
Monsieur François Soudan, de l'hebdomadaire Jeune Afrique était ce matin sur Radio France International (rfi) pour présenter l'interview que son journal rendra publique demain et qui était faite avec le Ministre français des Affaires Etrangères et Européennes, Monsieur Bernard Kouchner. Pour le Ministre français "le Général Abdel Aziz doit démissionner, au moins 45 jours avant les élections présidentielles s'il souhaite s'y présenter et le Président Abdallahi, qui est le seul légitime doit diriger la transition, tout en acceptant de passer la main. C'est dit-il le meilleur compromis possible".
Comme nous le révélions sur For-Mauritania, il y a deux jours, Bernard Kouchner avait fait part d'un nouveau plan que l'Union Africaine présenterait lors de son prochain Conseil de Paix et de Sécurité (CPS), qui se tient à Addis Abeba après demain, mardi 24, qui prévoit le retour du Président élu au pouvoir pour superviser les élections présidentielles. La Junte aurait déjà opposé une fin de non recevoir. Le Ministre français aurait prévenu que si la Junte refuse les solutions de sortie de crise acceptables, elle s'exposerait à des sanctions de la part de la Communauté Internationale qui se retrouvera à la fin du mois de mars au sein du Groupe International de Contact.
Nous rappelons que le Président de la République a présenté une solution de sortie de crise articulée autour de quatre points:
" 1- La mise en échec du coup d’état, par l’éloignement de l’armée de la scène politique. Celle-ci devra se consacrer à ses missions primordiales, à savoir la défense de l’intégrité territoriale, la garantie de la sécurité et l’assistance à l’application de la loi ;
2- La restauration des institutions légitimes issues des élections de 2006 et 2007 dans leurs missions constitutionnelles, à travers le rétablissement du Président de la République dans la plénitude de ses prérogatives et l’exercice par lui de ses fonctions, conformément à la Constitution ;
3- Le recours à la Constitution comme référence dans le traitement des différentes questions nationales ;
4- Une fois les trois points précédents réalisés, je m’emploierai, en ma qualité de Président de la République, à la mise en œuvre des recommandations auxquelles la classe politique sera parvenue, y compris l’organisation d’élections législatives et présidentielles anticipées."
(Extrait du discours du Président lu au meeting du 22 janvier à Nouakchott).
Source: formauritania
Comme nous le révélions sur For-Mauritania, il y a deux jours, Bernard Kouchner avait fait part d'un nouveau plan que l'Union Africaine présenterait lors de son prochain Conseil de Paix et de Sécurité (CPS), qui se tient à Addis Abeba après demain, mardi 24, qui prévoit le retour du Président élu au pouvoir pour superviser les élections présidentielles. La Junte aurait déjà opposé une fin de non recevoir. Le Ministre français aurait prévenu que si la Junte refuse les solutions de sortie de crise acceptables, elle s'exposerait à des sanctions de la part de la Communauté Internationale qui se retrouvera à la fin du mois de mars au sein du Groupe International de Contact.
Nous rappelons que le Président de la République a présenté une solution de sortie de crise articulée autour de quatre points:
" 1- La mise en échec du coup d’état, par l’éloignement de l’armée de la scène politique. Celle-ci devra se consacrer à ses missions primordiales, à savoir la défense de l’intégrité territoriale, la garantie de la sécurité et l’assistance à l’application de la loi ;
2- La restauration des institutions légitimes issues des élections de 2006 et 2007 dans leurs missions constitutionnelles, à travers le rétablissement du Président de la République dans la plénitude de ses prérogatives et l’exercice par lui de ses fonctions, conformément à la Constitution ;
3- Le recours à la Constitution comme référence dans le traitement des différentes questions nationales ;
4- Une fois les trois points précédents réalisés, je m’emploierai, en ma qualité de Président de la République, à la mise en œuvre des recommandations auxquelles la classe politique sera parvenue, y compris l’organisation d’élections législatives et présidentielles anticipées."
(Extrait du discours du Président lu au meeting du 22 janvier à Nouakchott).
Source: formauritania