C’est vrai que depuis 40 ans on aura tout vu avec le guide libyen : héraut raté du panarabisme, terroriste, amphitryon pour de nombreux pays désargentés, « pestiféré » puis fréquentable ... Le bédouin de Syrte aura montré toutes ses faces encore qu’il puisse toujours apparaître sous des traits jamais vus.
Ce qui est certain, c’est que depuis que l’Union du Maghreb arabe (UMA) n’a pas tenu ses promesses, le leader de la Jamahiria s’est retourné vers ses frères noirs, dont il arrose les capitales de pétrodollars pour financer de somptueuses infrastructures et organiser des sommets où il viendra parader et donner des conseils à ses pairs.
La CEN-SAD est aujourd’hui un instrument politique et économique de Kadhafi pour avoir régulièrement sa cour de chefs d’Etat africains à ses côtés. Encore que, de plus en plus, en dépit des sous qu’il distribue, certains présidents de la République rechignent à supporter les frasques du Libyen. D’ailleurs, ses foucades ne font plus rire personne, tout juste ses pairs s’en accommodent-ils, car on ne sait jamais.
On l’aura constaté également, s’il y a un rôle qu’il adore, c’est celui de pompier : le feu brûle-t-il entre le Tchad et le Soudan par rebelles interposés ? Voilà Kadhafi qui propose ses bons offices, et dans la foulée, Omar El Béchir et Idriss Déby se retrouvent sous sa tente pour un accord de cessez-le- feu qui fera ...long feu.
N fois sur les rives de l’Oubangui, François Bozizé, en prise avec ses adversaires armés que sont les Abdoulaye Miskine et Jean-Jacque Démafouth a dû faire appel à lui pour trouver un éphémère armistice.
Il n’est pas jusqu’aux rebelles touaregs maliens et nigériens qui ne bénéficient pas du gîte et du couvert de sa part lorsque ceux-ci sont en déroute. On l’a vu en 2005, le temps d’un Mouloud, aller prier à Tombouctou et en profiter pour rencontrer ces touaregs qui gravitent autour de la ville de 333 saints. Pour certains d’ailleurs, il n’a fait que requinquer ces irrédentistes notoires (1).
Imaginez donc un Kadhafi président en exercice de l’Union africaine(UA), il fera feu de tout bois dans le panafricanisme, sa tasse de thé depuis quelques années, et dans la ....médiation. Et le 9 mars 2009 en Mauritanie, le monde a encore découvert la médiation selon Kadhafi.
Avec cette casquette de président de l’U.A., la résolution des conflits est dans ses cordes, mais c’est moins cette fonction que la manière de s’y atteler qui déconcerte. Nous sommes dans un pays où, le 6 août dernier, un président démocratiquement élu, Ould Abdallahi, a été renversé par des militaires.
Diplomaties officielles et souterraines, pressions et actions diverses n’ont permis de résoudre cette crise politique. Les missi dominici de plusieurs capitales s’avouent vaincus, tant les positions sont inconciliables entre les putschistes et les partisans du président renversé, notamment le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD).
Alors comment comprendre que, pas plus tard qu’il y a deux jours, c’est-à-dire le 11 mars, Kadhafi ayant réuni les protagonistes, ait tranché en faveur des putschistes, en avalisant leur calendrier électoral et en fustigeant la démocratie à l’occidentale ?
Un médiateur, par essence, essaie de trouver le juste milieu entre les positions en présence pour que chaque camp perde et gagne sur les différents points querellés. Or, à l’évidence, en Mauritanie, le Guide a tranché et même trop abruptement en faveur des généraux.
Nouvelle forme de médiation ? Sans doute, mais qui le désavantage parce que, ce faisant, il corse le problème au lieu de le résoudre. La preuve ? les anti-putschistes ont quitté la table des négociations.
La rédaction
Source: Continental News
Ce qui est certain, c’est que depuis que l’Union du Maghreb arabe (UMA) n’a pas tenu ses promesses, le leader de la Jamahiria s’est retourné vers ses frères noirs, dont il arrose les capitales de pétrodollars pour financer de somptueuses infrastructures et organiser des sommets où il viendra parader et donner des conseils à ses pairs.
La CEN-SAD est aujourd’hui un instrument politique et économique de Kadhafi pour avoir régulièrement sa cour de chefs d’Etat africains à ses côtés. Encore que, de plus en plus, en dépit des sous qu’il distribue, certains présidents de la République rechignent à supporter les frasques du Libyen. D’ailleurs, ses foucades ne font plus rire personne, tout juste ses pairs s’en accommodent-ils, car on ne sait jamais.
On l’aura constaté également, s’il y a un rôle qu’il adore, c’est celui de pompier : le feu brûle-t-il entre le Tchad et le Soudan par rebelles interposés ? Voilà Kadhafi qui propose ses bons offices, et dans la foulée, Omar El Béchir et Idriss Déby se retrouvent sous sa tente pour un accord de cessez-le- feu qui fera ...long feu.
N fois sur les rives de l’Oubangui, François Bozizé, en prise avec ses adversaires armés que sont les Abdoulaye Miskine et Jean-Jacque Démafouth a dû faire appel à lui pour trouver un éphémère armistice.
Il n’est pas jusqu’aux rebelles touaregs maliens et nigériens qui ne bénéficient pas du gîte et du couvert de sa part lorsque ceux-ci sont en déroute. On l’a vu en 2005, le temps d’un Mouloud, aller prier à Tombouctou et en profiter pour rencontrer ces touaregs qui gravitent autour de la ville de 333 saints. Pour certains d’ailleurs, il n’a fait que requinquer ces irrédentistes notoires (1).
Imaginez donc un Kadhafi président en exercice de l’Union africaine(UA), il fera feu de tout bois dans le panafricanisme, sa tasse de thé depuis quelques années, et dans la ....médiation. Et le 9 mars 2009 en Mauritanie, le monde a encore découvert la médiation selon Kadhafi.
Avec cette casquette de président de l’U.A., la résolution des conflits est dans ses cordes, mais c’est moins cette fonction que la manière de s’y atteler qui déconcerte. Nous sommes dans un pays où, le 6 août dernier, un président démocratiquement élu, Ould Abdallahi, a été renversé par des militaires.
Diplomaties officielles et souterraines, pressions et actions diverses n’ont permis de résoudre cette crise politique. Les missi dominici de plusieurs capitales s’avouent vaincus, tant les positions sont inconciliables entre les putschistes et les partisans du président renversé, notamment le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD).
Alors comment comprendre que, pas plus tard qu’il y a deux jours, c’est-à-dire le 11 mars, Kadhafi ayant réuni les protagonistes, ait tranché en faveur des putschistes, en avalisant leur calendrier électoral et en fustigeant la démocratie à l’occidentale ?
Un médiateur, par essence, essaie de trouver le juste milieu entre les positions en présence pour que chaque camp perde et gagne sur les différents points querellés. Or, à l’évidence, en Mauritanie, le Guide a tranché et même trop abruptement en faveur des généraux.
Nouvelle forme de médiation ? Sans doute, mais qui le désavantage parce que, ce faisant, il corse le problème au lieu de le résoudre. La preuve ? les anti-putschistes ont quitté la table des négociations.
La rédaction
Source: Continental News

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