
Dans son prêche de la prière du vendredi, l’Imam de la grande mosquée de Nouakchott, M. Ahmedou Ould Lemrabott a prononcé un vibrant plaidoyer en défense des putschistes. Peu surprenant d’un Imam qui a servi de propagandiste zélé à tous les régimes, ce prêche provoque la colère des croyants venus prier sans vouloir se faire dicter des opinions politiques. Il faut dire que M. Ould Lemrabott, engagé dans un contentieux dont l’objet est…le poste qu’il occupe actuellement, espère le soutien des autorités de fait pour faire pencher la balance en sa faveur.
En effet, dans son prêche d’hier, l’Imam de la grande mosquée - prétextant le danger des sanctions internationales- a appelé à la mobilisation autour de la junte putschiste et à la participation aux élections que celle-ci entend organiser en juin prochain, pour sortir de la crise actuelle. Ce faisant M. Ould Lemrabott, joue au faux naïf en omettant de préciser que les sanctions actuelles ne visent que les auteurs du coup d’Etat et leurs soutiens civils et ce à titre individuel. Dans sa globalité, le peuple mauritanien ne fait face qu’aux sanctions que lui infligent les putschistes en confisquant sa volonté librement et clairement exprimée par la voie des urnes.
Mais Monsieur Oul Lemrabott aurait été plus fidèle à lui-même et plus cohérent en rappelant que « la démocratie est une affaire de mécréants et qu’elle n’est pas pour notre pays » comme il l’a déclaré dans l’un de ses fameux prêches en 2007.
Cet Imam, dont le prêche a toujours été digne d’un éditorial de l’AMI, fut, respectivement, le fervent défenseur de Ould Taya, le soutien zélé de Ely Ould Mohamed Vall, l’inconditionnel de Ould Cheikh Abdallahi et aujourd’hui, il est le porte-voix de Ould Abdelaziz. Tour à tour, il aura qualifié la manifestation contre le gouvernement, en novembre 2007, ‘’d’acte satanique’’ ( !), les militants pour rétablir le même gouvernement, en septembre 2008, ‘’d’ennemis des prophètes’’ ( !) et aujourd’hui, les tombeurs même du pouvoir légitime de ‘’rassembleurs’’ ( !). Dans son soutien des régimes successifs, M. Ould Lemrabott aura été d’une constance déroutante, mais en l’espèce exemplaire.
La réalité est que le plus malléables des Imams de Nouakchott plaide une autre affaire : celle de son propre job dans lequel il est contesté par d’éminentes personnalités de l’intérieure de son institution. Un autre Imam serait plus qualifié et l’affaire a failli aboutir à l’exclusion de M. Ould Lemrabott qui, ébranlé, n’a pas hésité à solliciter, le Président de la République, Ould Cheikh Abdallahi, à intervenir dans un contentieux qu’il présenta sous les traits d’un conflit familial. Ceci est le véritable combat de M. Ould Lemrabott, Imam contesté de la grande mosquée de Nouakchott…pour combien de temps encore ?
source: for-mauritania
En effet, dans son prêche d’hier, l’Imam de la grande mosquée - prétextant le danger des sanctions internationales- a appelé à la mobilisation autour de la junte putschiste et à la participation aux élections que celle-ci entend organiser en juin prochain, pour sortir de la crise actuelle. Ce faisant M. Ould Lemrabott, joue au faux naïf en omettant de préciser que les sanctions actuelles ne visent que les auteurs du coup d’Etat et leurs soutiens civils et ce à titre individuel. Dans sa globalité, le peuple mauritanien ne fait face qu’aux sanctions que lui infligent les putschistes en confisquant sa volonté librement et clairement exprimée par la voie des urnes.
Mais Monsieur Oul Lemrabott aurait été plus fidèle à lui-même et plus cohérent en rappelant que « la démocratie est une affaire de mécréants et qu’elle n’est pas pour notre pays » comme il l’a déclaré dans l’un de ses fameux prêches en 2007.
Cet Imam, dont le prêche a toujours été digne d’un éditorial de l’AMI, fut, respectivement, le fervent défenseur de Ould Taya, le soutien zélé de Ely Ould Mohamed Vall, l’inconditionnel de Ould Cheikh Abdallahi et aujourd’hui, il est le porte-voix de Ould Abdelaziz. Tour à tour, il aura qualifié la manifestation contre le gouvernement, en novembre 2007, ‘’d’acte satanique’’ ( !), les militants pour rétablir le même gouvernement, en septembre 2008, ‘’d’ennemis des prophètes’’ ( !) et aujourd’hui, les tombeurs même du pouvoir légitime de ‘’rassembleurs’’ ( !). Dans son soutien des régimes successifs, M. Ould Lemrabott aura été d’une constance déroutante, mais en l’espèce exemplaire.
La réalité est que le plus malléables des Imams de Nouakchott plaide une autre affaire : celle de son propre job dans lequel il est contesté par d’éminentes personnalités de l’intérieure de son institution. Un autre Imam serait plus qualifié et l’affaire a failli aboutir à l’exclusion de M. Ould Lemrabott qui, ébranlé, n’a pas hésité à solliciter, le Président de la République, Ould Cheikh Abdallahi, à intervenir dans un contentieux qu’il présenta sous les traits d’un conflit familial. Ceci est le véritable combat de M. Ould Lemrabott, Imam contesté de la grande mosquée de Nouakchott…pour combien de temps encore ?
source: for-mauritania