
Photo:avomm
.cette nouvelle formule non corrigée des journées de concertation de 2005, auront finalement lieu à la fin du mois. A travers leurs thèmes, il apparaît clair que le souci affiché de leurs organisateurs n’est pas de porter les corrections nécessaires à la démocratie mauritanienne.
Mais plutôt à éviter la répétition d’une crise entre le président et le parlement semblable à celle qui a précédé le coup d’état. Leur objectif semble être de réduire les prérogatives du président et de vouloir accorder plus de pouvoirs au parlement.
En d’autres termes, on s’achemine carrément vers un régime parlementaire. On ne sait peut être pas que c’était la première formule de système de gouvernement qui a été essayé dans le pays au moment de son accession à la souveraineté.
Et avait provoqué un véritable désordre dans les institutions et une guérilla au sein du parlement qui avaient convaincu Moktar d’adopter un système présidentiel qui accorde tous les pouvoirs au président. Un remake d’une telle situation demeure fortement redouté…
L’autre point irritant est que ses journées seront boycottées par le FNDD, ce qui risque là encore de nous revenir loin derrière, à l’époque où Maaouiya disposait de l’Etat et excluait systématiquement toute son opposition du jeu politique, avec tout ce que cela a apporté de prisons, de coup d’Etats et d’absence de crédibilité de sa démocratie.
Les autorités de fait doivent bien méditer ses deux exemples et éviter de tomber dans les mêmes erreurs. Même s’il faut reporter la date de ces assises afin de trouver un minimum de crédibilité.
source : Biladi
Mais plutôt à éviter la répétition d’une crise entre le président et le parlement semblable à celle qui a précédé le coup d’état. Leur objectif semble être de réduire les prérogatives du président et de vouloir accorder plus de pouvoirs au parlement.
En d’autres termes, on s’achemine carrément vers un régime parlementaire. On ne sait peut être pas que c’était la première formule de système de gouvernement qui a été essayé dans le pays au moment de son accession à la souveraineté.
Et avait provoqué un véritable désordre dans les institutions et une guérilla au sein du parlement qui avaient convaincu Moktar d’adopter un système présidentiel qui accorde tous les pouvoirs au président. Un remake d’une telle situation demeure fortement redouté…
L’autre point irritant est que ses journées seront boycottées par le FNDD, ce qui risque là encore de nous revenir loin derrière, à l’époque où Maaouiya disposait de l’Etat et excluait systématiquement toute son opposition du jeu politique, avec tout ce que cela a apporté de prisons, de coup d’Etats et d’absence de crédibilité de sa démocratie.
Les autorités de fait doivent bien méditer ses deux exemples et éviter de tomber dans les mêmes erreurs. Même s’il faut reporter la date de ces assises afin de trouver un minimum de crédibilité.
source : Biladi