Quatre jours après un régime de semi liberté accordé au président renversé de Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, une intense activité diplomatique est déployée à Nouakchott en vue de trouver une solution à la crise politique et institutionnelle qui prévaut en Mauritanie depuis plusieurs mois.
Ainsi, lundi après-midi, le chef de la junte au pouvoir depuis le 6 août dernier, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu en audience une délégation des ambassadeurs de pays membres de l’Union européenne (UE) accrédités à Nouakchott, conduite par l’ambassadeur de France, Michel Vandepoorter, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.
La même délégation européenne a rencontré quelques heures plus tard Ahmed Ould Daddah, le chef de file institutionnel de l’opposition, avec au menu la recherche d’une solution de sortie de crise.
Une visite des ambassadeurs européens est également annoncée à Lemden au cours des prochaines heures, pour rencontrer le président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et échanger autour du même sujet.
Par ailleurs, depuis son arrivée dans sa nouvelle résidence, le président déchu a reçu la visite de nombreuses personnalités nationales et étrangères et s’est entretenu au téléphone avec le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, le président burkinabé, Blaise Compaoré, le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, entre autres.
A propos d’une possible solution de sortie de crise, le quotidien Biladi du mardi révèle un scénario envisagé et qui donnerait "un rôle important aux présidents des deux chambres du Parlement, une courte transition sans le président renversé et sans les militaires".
Au programme des prochaines journées nationales de concertation, figure un débat sur des amendements constitutionnels en vue d’un rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif pour un rôle plus important du Parlement.
Cette intense activité est notée à quatre jours de l’expiration d’un ultimatum donné à la Mauritanie par l’Union européenne, qui brandit la menace de sanctions contre le pays, au cas où l'ordre constitutionnel ne serait pas rétabli dans le pays.
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PANA
Ainsi, lundi après-midi, le chef de la junte au pouvoir depuis le 6 août dernier, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu en audience une délégation des ambassadeurs de pays membres de l’Union européenne (UE) accrédités à Nouakchott, conduite par l’ambassadeur de France, Michel Vandepoorter, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.
La même délégation européenne a rencontré quelques heures plus tard Ahmed Ould Daddah, le chef de file institutionnel de l’opposition, avec au menu la recherche d’une solution de sortie de crise.
Une visite des ambassadeurs européens est également annoncée à Lemden au cours des prochaines heures, pour rencontrer le président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et échanger autour du même sujet.
Par ailleurs, depuis son arrivée dans sa nouvelle résidence, le président déchu a reçu la visite de nombreuses personnalités nationales et étrangères et s’est entretenu au téléphone avec le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, le président burkinabé, Blaise Compaoré, le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, entre autres.
A propos d’une possible solution de sortie de crise, le quotidien Biladi du mardi révèle un scénario envisagé et qui donnerait "un rôle important aux présidents des deux chambres du Parlement, une courte transition sans le président renversé et sans les militaires".
Au programme des prochaines journées nationales de concertation, figure un débat sur des amendements constitutionnels en vue d’un rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif pour un rôle plus important du Parlement.
Cette intense activité est notée à quatre jours de l’expiration d’un ultimatum donné à la Mauritanie par l’Union européenne, qui brandit la menace de sanctions contre le pays, au cas où l'ordre constitutionnel ne serait pas rétabli dans le pays.
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