Président en exercice de l'Union africaine (UA), le colonel Mouammar Kadhafi s'est rendu à Nouakchott pour tenter une médiation dans la crise politique ouverte par le renversement en août dernier du président démocratiquement élu Sidi Mohamed Ould Sheikh Abdallahi.
La junte militaire dirigée par le général Mohamed ould Abdel Aziz, qui a procédé à ce coup d'Etat, a promis d'organiser des élections pour rétablir régime civil mais elle s'est montrée intraitable dans refus de réinstaller Abdallahi à la présidence malgré des sanctions de l'UA et des menaces de sanction de l'Union européenne.
"Il n'y a aucune solution au problème en Mauritanie qui n'implique par le départ du général Abdel Aziz", a déclaré à Reuters un conseiller de Kadhafi, Mohamed Chouhimy, avant le départ du colonel pour la Mauritanie.
"Le dirigeant libyen fait tout ce qu'il peut pour entamer un dialogue politique national et sa visite peut servir de point de départ pour établir les conditions de ce dialogue", a déclaré Mohamed Ould Maouloud, membre en vue du Front national pour la défense de la démocratie, qui milite pour le retour d'Abdallahi.
Abdallahi, dont l'assignation à résidence a été levée en décembre, s'est rendu la semaine dernière en Libye et, à cette occasion, les médias libyens ont suggéré au colonel Kadhafi de reconnaître Abdallahi comme le véritable président de la Mauritanie. A son retour à Nouakchott, le président déposé s'est dit soucieux "de poursuivre avec le dirigeants libyen le dialogue visant à trouver une solution consensuelle".
La semaine précédente, Kadhafi avait rencontré Abdel Aziz et accusé des "parties étrangères" de chercher à faire dégénérer cette "lutte de pouvoir" en un conflit international, soulignant que la solution ne pouvait venir que de l'Afrique elle-même. "Ces parties doivent cesser de se mêler des affaires intérieures d'Afrique. L'Afrique est capable de régler ses propres problèmes", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des dirigeants de l'Onu et de l'UA.
Les partisans de la junte d'Abdel Aziz se sont également félicités de la médiation de Kadhafi dans la crise mauritanienne. "Nous ne sommes pas inquiets. C'est le bon moment pour réunir les diverses parties, entamer le dialogue et trouver une solution," a estimé le député Mohamed Ali Cherif, favorable au nouveau régime.
Version française Marc Delteil
Express
La junte militaire dirigée par le général Mohamed ould Abdel Aziz, qui a procédé à ce coup d'Etat, a promis d'organiser des élections pour rétablir régime civil mais elle s'est montrée intraitable dans refus de réinstaller Abdallahi à la présidence malgré des sanctions de l'UA et des menaces de sanction de l'Union européenne.
"Il n'y a aucune solution au problème en Mauritanie qui n'implique par le départ du général Abdel Aziz", a déclaré à Reuters un conseiller de Kadhafi, Mohamed Chouhimy, avant le départ du colonel pour la Mauritanie.
"Le dirigeant libyen fait tout ce qu'il peut pour entamer un dialogue politique national et sa visite peut servir de point de départ pour établir les conditions de ce dialogue", a déclaré Mohamed Ould Maouloud, membre en vue du Front national pour la défense de la démocratie, qui milite pour le retour d'Abdallahi.
Abdallahi, dont l'assignation à résidence a été levée en décembre, s'est rendu la semaine dernière en Libye et, à cette occasion, les médias libyens ont suggéré au colonel Kadhafi de reconnaître Abdallahi comme le véritable président de la Mauritanie. A son retour à Nouakchott, le président déposé s'est dit soucieux "de poursuivre avec le dirigeants libyen le dialogue visant à trouver une solution consensuelle".
La semaine précédente, Kadhafi avait rencontré Abdel Aziz et accusé des "parties étrangères" de chercher à faire dégénérer cette "lutte de pouvoir" en un conflit international, soulignant que la solution ne pouvait venir que de l'Afrique elle-même. "Ces parties doivent cesser de se mêler des affaires intérieures d'Afrique. L'Afrique est capable de régler ses propres problèmes", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des dirigeants de l'Onu et de l'UA.
Les partisans de la junte d'Abdel Aziz se sont également félicités de la médiation de Kadhafi dans la crise mauritanienne. "Nous ne sommes pas inquiets. C'est le bon moment pour réunir les diverses parties, entamer le dialogue et trouver une solution," a estimé le député Mohamed Ali Cherif, favorable au nouveau régime.
Version française Marc Delteil
Express