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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

L’ex-Premier ministre en résidence surveillée et a été transféré par les autorités militaires dans sa ville natale


L’ex-Premier ministre en résidence surveillée et a été transféré par les autorités militaires dans sa ville natale
Le Premier ministre mauritanien renversé le 6 août et arrêté jeudi, Yahya Ould Ahmed Waghf, a été transféré par les autorités militaires dans sa ville natale où il a été assigné à résidence, a déclaré à l’Afp un ministre de son gouvernement. Son interpellation et "sa reconduite dans sa ville natale" ont été confirmées par une source proche de la junte, qui n’a pas donné d’explication.

"Ses contacts seront sans doute limités mais pas interdits. Les autorités veulent limiter son activisme", a affirmé Yahya Ould Kebd, ministre de la Décentralisation du gouvernement de Ould Waghf. Ce ministre est resté fidèle au chef du gouvernement renversé et au président Sidi Ould Cheikh Abdallahi destitué par les militaires et toujours privé de liberté, en résidence surveillée dans une villa à Nouakchott.

M. Ould Waghf "est en route vers Achram, sa ville natale", à 500 km à l’Est de Nouakchott, dans la région du Tagant, a précisé M. Ould Kebd, joint au téléphone par l’Afp. "Le Premier ministre a choisi Achram, où il a un foyer, pour convenance familiale. Il faut qu’il (M. Ould Waghf) soit tout près d’une autorité pour émarger chaque jour au poste de Gendarmerie le plus proche", a-t-il ajouté.

La Police avait interpellé M. Ould Waghf jeudi alors qu’il se rendait à un meeting politique à Nouadhibou (Nord), selon le Front national pour la défense de la démocratie, coordination de partis opposés au putsch. M. Ould Waghf avait été arrêté une première fois le 6 août - au moment du coup d’Etat qui a renversé le président Ould Cheikh Abdallahi - puis libéré le 11 août.

En outre, les militaires ont limogé le président de l’organe de régulation des médiats, proche du président renversé, a rapporté vendredi l’agence mauritanienne Ami. "La présidence du Haut Conseil d’Etat communique : par décret, est nommé président de la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel (Hapa) : M. Mohamed Haibetna Ould Sidi Haiba", a précisé l’agence officielle. Le responsable limogé, Idoumou Ould Mohamed Lemine, était conseiller principal du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, chargé de la communication et des médiats, avant d’être nommé président de la Hapa une semaine avant le coup d’Etat.

Le nouveau patron de l’autorité de la presse est un ancien journaliste, qui fut recteur de l’université de Nouakchott en 1981, ministre de la Communication en 1988 sous le premier régime de Maaouya Ould Taya (qui dirigea le pays de 1984 à 2005) et plusieurs fois ambassadeur de la Mauritanie.

La Hapa avait été créée en octobre 2006 avec pour mission d’assurer les grandes orientations des médiats publics et de nommer leurs responsables, ainsi que de réguler l’ensemble de la presse mauritanienne. Elle doit notamment gérer l’équilibre des temps de parole à la télévision.
Tout de suite après le putsch, les directeurs de la radio d’Etat, de la télévision d’Etat et de l’Agence de presse mauritanienne (Ami), réputés favorables au régime, avaient été remplacés. Il n’existe pas de télévision privée, ni de radio privée en Mauritanie. Le pays compte en revanche au moins 35 quotidiens et hebdomadaires paraissent en français et en arabe.

Dans son rapport 2008, publié avant le coup d’Etat, l’organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (Rsf) avait jugé que "la liberté de la presse est une réalité en Mauritanie, même si les défis auxquels font face les journalistes de Nouakchott sont nombreux et complexes". En juin 2006, les autorités de transition alors au pouvoir avaient réformé la loi sur la presse, permettant notamment aux journaux de se soustraire à la censure et au libre arbitre du ministère de l’Intérieur. Une nouvelle loi avait adouci les peines en cas de délit de presse.

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Source: lesoleil
(M) avomm

Samedi 23 Août 2008 - 05:06
Samedi 23 Août 2008 - 05:10
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