
Il y eut d’abord l’affaire de l’agression physique contre notre confrère Mamouny Ould Mokhtar. Le RFD dont certains militants sont soupçonnés s’être attaqué au journaliste, qui couvrait une marche de l’Opposition, en fait porter la responsabilité aux organisateurs de la marche (FNDD).
Et comme cette affaire ne suffisait pas, une seconde dite du « communiqué du 5 mai » crée une atmosphère suspicieuse entre le parti de Tawassoul de Jemil Ould Mansour et l’UfP, qui préside le Fndd, à l’origine du communiqué indexant la françafrique dans l’avènement du putsch et ventant le «mérite» du diplomate américain en place à Nouakchott, qui s’y oppose encore. Les vieilles querelles idéologiques vont-elles refaire surface au risque d’affaiblir le Front?
Malgré le démenti de l’ambassade américaine disant que «l’Ambassade des Etats-Unis en Mauritanie (…) n’a jamais fourni d’appui financier direct aux partis politiques et aux organisations syndicales», déclaration faite en réponse aux révélations du leader de l’Opposition démocratique, Ahmed Ould Daddah, qui en faisait état dans un entretien accordé à Mamouny Ould Mokhtar, cette affaire continue d’attiser la discorde au sein de l’Opposition au putsch.
L’affaire alimente également des dissensions visibles sur la responsabilité de l’agression contre le journaliste en question. Les différentes parties (RFD et FNDD) se renvoient la balle.
Dans un premier communiqué sur cette affaire, le RFD récuse la responsabilité de certains de ses militants et parle d’un «organisateur » de la manifestation, c'est-à-dire le FNDD que préside actuellement l’Ufp. Mais ce n’est là que la partie visible de l’iceberg dans les incompréhensions qui semblent se dessiner au sein de cette Opposition au putsch.
En effet, le parti islamiste de Tawassoul ne s’est pas gêné de marquer sa désapprobation du communiqué du 5 mai publié au nom du FNDD accusant ce qu’il considère une implication des « réseaux de la Françafrique dans le coup d'Etat contre le Président démocratiquement élu » avant de se satisfaire de l’attitude de l’ambassadeur américain dans son Opposition au putsch du 6 août 2008.
Or, c’est sur ce dernier point que le parti islamiste, farouchement opposé au rôle de l’Administration américaine dans le monde, et plus particulièrement sous le mandat de Bush, semble être irrité par le communiqué dont le parti de Mohamed Ould Maouloud, président en exercice du Fndd, serait le rédacteur principal. L’Ufp n’en aurait pas référé aux autres formations du FNDD ; en tout cas pas au parti de Jemil Ould Mansour qui en conteste aujourd’hui le contenu.
Cette seconde affaire révèle le manque de coordination du Front national pour la défense de la démocratie sur des questions stratégiques comme les relations internationales. Tout comme elle révèle la disparité idéologique de ces formations malgré leur refus du putsch du 6 août 2008.
Si d’un côté, l’on y voit, d’une part, une accusation sans ambages contre la France et plusieurs pays africains accusés d’avoir même suscité le coup d’Etat en Mauritanie, une vision souvent défendue par le président de l’Ufp, Mohamed Ould Maouloud, la cour faite à l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott n’est pas, par ailleurs, du goût des Islamistes.
A ces anomalies, il faut aussi ajouter des déclarations contradictoires sur la presse en général dont le président du parti Tawassoul s’est démarqué estimant que la commission communication du FNDD ne fait pas porter à la presse la responsabilité des déclarations relayées au sujet de l’affaire de la tentative de l’ambassadeur américain de «financer» l’Opposition au putsch.
JD
Source: quotidien nouakchott VIA Cridem
Et comme cette affaire ne suffisait pas, une seconde dite du « communiqué du 5 mai » crée une atmosphère suspicieuse entre le parti de Tawassoul de Jemil Ould Mansour et l’UfP, qui préside le Fndd, à l’origine du communiqué indexant la françafrique dans l’avènement du putsch et ventant le «mérite» du diplomate américain en place à Nouakchott, qui s’y oppose encore. Les vieilles querelles idéologiques vont-elles refaire surface au risque d’affaiblir le Front?
Malgré le démenti de l’ambassade américaine disant que «l’Ambassade des Etats-Unis en Mauritanie (…) n’a jamais fourni d’appui financier direct aux partis politiques et aux organisations syndicales», déclaration faite en réponse aux révélations du leader de l’Opposition démocratique, Ahmed Ould Daddah, qui en faisait état dans un entretien accordé à Mamouny Ould Mokhtar, cette affaire continue d’attiser la discorde au sein de l’Opposition au putsch.
L’affaire alimente également des dissensions visibles sur la responsabilité de l’agression contre le journaliste en question. Les différentes parties (RFD et FNDD) se renvoient la balle.
Dans un premier communiqué sur cette affaire, le RFD récuse la responsabilité de certains de ses militants et parle d’un «organisateur » de la manifestation, c'est-à-dire le FNDD que préside actuellement l’Ufp. Mais ce n’est là que la partie visible de l’iceberg dans les incompréhensions qui semblent se dessiner au sein de cette Opposition au putsch.
En effet, le parti islamiste de Tawassoul ne s’est pas gêné de marquer sa désapprobation du communiqué du 5 mai publié au nom du FNDD accusant ce qu’il considère une implication des « réseaux de la Françafrique dans le coup d'Etat contre le Président démocratiquement élu » avant de se satisfaire de l’attitude de l’ambassadeur américain dans son Opposition au putsch du 6 août 2008.
Or, c’est sur ce dernier point que le parti islamiste, farouchement opposé au rôle de l’Administration américaine dans le monde, et plus particulièrement sous le mandat de Bush, semble être irrité par le communiqué dont le parti de Mohamed Ould Maouloud, président en exercice du Fndd, serait le rédacteur principal. L’Ufp n’en aurait pas référé aux autres formations du FNDD ; en tout cas pas au parti de Jemil Ould Mansour qui en conteste aujourd’hui le contenu.
Cette seconde affaire révèle le manque de coordination du Front national pour la défense de la démocratie sur des questions stratégiques comme les relations internationales. Tout comme elle révèle la disparité idéologique de ces formations malgré leur refus du putsch du 6 août 2008.
Si d’un côté, l’on y voit, d’une part, une accusation sans ambages contre la France et plusieurs pays africains accusés d’avoir même suscité le coup d’Etat en Mauritanie, une vision souvent défendue par le président de l’Ufp, Mohamed Ould Maouloud, la cour faite à l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott n’est pas, par ailleurs, du goût des Islamistes.
A ces anomalies, il faut aussi ajouter des déclarations contradictoires sur la presse en général dont le président du parti Tawassoul s’est démarqué estimant que la commission communication du FNDD ne fait pas porter à la presse la responsabilité des déclarations relayées au sujet de l’affaire de la tentative de l’ambassadeur américain de «financer» l’Opposition au putsch.
JD
Source: quotidien nouakchott VIA Cridem