant un scénario qui n’a pas encore dit son dernier mot. Wait and see !
Source: Le renovateur