La fille du président renversé Mme Emal Mint Cheikh Abdallahi a indiqué au Quotidien Siraj ( édition du lundi 15 septembre) qu’elle n’avait pas rencontré son père Sidi Mohamed Ould Cheikh depuis le 6 août, qu’elle n’avait pas parlé avec lui, ni obtenu une information sûre le concernant.
Elle ajoute que tout ce qu’elle a pu trouver comme nouvelles du président séquestré, l’a été, grâce à ses amis qui étaient détenus avec lui et qui l’ont rassuré sur sa bonne santé, qu’il regarde la télévision et écoute la radio. Les dernières informations sur son père, elle les avait obtenues auprès de son excellence l’Ambassadeur de France accrédité à Nouakchott, qui a confirmé le bon état du chef de l’Etat assigné en résidence surveillée depuis 41 jours au palais des congrès de la capitale.
Mme Emal Mint Cheikh Abdallahi a précisé que quelque soit le sort de Généraux, qu’ils soient limogés ou non, le coup d’Etat était déjà planifié, et qu’il n y avait pas de crise, mais uniquement un groupe de députés liés au Bataillon de la Sécurité Présidentielle qui reçoit les ordres du Général Aziz.
La fille du président en otage souligne que les dits députés ont tenté tous les scenarii qui se présentent à eux, à commencer par le putsch parlementaire, mais qu’ils ont été surpris de ne plus compter dans leurs rangs que 23 députés. Elle précise également que la question de la "révolte populaire" était un fait certain et que son déroulement était prévu le 10 août 2008, avec le sit-in des éléments de "l’insurrection commandée" devant le palais présidentiel. Les présumés émeutiers devaient réclamer la démission du président …
Peut-être que les militaires avaient aussi l’intention de tirer le feu sur les manifestants pour engager la responsabilité du président sur ce qui arriverait…. Emal ajoute "devant cette situation , il n y avait plus d’autre solution devant le président de la République que de démettre ces officiers qui ne s’acquittent pas de leurs obligations comme il se doit et qui échouent dans leur traitement des dossiers relatifs à l’insécurité et le terrorisme…".
Mme Emal Mint Cheikh Abdallahi dit que la principale cause du coup d’Etat est la crainte du destin et la quête d’un espace d’un pouvoir plus puissant que celui délégué par le président légitime. Elle ajoute que les officiers ont vécu 20 ans sous l’anarchie sans qu’ils ne prennent pendant toute cette période des mesures pour engager des réformes.
A propos de l’enquête diligentée par les parlementaires rebelles contre la Fondation de sa mère Khattou Mint El Boukhary, Mme Emal estime qu’elle ne vise pas cette association au vrai sens du mot, mais au contraire, le président de la République en personne qui est un des outils du putsch et de ses moyens mis en œuvre.
Enfin, Emal Mint Cheikh Abdallahi a loué les énormes efforts et actions consentis par le Front National pour la Défense de la Démocratie, précisant qu’elle en fait partie et qu’elle s’y active. Elle a remercié Allah pour ce coup d’Etat qui selon elle "a permis de distinguer les patriotes, les nobles et militants de la légitimité des autres".
Alakhbar
Traduit par Med O. Med Lemine
via cridem
Elle ajoute que tout ce qu’elle a pu trouver comme nouvelles du président séquestré, l’a été, grâce à ses amis qui étaient détenus avec lui et qui l’ont rassuré sur sa bonne santé, qu’il regarde la télévision et écoute la radio. Les dernières informations sur son père, elle les avait obtenues auprès de son excellence l’Ambassadeur de France accrédité à Nouakchott, qui a confirmé le bon état du chef de l’Etat assigné en résidence surveillée depuis 41 jours au palais des congrès de la capitale.
Mme Emal Mint Cheikh Abdallahi a précisé que quelque soit le sort de Généraux, qu’ils soient limogés ou non, le coup d’Etat était déjà planifié, et qu’il n y avait pas de crise, mais uniquement un groupe de députés liés au Bataillon de la Sécurité Présidentielle qui reçoit les ordres du Général Aziz.
La fille du président en otage souligne que les dits députés ont tenté tous les scenarii qui se présentent à eux, à commencer par le putsch parlementaire, mais qu’ils ont été surpris de ne plus compter dans leurs rangs que 23 députés. Elle précise également que la question de la "révolte populaire" était un fait certain et que son déroulement était prévu le 10 août 2008, avec le sit-in des éléments de "l’insurrection commandée" devant le palais présidentiel. Les présumés émeutiers devaient réclamer la démission du président …
Peut-être que les militaires avaient aussi l’intention de tirer le feu sur les manifestants pour engager la responsabilité du président sur ce qui arriverait…. Emal ajoute "devant cette situation , il n y avait plus d’autre solution devant le président de la République que de démettre ces officiers qui ne s’acquittent pas de leurs obligations comme il se doit et qui échouent dans leur traitement des dossiers relatifs à l’insécurité et le terrorisme…".
Mme Emal Mint Cheikh Abdallahi dit que la principale cause du coup d’Etat est la crainte du destin et la quête d’un espace d’un pouvoir plus puissant que celui délégué par le président légitime. Elle ajoute que les officiers ont vécu 20 ans sous l’anarchie sans qu’ils ne prennent pendant toute cette période des mesures pour engager des réformes.
A propos de l’enquête diligentée par les parlementaires rebelles contre la Fondation de sa mère Khattou Mint El Boukhary, Mme Emal estime qu’elle ne vise pas cette association au vrai sens du mot, mais au contraire, le président de la République en personne qui est un des outils du putsch et de ses moyens mis en œuvre.
Enfin, Emal Mint Cheikh Abdallahi a loué les énormes efforts et actions consentis par le Front National pour la Défense de la Démocratie, précisant qu’elle en fait partie et qu’elle s’y active. Elle a remercié Allah pour ce coup d’Etat qui selon elle "a permis de distinguer les patriotes, les nobles et militants de la légitimité des autres".
Alakhbar
Traduit par Med O. Med Lemine
via cridem