
Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD, principal parti de l'opposition mauritanienne) ne siègera pas dans le premier gouvernement formé par le Haut Conseil d'Etat (HCE), junte militaire dirigée depuis le putsch du 6 août dernier par le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
La participation du RFD au gouvernement était donnée pour "hautement probable" la semaine dernière par son président, Ahmed Ould Daddah. Sa défection du RFD est aujourd'hui justifiée par la non-satisfaction de deux conditions préalables avant tout engagement aux côtés du pouvoir militaire dans le cadre d'une nouvelle transition en Mauritanie.
Ces conditions concernent la communication, par le pouvoir, d'une feuille de route assortie d'un calendrier électoral, ainsi que la neutralité et la non-participation des membres de la junte à la prochaine élection présidentielle, a indiqué le directeur de la communication du RFD, Limam Ahmed.
Sur le premier point, la junte préfère procéder à la formation du gouvernement qui va s'atteler à l'élaboration d'un calendrier électoral.
Quant à la question liée à la neutralité et à la candidature des membres du HCE, elle n'a pas encore été discutée au sein de l'instance assumant le pouvoir exécutif en Mauritanie.
Ahmed ould Daddah, président du RFD et chef de file institutionnel de l'opposition démocratique, a été longuement reçu dimanche et lundi par le général Aziz, nouvel homme fort du pays. Deux audiences à l'issue desquelles les divergences n'ont pas été dépassées, estiment les observateurs.
L'Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la réconciliation (AJD/MR) réserve encore sa réponse quant à une éventuelle participation au futur gouvernement. Quant au parti HATEM (dirigé par Saleh Ould Hannena), il a annoncé sa participation depuis plusieurs jours.
Le refus de RFD de siéger au nouveau gouvernement, dont la composition est attendue au cours des prochains jours, présente le risque d'accentuer l'isolement du pouvoir militaire, soulignent les mêmes observateurs.
Nouakchott - 25/08/2008
La participation du RFD au gouvernement était donnée pour "hautement probable" la semaine dernière par son président, Ahmed Ould Daddah. Sa défection du RFD est aujourd'hui justifiée par la non-satisfaction de deux conditions préalables avant tout engagement aux côtés du pouvoir militaire dans le cadre d'une nouvelle transition en Mauritanie.
Ces conditions concernent la communication, par le pouvoir, d'une feuille de route assortie d'un calendrier électoral, ainsi que la neutralité et la non-participation des membres de la junte à la prochaine élection présidentielle, a indiqué le directeur de la communication du RFD, Limam Ahmed.
Sur le premier point, la junte préfère procéder à la formation du gouvernement qui va s'atteler à l'élaboration d'un calendrier électoral.
Quant à la question liée à la neutralité et à la candidature des membres du HCE, elle n'a pas encore été discutée au sein de l'instance assumant le pouvoir exécutif en Mauritanie.
Ahmed ould Daddah, président du RFD et chef de file institutionnel de l'opposition démocratique, a été longuement reçu dimanche et lundi par le général Aziz, nouvel homme fort du pays. Deux audiences à l'issue desquelles les divergences n'ont pas été dépassées, estiment les observateurs.
L'Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la réconciliation (AJD/MR) réserve encore sa réponse quant à une éventuelle participation au futur gouvernement. Quant au parti HATEM (dirigé par Saleh Ould Hannena), il a annoncé sa participation depuis plusieurs jours.
Le refus de RFD de siéger au nouveau gouvernement, dont la composition est attendue au cours des prochains jours, présente le risque d'accentuer l'isolement du pouvoir militaire, soulignent les mêmes observateurs.
Nouakchott - 25/08/2008