
09H:40
Dans une déclaration au journal Elakhbar, le Président en exercice du Front, Monsieur Jemil Ould Mansour affirme " le Front exige la réintégration du Président élu, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dans la plénitude de ses fonctions constitutionnelles conformément à la demande de la majorité des Mauritaniens".
Et le Président du FNDD d'ajouter :" nous ne nous contenterons pas d'un changement de lieu de détention".
Il est à préciser que la Conférence des Présidents, organe de coordination du Front vient de rentrer en réunion.
Joint par For-mauritania au téléphone, Monsieur Mohamed Ould Maouloud, Président sortant du FNDD, affirme qu'aucune information officielle ne leur avait été communiqées par les autorités putschistes. Il attire l'attention sur les conditions de sécurité dans lesquelles se trouve actuellement le Président de la République: "voici un Président de la République, centre d'une crise en voie de mondialisation, et qu'on ballote de lieu en lieu sans l'entourer des garanties de sécurité adéquates."
09H:00
Le Président a été extrait de sa prison nouakchottoise à 5 heures du matin. Ni lui, ni sa famille et encore moins les habitants de son village natal, Lemden, ne furent préparés à ce transfert nocturne. A 7H:30, le convoi, formé d'une unité du BAtaillon de la SEcurité Présidentiel (le fameux BASEP), entre dans Lemden. Le Président demande à loger dans la maison de son frère, que la famille de ce dernier vient de quitter et qui devrait donc être en meilleur état de l'ccueillir. L'épouse du Président, Khattou Mint Elboukhary, a pu le joindre. Elle a reçu un appel, vraissemblement par l'intermédiaire du téléphone du Colonel Mohamed Ould Meguet, membre du HCE et qui est affecté à la surveillance du Président, venant de Lemden. Le Président affiche un moral d'acier et une forte détermination à tenir son rôle.
Par contre les responsables du Front n'ont pas encore été autorisés à le joindre.Ils sont en réunion en ce moment.
La population de Lemden est encore sous le choc de cette débauche d'équipements militaires. Dans un premier temps les militaires laissaient les habitants approcher le Président puis des instructions ont limité ses contacts.
08H:15
Nous venons d'apprendre, à For-Mauritania, que la Junte a procédé au transfert du Président élu, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, de sa prison à Noaukchott vers son village natal, lemden, situé à 250 Km au sud de la Capital, où il est assigné en résidence surveillée.
Le Président a été transféré dans la nuit. A Lemden, son escorte est dirigée par le Colonel Mohamed Ould Meguett.
Il faut rappeler que le prétendu 'Haut Conseil de l'Etat', regroupant les officiers supérieurs putschistes, était hier en réunion. Outre le transfert et la mise en résidence surveillée du Président élu, la Junte aurait décidé de lancer les journées de concertations à la fin du mois de novembre. Ces journées devraient aboutir à un calendrier électoral permettant aux Militaires de légitimer leur Coup d'Etat avec, à la clé, une modification de la Constitution sur deux points:
1- révision à la baisse des prérogatives du Président de la République;
2- aménagement d'une place de choix pour l'Institution militaire dans la Constitution.
Ce qui paraît être une réponse aux exigences des Mauritaniens d'une restitution de leur souveraineté populaire et aux demandes de la Communauté Internationale d'une restauration de l'ordre constitutionnel est bien loin du compte et paraît être une consolidation du Coup d'Etat du 6 août 2008 et une manifestation supplémentaire de l'attitude méprisante du Général limogé, Mohamed Ould Abdel Aziz à l'égard du monde.
Dans son communiqué du 10 novembre dernier, la Communauté Internationale avait réitéré sa demande d'une libération inconditionnelle du Président élu, sa réintégration dans ses fonctions afin qu'il supervise la recherche d'une solution à la crise politique. Cette communauté, qui regroupe les deux Unions, Africaine et Européenne, la Ligue Arabe, l'Organisation de la Conférence Islamique, l'OIF et l'ONU, avait donné encore 10 jours à la Junte pour se conformer à ses injonctions. La fin de ce délai coïncide avec la fin de l'Ultimatum de l'Union Européenne que les Etats Unis avaient aussi adopté et qui expire le jeudi 20 novembre.
