
Ces difficultés de plus pour le Colonel libyen comme médiateur, aujourd’hui président en exercice de l’Union Africaine (l’UA), vient malheureusement corroborer une fois de plus les dires de ses détracteurs et de tous ceux qui ont toujours douté de ses méthodes de négociateur.
Cet échec est aussi et un échec personnel et ne manquera probablement pas de ternir durablement son image et de porter un coup dur sur ses ambitions affichées de leader dans le monde africain et arabe.
Les insuccès répétés et multiples comme médiateur au Tchad au Soudan et au Mali, et auparavant ses diverses tentatives infructueuses d’Union entre autre avec l’Egypte puis avec la Tunisie sont des leçons et des expériences qui auraient pu aider le Colonel libyen à réussir sa médiation mauritanienne. Mais malheureusement le Guide libyen, toujours égal à lui-même et invariablement, est retombé dans la voie inféconde.
Cet échec est autant plus affligeant qu’il s’agit d’une occasion exceptionnelle que le Groupe de Contact International (GCI) lui a offerte et au moment même où il préside l’UA. C’est une opportunité qui aurait pu permettre au Colonel Kaddafi de mettre à profit cet honneur pour se forger une crédibilité dans l’espace africain.
Le Guide libyen aurait donc pu utiliser cette occasion et son nouveau statut pour démentir ses détracteurs, ceux qui n’ont jamais cru à ses élans panafricanistes et ses capacités à mettre en pratique les idéaux de l’UA : d’une Afrique Unie dans sa diversité, démocratique et stable.
En venant soutenir en Mauritanie une Junte putschiste qui a interrompu un processus démocratique qui faisait la fierté du peuple mauritanien et qui était salué par la Communauté Internationale, le Guide libyen a commis au moins une erreur politique de déni de démocratie qui va très probablement décrédibiliser sa présidence de l’UA et accentuer la méfiance de certains de ses pairs déjà très septiques quant à son rôle de porte parole de l’UA.
En tenant des propos humiliants, inappropriés et inacceptables sur la démocratie dans notre pays, sur les institutions de la République et en qualifiant les mauritaniens quasiment d’immature pour la démocratie qu’il qualifie d’occidentale, le Colonel Kaddafi n’a pas été le moins qu’on puisse dire un hôte très gracieux malgré l’accueil chaleureux qu’il a reçu.
De la tentative de la délégation libyenne de faire introduire frauduleusement le député pro-putschiste Mint Mouknass dans la salle de conférence au Sommet de l’UA à Addis- Abeba le 29 février dernier, à la conception tout au moins très particulière de la démocratie que le Colonel libyen aurait développé au cours d’une rencontre avec une délégation du FNDD, le chemin était donc balisé, les signaux clairs pour aboutir à cette «médiation» impertinente libyenne.
Les sanctions ciblées décidées par le Conseil de Paix et de Sécurité CPS sont en cours, le Conseil de Sécurité des Nations-Unis est saisi, il statuera dans les jours à venir sur ces sanctions pour les rendre universelles et l’Union Européenne ne tardera pas à prendre des mesures relatives à l’application des accords de Cotonou. La seule chose qui va très probablement changer c’est le choix non pas d’un médiateur, car il ne peut pas y avoir de médiation entre la légalité et l’illégalité, mais d’un facilitateur.
Si la Junte putschiste persiste dans leur fuite en avant en ne tenant aucun compte de l’intérêt supérieur du pays et de la souffrance des mauritaniens et en faisant fi de la détermination du peuple mauritanien à mettre définitivement en échec de ce coup d’Etat pour conjurer le mauvais sort du cycle infernal des coups d’Etat dans notre pays, et si elle continue également de mépriser la volonté de la Communauté internationale d’en finir avec cette méthode anachronique d’accéder au pouvoir, alors elle subira le sort de tous les régimes qui ont voulu défier leur peuple et la Communauté mondiale.
Maréga Baba (UFP) / France
Cet échec est aussi et un échec personnel et ne manquera probablement pas de ternir durablement son image et de porter un coup dur sur ses ambitions affichées de leader dans le monde africain et arabe.
Les insuccès répétés et multiples comme médiateur au Tchad au Soudan et au Mali, et auparavant ses diverses tentatives infructueuses d’Union entre autre avec l’Egypte puis avec la Tunisie sont des leçons et des expériences qui auraient pu aider le Colonel libyen à réussir sa médiation mauritanienne. Mais malheureusement le Guide libyen, toujours égal à lui-même et invariablement, est retombé dans la voie inféconde.
Cet échec est autant plus affligeant qu’il s’agit d’une occasion exceptionnelle que le Groupe de Contact International (GCI) lui a offerte et au moment même où il préside l’UA. C’est une opportunité qui aurait pu permettre au Colonel Kaddafi de mettre à profit cet honneur pour se forger une crédibilité dans l’espace africain.
Le Guide libyen aurait donc pu utiliser cette occasion et son nouveau statut pour démentir ses détracteurs, ceux qui n’ont jamais cru à ses élans panafricanistes et ses capacités à mettre en pratique les idéaux de l’UA : d’une Afrique Unie dans sa diversité, démocratique et stable.
En venant soutenir en Mauritanie une Junte putschiste qui a interrompu un processus démocratique qui faisait la fierté du peuple mauritanien et qui était salué par la Communauté Internationale, le Guide libyen a commis au moins une erreur politique de déni de démocratie qui va très probablement décrédibiliser sa présidence de l’UA et accentuer la méfiance de certains de ses pairs déjà très septiques quant à son rôle de porte parole de l’UA.
En tenant des propos humiliants, inappropriés et inacceptables sur la démocratie dans notre pays, sur les institutions de la République et en qualifiant les mauritaniens quasiment d’immature pour la démocratie qu’il qualifie d’occidentale, le Colonel Kaddafi n’a pas été le moins qu’on puisse dire un hôte très gracieux malgré l’accueil chaleureux qu’il a reçu.
De la tentative de la délégation libyenne de faire introduire frauduleusement le député pro-putschiste Mint Mouknass dans la salle de conférence au Sommet de l’UA à Addis- Abeba le 29 février dernier, à la conception tout au moins très particulière de la démocratie que le Colonel libyen aurait développé au cours d’une rencontre avec une délégation du FNDD, le chemin était donc balisé, les signaux clairs pour aboutir à cette «médiation» impertinente libyenne.
Les sanctions ciblées décidées par le Conseil de Paix et de Sécurité CPS sont en cours, le Conseil de Sécurité des Nations-Unis est saisi, il statuera dans les jours à venir sur ces sanctions pour les rendre universelles et l’Union Européenne ne tardera pas à prendre des mesures relatives à l’application des accords de Cotonou. La seule chose qui va très probablement changer c’est le choix non pas d’un médiateur, car il ne peut pas y avoir de médiation entre la légalité et l’illégalité, mais d’un facilitateur.
Si la Junte putschiste persiste dans leur fuite en avant en ne tenant aucun compte de l’intérêt supérieur du pays et de la souffrance des mauritaniens et en faisant fi de la détermination du peuple mauritanien à mettre définitivement en échec de ce coup d’Etat pour conjurer le mauvais sort du cycle infernal des coups d’Etat dans notre pays, et si elle continue également de mépriser la volonté de la Communauté internationale d’en finir avec cette méthode anachronique d’accéder au pouvoir, alors elle subira le sort de tous les régimes qui ont voulu défier leur peuple et la Communauté mondiale.
Maréga Baba (UFP) / France