![Il s’accroche au pouvoir Il s’accroche au pouvoir](https://www.avomm.com/photo/art/default/1066770-1351643.jpg?v=1289452696)
La junte mauritanienne ne déroge pas à ses méthodes : elle a encore fait mâter la cohorte de manifestants qui lui sont hostiles, en les dispersant à coup de gaz lacrymogènes et de matraques mardi dernier. En fait, c’est un spectacle devenu banal à Nouakchott depuis le coup d’Etat qui a renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi le 6 août 2008.
Depuis leur forfait, antidémocratique, le général Mohamed Ould Abdel Aziz et ses hommes, contre vents et marées, s’accrochent et se maintiennent au pouvoir, en faisant ouvertement et hautainement fi de l’opinion nationale et internationale. On a beau agiter à leur encontre l’épouvantail des sanctions financières et diplomatiques, les nouveaux maîtres de Nouakchott demeurent stoïques. Idem face aux menaces d’isolement de leur pays du reste du monde.
En clair, la seule action qui puisse leur faire peur, c’est, sans doute, la perspective d’une intervention armée de la communauté internationale. A Anjouan, les soldats de l’Union africaine (UA) avaient bien délogé de l’île le colonel Mohamed Bacar et ses gorilles courant premier trimestre de l’année en cours.
Mais à Nouakchott, on est convaincu de la pertinence de l’adage qui dit qu’« autre pays, autre mœurs » : en effet, les militaires savent très bien que l’UA ne fera jamais usage de la force contre eux. La Mauritanie, ce n’est pas Anjouan : la superficie et surtout la localisation géographique de leur pays font qu’il est difficile d’entreprendre et de réussir toute action armée contre la junte sans courir le risque de créer un véritable bourbier, d’où les soldats de la démocratie ne sortiront pas indemnes.
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Source: grioo
(M) avomm
Depuis leur forfait, antidémocratique, le général Mohamed Ould Abdel Aziz et ses hommes, contre vents et marées, s’accrochent et se maintiennent au pouvoir, en faisant ouvertement et hautainement fi de l’opinion nationale et internationale. On a beau agiter à leur encontre l’épouvantail des sanctions financières et diplomatiques, les nouveaux maîtres de Nouakchott demeurent stoïques. Idem face aux menaces d’isolement de leur pays du reste du monde.
En clair, la seule action qui puisse leur faire peur, c’est, sans doute, la perspective d’une intervention armée de la communauté internationale. A Anjouan, les soldats de l’Union africaine (UA) avaient bien délogé de l’île le colonel Mohamed Bacar et ses gorilles courant premier trimestre de l’année en cours.
Mais à Nouakchott, on est convaincu de la pertinence de l’adage qui dit qu’« autre pays, autre mœurs » : en effet, les militaires savent très bien que l’UA ne fera jamais usage de la force contre eux. La Mauritanie, ce n’est pas Anjouan : la superficie et surtout la localisation géographique de leur pays font qu’il est difficile d’entreprendre et de réussir toute action armée contre la junte sans courir le risque de créer un véritable bourbier, d’où les soldats de la démocratie ne sortiront pas indemnes.
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Source: grioo
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