Dans une déclaration au journal Elakhbar, le Président en exercice du Front, Monsieur Jemil Ould Mansour affirme " le Front exige la réintégration du Président élu, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dans la plénitude de ses fonctions constitutionnelles conformément à la demande de la majorité des Mauritaniens".
Et le Président du FNDD d'ajouter :" nous ne nous contenterons pas d'un changement de lieu de détention".
Il est à préciser que la Conférence des Présidents, organe de coordination du Front vient de rentrer en réunion.
Joint par For-mauritania au téléphone, Monsieur Mohamed Ould Maouloud, Président sortant du FNDD, affirme qu'aucune information officielle ne leur avait été communiqées par les autorités putschistes. Il attire l'attention sur les conditions de sécurité dans lesquelles se trouve actuellement le Président de la République: "voici un Président de la République, centre d'une crise en voie de mondialisation, et qu'on ballote de lieu en lieu sans l'entourer des garanties de sécurité adéquates."
09H:00
Le Président a été extrait de sa prison nouakchottoise à 5 heures du matin. Ni lui, ni sa famille et encore moins les habitants de son village natal, Lemden, ne furent préparés à ce transfert nocturne. A 7H:30, le convoi, formé d'une unité du BAtaillon de la SEcurité Présidentiel (le fameux BASEP), entre dans Lemden. Le Président demande à loger dans la maison de son frère, que la famille de ce dernier vient de quitter et qui devrait donc être en meilleur état de l'ccueillir. L'épouse du Président, Khattou Mint Elboukhary, a pu le joindre. Elle a reçu un appel, vraissemblement par l'intermédiaire du téléphone du Colonel Mohamed Ould Meguet, membre du HCE et qui est affecté à la surveillance du Président, venant de Lemden. Le Président affiche un moral d'acier et une forte détermination à tenir son rôle.
Par contre les responsables du Front n'ont pas encore été autorisés à le joindre.Ils sont en réunion en ce moment.
La population de Lemden est encore sous le choc de cette débauche d'équipements militaires. Dans un premier temps les militaires laissaient les habitants approcher le Président puis des instructions ont limité ses contacts.
08H:15
Nous venons d'apprendre, à For-Mauritania, que la Junte a procédé au transfert du Président élu, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, de sa prison à Noaukchott vers son village natal, lemden, situé à 250 Km au sud de la Capital, où il est assigné en résidence surveillée.
Le Président a été transféré dans la nuit. A Lemden, son escorte est dirigée par le Colonel Mohamed Ould Meguett.
Il faut rappeler que le prétendu 'Haut Conseil de l'Etat', regroupant les officiers supérieurs putschistes, était hier en réunion. Outre le transfert et la mise en résidence surveillée du Président élu, la Junte aurait décidé de lancer les journées de concertations à la fin du mois de novembre. Ces journées devraient aboutir à un calendrier électoral permettant aux Militaires de légitimer leur Coup d'Etat avec, à la clé, une modification de la Constitution sur deux points:
1- révision à la baisse des prérogatives du Président de la République;
2- aménagement d'une place de choix pour l'Institution militaire dans la Constitution.
Ce qui paraît être une réponse aux exigences des Mauritaniens d'une restitution de leur souveraineté populaire et aux demandes de la Communauté Internationale d'une restauration de l'ordre constitutionnel est bien loin du compte et paraît être une consolidation du Coup d'Etat du 6 août 2008 et une manifestation supplémentaire de l'attitude méprisante du Général limogé, Mohamed Ould Abdel Aziz à l'égard du monde.
Dans son communiqué du 10 novembre dernier, la Communauté Internationale avait réitéré sa demande d'une libération inconditionnelle du Président élu, sa réintégration dans ses fonctions afin qu'il supervise la recherche d'une solution à la crise politique. Cette communauté, qui regroupe les deux Unions, Africaine et Européenne, la Ligue Arabe, l'Organisation de la Conférence Islamique, l'OIF et l'ONU, avait donné encore 10 jours à la Junte pour se conformer à ses injonctions. La fin de ce délai coïncide avec la fin de l'Ultimatum de l'Union Européenne que les Etats Unis avaient aussi adopté et qui expire le jeudi 20 novembre.