
Selon le site d'information en ligne, "Taquadoumy", des sources familiales ont confirmé la libération de l'ancien ministre et prisonnier d'opinion, Monsieur Isselmou Ould Abdel Kader. Cette libération serait totale et sans conditions. For-Mauritania salue la libération du combattant de la libre expression et loue son courage et sa ténacité. Elle considère cette libération comme étant un pas dans la bonne direction mais rappelle qu'ils sont nombreux ceux qui moisissent dans les geôles du Général limogé pour délit d'opinion ou d'opposition au Coup d'Etat. Elle rappelle aussi que le Président que les Mauritaniens avaient élu pour les diriger est toujours en résidence surveillée et empêché d'exercer ses prérogatives constitutionnelles.
Les putschistes avaient incarcéré Ould Abdel Kader à la suite de sa participation à un débat télévisé organisé par la chaîne officielle et au cours duquel il avait adressé de sévères critiques au Général limogé le mettant devant ses responsabilités quant à la fabrication de la crise actuelle.Il qualifia aussi le BAtaillon de SEcurité Présidentiel de milice attachée plus à la personne du Général limogé qu'au corps de l'Armée nationale.
Il faut rappeler que des informations ont circulé hier et aujourd'hui à propos de l'imminence de cette libération et que cette dernière aurait été "offerte" au Président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), Monsieur Ahmed Ould Daddah, après qu'il se soit longuement entretenu avec le Général limogé. C'est là une façon bien particulière de rendre justice et qui caractérise la Junte usurpatrice. Les détenus, surtout ceux d'opinion, sont une monnaie d'échange et de marchandage entre les mains des putschistes. A l'instar des postes et positions administratives, la libération, tout comme l'arrestation, est devenue une variable d'ajustement, une faveur, une récompense qu'on offre à tel ou tel courtisan ou laudateur.
Cela en absence de toute considération pour les questions de procédure judiciaire. On se rappelle le "mange de ce riz et je te libère!", lancé,comme une bravade, par le Général limogé en direction de l'un de ses prisonniers du moment qui se trouve être le Premier Ministre en exercice de la République Islamique de Mauritanie.
For-Mauritania saisit cette occasion pour adresser ses vives félicitations à Monsieur le Ministre Isselmou Ould Abdel Kader et à ses proches. Elle lui dit qu'elle n'oubliera jamais sa déclaration "plutôt la potence que de demander pardon pour avoir exprimé une opinion". Elle remercie, en son nom, les centaines de Mauritaniens et d'étrangers, élus, ministre, fonctionnaires, expatriés ou simples citoyens qui avaient répondu à l'appel qu'elle avait lancé pour défendre la liberté d'expression en Mauritanie et en solidarité avec Ould Abdel Kader.
For-Mauritania réaffirme ici que le combat est loin d'être terminé. Il y a encore le Président de la République qui est en résidence surveillée et empêché d'exercer les fonctions pour lesquelles les Mauritaniens l'avaient élu. Il y a encore nombre de dirigeant du Front et d'opposants au Coup d'Etat derrière les barreaux. Il y a encore le Capitaine Sidi Ould Deich "amené vers une destination inconnue" pour s'être levé et avoir dit non au renversement de la légalité. Ne l'oublions pas.Ne les oublions pas.
For Mauritania
Les putschistes avaient incarcéré Ould Abdel Kader à la suite de sa participation à un débat télévisé organisé par la chaîne officielle et au cours duquel il avait adressé de sévères critiques au Général limogé le mettant devant ses responsabilités quant à la fabrication de la crise actuelle.Il qualifia aussi le BAtaillon de SEcurité Présidentiel de milice attachée plus à la personne du Général limogé qu'au corps de l'Armée nationale.
Il faut rappeler que des informations ont circulé hier et aujourd'hui à propos de l'imminence de cette libération et que cette dernière aurait été "offerte" au Président du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), Monsieur Ahmed Ould Daddah, après qu'il se soit longuement entretenu avec le Général limogé. C'est là une façon bien particulière de rendre justice et qui caractérise la Junte usurpatrice. Les détenus, surtout ceux d'opinion, sont une monnaie d'échange et de marchandage entre les mains des putschistes. A l'instar des postes et positions administratives, la libération, tout comme l'arrestation, est devenue une variable d'ajustement, une faveur, une récompense qu'on offre à tel ou tel courtisan ou laudateur.
Cela en absence de toute considération pour les questions de procédure judiciaire. On se rappelle le "mange de ce riz et je te libère!", lancé,comme une bravade, par le Général limogé en direction de l'un de ses prisonniers du moment qui se trouve être le Premier Ministre en exercice de la République Islamique de Mauritanie.
For-Mauritania saisit cette occasion pour adresser ses vives félicitations à Monsieur le Ministre Isselmou Ould Abdel Kader et à ses proches. Elle lui dit qu'elle n'oubliera jamais sa déclaration "plutôt la potence que de demander pardon pour avoir exprimé une opinion". Elle remercie, en son nom, les centaines de Mauritaniens et d'étrangers, élus, ministre, fonctionnaires, expatriés ou simples citoyens qui avaient répondu à l'appel qu'elle avait lancé pour défendre la liberté d'expression en Mauritanie et en solidarité avec Ould Abdel Kader.
For-Mauritania réaffirme ici que le combat est loin d'être terminé. Il y a encore le Président de la République qui est en résidence surveillée et empêché d'exercer les fonctions pour lesquelles les Mauritaniens l'avaient élu. Il y a encore nombre de dirigeant du Front et d'opposants au Coup d'Etat derrière les barreaux. Il y a encore le Capitaine Sidi Ould Deich "amené vers une destination inconnue" pour s'être levé et avoir dit non au renversement de la légalité. Ne l'oublions pas.Ne les oublions pas.
For Mauritania