
Les putschistes
De Moctar à Sidi jamais encore certaines questions qui tiennent de lignes de crêtes de revendications d’avant-garde nationale n’ont trouvé de réponses aussi claires que certaines résolutions des EGD. Ces solutions améliorent l’édifice constitutionnel et trouvent un retentissement favorable dans la fortification et le renforcement d’un vivre ensemble osmotique et inclusif, ce n’est pas rien. Ces résolutions vont–elles rester longtemps dans l’arrière cour de l’arsenal politique pour servir de décor au populisme de circonstance ?
On veut bien croire que la volonté de refonte de la constitution, l’ « équalisation » des langues, le partage du pouvoir et j’en passe, ne peuvent pas servir de planchettes pour surfer à volonté sur l’avenir politique de la République Islamique de Mauritanie. Certains, parmi les soi-disant progressistes voient d’un mauvais œil cette tendance à redresser le tir car ils sont partisans d’un républicanisme jacobin à la mauritanienne qui dénie toute émergence socioculturelle autre que cette majorité d’ailleurs à inventer, car la réalité est autre à côté de la théorie de l’ensemble qui ignore ou refuse ses propres parties.
Exactement, certain dont l’actuel président algérien avait bien dit « on me passera sur le corps plutôt que de laisser le kabyle devenir une langue officielle. » je cite Albert Memmi dans Portrait du décolonisé. Pourquoi ce raccourci d’une zoumhour à l’autre, uniquement par la similitude des revendications de part et d’autre dans la même union du Maghreb arabe, mais aussi parce que beaucoup s’abreuvent à la même fontaine idéologique que le pourfendeur du coup d’Etat de chez nous quand il en mijote constitutionnellement à vie !! Et Gaza sous les décombres, ce discours chauvin et raciste n’est d’un quelconque secours à la Palestine embastillée par cet autre peuple qui gémissait dans la machine macabre de l’holocauste, décidément l’humanisme décadent s’entête et s’enracine.
La politique c’est compliqué ! bien sûr la Mauritanie, ce n’est pas l’Algérie et ce n’est pas non plus le Sénégal ou le Burkina, mais si nous avons la capacité de résoudre certaines équations avant les autres, malgré la complexité des situations, c’est bien. Nous servirons de référent pour les autres ou pas du tout. Bien sûr que les mêmes problèmes se posent ailleurs avec d’autres réalités propres.
Les gains des EGD sont certes louables, mais l’autre étape, celle de la révision réelle de la constitution et de l’application dans les faits relèvent d’un autre parcours du combattant, en réalité sommes nous à l’abri définitif de mouvement rectificatif comme en raffole le jargon local ? La corruption est devenue un phénomène génétique tout comme son code en est établi avec les modalités de transmission bien rodées, et les coups d’Etats s’y apparentent ? Ce qui est sûr le « yar koma », ce vent chaud qui assèche les mares, respecte son mouvement cyclique de façon sempiternelle, à nous de définir le nouveau code génétique de gouvernance.
Thierno Tandia
Massy-France
On veut bien croire que la volonté de refonte de la constitution, l’ « équalisation » des langues, le partage du pouvoir et j’en passe, ne peuvent pas servir de planchettes pour surfer à volonté sur l’avenir politique de la République Islamique de Mauritanie. Certains, parmi les soi-disant progressistes voient d’un mauvais œil cette tendance à redresser le tir car ils sont partisans d’un républicanisme jacobin à la mauritanienne qui dénie toute émergence socioculturelle autre que cette majorité d’ailleurs à inventer, car la réalité est autre à côté de la théorie de l’ensemble qui ignore ou refuse ses propres parties.
Exactement, certain dont l’actuel président algérien avait bien dit « on me passera sur le corps plutôt que de laisser le kabyle devenir une langue officielle. » je cite Albert Memmi dans Portrait du décolonisé. Pourquoi ce raccourci d’une zoumhour à l’autre, uniquement par la similitude des revendications de part et d’autre dans la même union du Maghreb arabe, mais aussi parce que beaucoup s’abreuvent à la même fontaine idéologique que le pourfendeur du coup d’Etat de chez nous quand il en mijote constitutionnellement à vie !! Et Gaza sous les décombres, ce discours chauvin et raciste n’est d’un quelconque secours à la Palestine embastillée par cet autre peuple qui gémissait dans la machine macabre de l’holocauste, décidément l’humanisme décadent s’entête et s’enracine.
La politique c’est compliqué ! bien sûr la Mauritanie, ce n’est pas l’Algérie et ce n’est pas non plus le Sénégal ou le Burkina, mais si nous avons la capacité de résoudre certaines équations avant les autres, malgré la complexité des situations, c’est bien. Nous servirons de référent pour les autres ou pas du tout. Bien sûr que les mêmes problèmes se posent ailleurs avec d’autres réalités propres.
Les gains des EGD sont certes louables, mais l’autre étape, celle de la révision réelle de la constitution et de l’application dans les faits relèvent d’un autre parcours du combattant, en réalité sommes nous à l’abri définitif de mouvement rectificatif comme en raffole le jargon local ? La corruption est devenue un phénomène génétique tout comme son code en est établi avec les modalités de transmission bien rodées, et les coups d’Etats s’y apparentent ? Ce qui est sûr le « yar koma », ce vent chaud qui assèche les mares, respecte son mouvement cyclique de façon sempiternelle, à nous de définir le nouveau code génétique de gouvernance.
Thierno Tandia
Massy-France