
Les partisans du HCE font flèche de tout bois. A la différence des mauritaniens qui ont salué la libération de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, y voyant une mesure d’apaisement et un pas vers l’amorce d’une solution de sortie de crise, d’autres mauritaniens victimes d’une manipulation politique téléguidée par des personnalités à la solde de la junte font de la surenchère.
Plusieurs marches de protestation ont été organisées dans certaines localités du pays comme Kankossa, Tintane pour réclamer le jugement de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et le système qu’il incarnait.
La télévision nationale s’est fait l’écho de scènes où des populations «en colère » dévident leur interminable litanie haineuse contre le président renversé. Des images commandées pour discréditer Sidioca aux yeux de l’opinion nationale et étrangère.
A Kankossa où des émeutes avaient éclaté en 2008 suite à la flambée des prix soldés par la mort d’un jeune collégien, les populations exigent que justice soit rendue. A Tintane, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est tenu pour responsable d’une calamité naturelle malgré la mobilisation des aides d’urgences et le voyage effectué par Sidioca pour sa solidarité à l’endroit des populations sinistrées.
Aujourd’hui, c’est le prix de son devoir patriotique que lui font payer les habitants de Tintane. Comme si toutes les campagnes de sensibilisation et de dénigrement menées tambour battant par les émules du HCE ne suffisent pas. La junte qui a libéré Sidi sous la pression de l’UE et de l’UA veut le livrer à la vindicte populaire. Ces descentes forcées dans les rues sous l’encadrement des autorités locales loin de favoriser un climat de sérénité et ramener la confiance entre les mauritaniens frisent la provocation.
A l’heure actuelle, l’esprit patriotique doit prévaloir sur l’opportunisme éhonté de chasseurs de promotions et autres faveurs imméritées. Si toutes ces agitations étaient motivées par une volonté sincère de réclamer que justice soit appliquée contre les crimes économiques et bavures politiques, la page de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi serait le moindre mal.
Que représentent «les bêtises » du système défunt à côté de massacres de milliers de négro mauritaniens entre 1986 et 1993 sous le règne odieux de Ould Taya qui n’est que d’ailleurs que la face visible de l’iceberg. Ceux qui ont commis directement des crimes de sang avec ou sans ses ordres occupent des postes privilégiés dans la haute hiérarchie politique ou militaire.
Pourquoi ce même peuple qui se dit assoiffé de justice ne dénonce-t-il pas des atrocités aussi monstrueuses assimilables à des actes génocidaires. Que représentent les saccages des biens publics imputables aux pontes du système Taya qui continuent à goûter à toutes les sauces sans se repentir de leurs péchés. Ces Roumouz El Vessad tiennent toujours le haut du pavé dans les institutions républicaines.
On a l’impression que nos «braves » manifestants n’ont gardé de mauvais souvenirs d’une Mauritanie âgée de 48 ans d’indépendance que les erreurs du système Sidioca auquel paradoxalement ont pris part les manipulateurs des foules qui, hier, ont pillé la République. Le silence de la junte devant ces défoulements populaires à l’encontre du Président renversé est une forme de consentement officiel.
Pourquoi avoir autorisé la tenue de marches hostiles à Sidi et projeté les images à la TVM, là où les marches de protestation de l’opposition sont réprimées à coup de matraques et de grenades lacrymogènes ? Il faut cesser cette politique de deux poids deux mesures si réellement on veut sortir la Mauritanie de l’impasse actuelle.
CTD
source : Le Rénovateur Quotidien
Plusieurs marches de protestation ont été organisées dans certaines localités du pays comme Kankossa, Tintane pour réclamer le jugement de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et le système qu’il incarnait.
La télévision nationale s’est fait l’écho de scènes où des populations «en colère » dévident leur interminable litanie haineuse contre le président renversé. Des images commandées pour discréditer Sidioca aux yeux de l’opinion nationale et étrangère.
A Kankossa où des émeutes avaient éclaté en 2008 suite à la flambée des prix soldés par la mort d’un jeune collégien, les populations exigent que justice soit rendue. A Tintane, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est tenu pour responsable d’une calamité naturelle malgré la mobilisation des aides d’urgences et le voyage effectué par Sidioca pour sa solidarité à l’endroit des populations sinistrées.
Aujourd’hui, c’est le prix de son devoir patriotique que lui font payer les habitants de Tintane. Comme si toutes les campagnes de sensibilisation et de dénigrement menées tambour battant par les émules du HCE ne suffisent pas. La junte qui a libéré Sidi sous la pression de l’UE et de l’UA veut le livrer à la vindicte populaire. Ces descentes forcées dans les rues sous l’encadrement des autorités locales loin de favoriser un climat de sérénité et ramener la confiance entre les mauritaniens frisent la provocation.
A l’heure actuelle, l’esprit patriotique doit prévaloir sur l’opportunisme éhonté de chasseurs de promotions et autres faveurs imméritées. Si toutes ces agitations étaient motivées par une volonté sincère de réclamer que justice soit appliquée contre les crimes économiques et bavures politiques, la page de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi serait le moindre mal.
Que représentent «les bêtises » du système défunt à côté de massacres de milliers de négro mauritaniens entre 1986 et 1993 sous le règne odieux de Ould Taya qui n’est que d’ailleurs que la face visible de l’iceberg. Ceux qui ont commis directement des crimes de sang avec ou sans ses ordres occupent des postes privilégiés dans la haute hiérarchie politique ou militaire.
Pourquoi ce même peuple qui se dit assoiffé de justice ne dénonce-t-il pas des atrocités aussi monstrueuses assimilables à des actes génocidaires. Que représentent les saccages des biens publics imputables aux pontes du système Taya qui continuent à goûter à toutes les sauces sans se repentir de leurs péchés. Ces Roumouz El Vessad tiennent toujours le haut du pavé dans les institutions républicaines.
On a l’impression que nos «braves » manifestants n’ont gardé de mauvais souvenirs d’une Mauritanie âgée de 48 ans d’indépendance que les erreurs du système Sidioca auquel paradoxalement ont pris part les manipulateurs des foules qui, hier, ont pillé la République. Le silence de la junte devant ces défoulements populaires à l’encontre du Président renversé est une forme de consentement officiel.
Pourquoi avoir autorisé la tenue de marches hostiles à Sidi et projeté les images à la TVM, là où les marches de protestation de l’opposition sont réprimées à coup de matraques et de grenades lacrymogènes ? Il faut cesser cette politique de deux poids deux mesures si réellement on veut sortir la Mauritanie de l’impasse actuelle.
CTD
source : Le Rénovateur Quotidien