
Des sources diplomatiques proches du Ministre français des Affaires Etrangères et Européennes, Monsieur Bernard Kouchner, rapportent que ce dernier, interrogé en Commission des Affaires Etrangères du Parlement sur la situation en Mauritanie et les perspectives d’évolution après l’échec de la mission de médiation de Kaddafi, a répondu que l’Union Africaine possède un nouveau plan qu’elle dévoilerait lors de la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) prévue le 24 mars prochain à Addis Abeba. Ce plan prévoirait le retour du Président élu pour une durée de deux mois avec comme mission d’organiser des élections présidentielles libres et transparentes. Le Président ne pourrait se présenter à ces élections mais ces dernières seraient ouvertes à toute autre candidature autorisée par la loi.
D’autre part, le Général Ould Elghazouani, mis au courant de ce plan, lui aurait opposé une fin de non recevoir. Les mêmes sources précisent qu’au cas où la Junte s’obstinait dans son refus de toute solution de sortie de crise acceptable et en dépit (ou à cause) de l’appui du Colonel Kaddafi, la Communauté Internationale, à l’occasion de la réunion du Groupe International de Contact sur la Crise en Mauritanie, prévue fin mars, prendrait des mesures plus restrictives à son encontre.
La recrudescence des Coups d’Etat en Afrique et la prolifération de ce que l’Union Africaine qualifie de « fléau » sont, sans doute, pour quelque chose dans cette nouvelle orientation.
On rappelle que la Président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, avait proposé un plan de sortie de crise en quatre points à savoir :
« 1- La mise en échec du coup d’état, par l’éloignement de l’armée de la scène politique. Celle-ci devra se consacrer à ses missions primordiales, à savoir la défense de l’intégrité territoriale, la garantie de la sécurité et l’assistance à l’application de la loi ;
2- La restauration des institutions légitimes issues des élections de 2006 et 2007 dans leurs missions constitutionnelles, à travers le rétablissement du Président de la République dans la plénitude de ses prérogatives et l’exercice par lui de ses fonctions, conformément à la Constitution ;
3- Le recours à la Constitution comme référence dans le traitement des différentes questions nationales ;
4- Une fois les trois points précédents réalisés, je m’emploierai, en ma qualité de Président de la République, à la mise en œuvre des recommandations auxquelles la classe politique sera parvenue, y compris l’organisation d’élections législatives et présidentielles anticipées."
(Extrait du discours du Président lu au meeting du 22 janvier à Nouakchott).
Source:For-Mauritania
D’autre part, le Général Ould Elghazouani, mis au courant de ce plan, lui aurait opposé une fin de non recevoir. Les mêmes sources précisent qu’au cas où la Junte s’obstinait dans son refus de toute solution de sortie de crise acceptable et en dépit (ou à cause) de l’appui du Colonel Kaddafi, la Communauté Internationale, à l’occasion de la réunion du Groupe International de Contact sur la Crise en Mauritanie, prévue fin mars, prendrait des mesures plus restrictives à son encontre.
La recrudescence des Coups d’Etat en Afrique et la prolifération de ce que l’Union Africaine qualifie de « fléau » sont, sans doute, pour quelque chose dans cette nouvelle orientation.
On rappelle que la Président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, avait proposé un plan de sortie de crise en quatre points à savoir :
« 1- La mise en échec du coup d’état, par l’éloignement de l’armée de la scène politique. Celle-ci devra se consacrer à ses missions primordiales, à savoir la défense de l’intégrité territoriale, la garantie de la sécurité et l’assistance à l’application de la loi ;
2- La restauration des institutions légitimes issues des élections de 2006 et 2007 dans leurs missions constitutionnelles, à travers le rétablissement du Président de la République dans la plénitude de ses prérogatives et l’exercice par lui de ses fonctions, conformément à la Constitution ;
3- Le recours à la Constitution comme référence dans le traitement des différentes questions nationales ;
4- Une fois les trois points précédents réalisés, je m’emploierai, en ma qualité de Président de la République, à la mise en œuvre des recommandations auxquelles la classe politique sera parvenue, y compris l’organisation d’élections législatives et présidentielles anticipées."
(Extrait du discours du Président lu au meeting du 22 janvier à Nouakchott).
Source:For-Mauritania