Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud a rejeté à l'unanimité, mardi 18 août, la demande d'un ancien policier blanc reconnu coupable de meurtres pendant l'apartheid puis amnistié de réintégrer son poste. Le fonctionnaire avait été reconnu coupable en 1996 du meurtre de trois policiers noirs et d'un informateur de la police, dont la voiture avait explosé en 1989.
Il avait été condamné à quinze ans de prison, mais avait été amnistié par la commission Vérité et Réconciliation, présidée par le Prix Nobel de la paix Desmond Tutu. La commission accordait l'amnistie à tous ceux qui confessaient les exactions commises pendant le régime de discrimination raciale, qui a pris fin en 1994. Une amnistie, souligne la Cour, qui ne signifie pas l'effacement du passé.
ALLÉGER LE FARDEAU
"Le fait d'obtenir une amnistie ne signifie pas nécessairement qu'elle s'applique à toutes les conséquences de la condamnation", a estimé mardi la Cour. A la suite de sa condamnation à quinze ans de prison, le policier avait perdu son emploi. Mais après son amnistie, le chef de la police de l'époque lui avait assuré qu'il retrouverait son poste.
Selon l'hebdomadaire sud-africain Mail & Guardian, la plus haute instance judiciaire sud-africaine a souligné que la commission Vérité et Réconciliation avait été créée, certes, pour alléger le fardeau qui pèse sur les épaules des auteurs des crimes, mais jamais au détriment de la réparation accordée aux victimes. Cette condition "est vitale pour le succès du processus" de réconciliation a ajouté le président de la Cour constitutionnelle.
Source: lemonde
Il avait été condamné à quinze ans de prison, mais avait été amnistié par la commission Vérité et Réconciliation, présidée par le Prix Nobel de la paix Desmond Tutu. La commission accordait l'amnistie à tous ceux qui confessaient les exactions commises pendant le régime de discrimination raciale, qui a pris fin en 1994. Une amnistie, souligne la Cour, qui ne signifie pas l'effacement du passé.
ALLÉGER LE FARDEAU
"Le fait d'obtenir une amnistie ne signifie pas nécessairement qu'elle s'applique à toutes les conséquences de la condamnation", a estimé mardi la Cour. A la suite de sa condamnation à quinze ans de prison, le policier avait perdu son emploi. Mais après son amnistie, le chef de la police de l'époque lui avait assuré qu'il retrouverait son poste.
Selon l'hebdomadaire sud-africain Mail & Guardian, la plus haute instance judiciaire sud-africaine a souligné que la commission Vérité et Réconciliation avait été créée, certes, pour alléger le fardeau qui pèse sur les épaules des auteurs des crimes, mais jamais au détriment de la réparation accordée aux victimes. Cette condition "est vitale pour le succès du processus" de réconciliation a ajouté le président de la Cour constitutionnelle.
Source: lemonde