
A la veille de la date fatidique, tous les regards sont braqués sur la Mauritanie. Le sort de tout un pays est entre les mains d’une junte militaire constituée en HCE et une communauté internationale brandissant l’arme des sanctions économiques et peut être une intervention militaire. L’une ou l’autre des alternatives est périlleuse pour la Mauritanie
Les mauritaniens risquent d’être sacrifiés sur l’autel de la bêtise politique et des intérêts particuliers. Si l’ultimatum à lui seul fait planer le doute sur le sort de la patrie c’est parce que la Mauritanie n’est en mesure de faire face ni à une suspension des financements ni à des frappes militaires.
Mais la junte militaire continue à observer une indifférence orgueilleuse devant la tragédie qui se prépare contre toute une Nation de manière injuste et cynique neutre de matière injuste, cynique. Une poignée d’hommes animés d’intérêts égoïstes tentent de légitimer un complot ourdi contre la démocratie et les valeurs républicaines.
Au nom d’un pseudo mouvement rectificatif, des cercles militaristes et affairistes confisquent le pouvoir et imposent leur propre autorité. Ces forces «messianiques » ne prétendent pas seulement apporter un changement politique dans le pays. Elles jurent par la puissance de leurs armes de faire front contre les fronts patriotiques en mettant en échec leur combat pour le retour à la légalité constitutionnelle.
En moins de deux mois de leur prise de pouvoir par les armes, les auteurs du coup d’Etat du 6 août ont démontré à leurs concitoyens leur ferme volonté de gérer à leur convenance les institutions républicaines. Ils ont prêté serment devant les mauritaniens et devant l’histoire, que désormais le pouvoir politique doit être sous le contrôle de l’armée sinon il n’aura pas sa raison d’être.
Ce retour en arrière spectaculaire a signé l’arrêt de mort d’une démocratie naissante au grand dam de notre jeune pays. Il s’agit maintenant d’user de l’arme de la persuasion pour ramener les «ravisseurs » de la démocratie à la raison. Il s’agit aussi et surtout de privilégier la voie du dialogue et de la concertation pour trouver la meilleure issue de sortie de crise. Si la junte au pouvoir est convaincue de la noblesse de son action, elle ne doit pas refuser de se conformer aux principes fondamentaux du droit.
Toutes les missions de bons offices ont usé du dialogue pour sauver la Mauritanie contre les démons d’une fausse démocratie. Personne ne doit s’en émouvoir. Que ceux qui crient au scandale à cause de l’appel à la raison ne doivent s’offusquer des conséquences qui pourraient en découler.
Au lieu d’écouter le langage de la vérité, au lieu de développer une campagne médiatique puérile, les soutiens de la junte feraient mieux de renoncer à la danse du ventre avant qu’il ne soit trop tard. Aucun patriote ne souhaite à la Mauritanie des conséquences dues à l’application des conventions internationales fussent-elles militaires.
Ceux qui font courir actuellement cette situation à la Mauritanie n’échapperont ni au danger collectif ni à d’éventuelles poursuites judiciaires dont ils en supporteront les lourdes peines. Les mauritaniens sincères ne réclament pas mieux que le retour à la légalité constitutionnelle ; une exigence partagée par la grande majorité, une condition posée par la communauté internationale. Tout le reste n’est que mépris pour le droit et la justice.
L’ultimatum qui plane aujourd’hui sur nos têtes n’honore point la Mauritanie. Les forces de changement doivent se dresser en rempart contre les adversaires de la stabilité et de l’unité nationale.
Cheikh Tidiane Dia
_________________
Source: lerenovateur
(M) avomm
Les mauritaniens risquent d’être sacrifiés sur l’autel de la bêtise politique et des intérêts particuliers. Si l’ultimatum à lui seul fait planer le doute sur le sort de la patrie c’est parce que la Mauritanie n’est en mesure de faire face ni à une suspension des financements ni à des frappes militaires.
Mais la junte militaire continue à observer une indifférence orgueilleuse devant la tragédie qui se prépare contre toute une Nation de manière injuste et cynique neutre de matière injuste, cynique. Une poignée d’hommes animés d’intérêts égoïstes tentent de légitimer un complot ourdi contre la démocratie et les valeurs républicaines.
Au nom d’un pseudo mouvement rectificatif, des cercles militaristes et affairistes confisquent le pouvoir et imposent leur propre autorité. Ces forces «messianiques » ne prétendent pas seulement apporter un changement politique dans le pays. Elles jurent par la puissance de leurs armes de faire front contre les fronts patriotiques en mettant en échec leur combat pour le retour à la légalité constitutionnelle.
En moins de deux mois de leur prise de pouvoir par les armes, les auteurs du coup d’Etat du 6 août ont démontré à leurs concitoyens leur ferme volonté de gérer à leur convenance les institutions républicaines. Ils ont prêté serment devant les mauritaniens et devant l’histoire, que désormais le pouvoir politique doit être sous le contrôle de l’armée sinon il n’aura pas sa raison d’être.
Ce retour en arrière spectaculaire a signé l’arrêt de mort d’une démocratie naissante au grand dam de notre jeune pays. Il s’agit maintenant d’user de l’arme de la persuasion pour ramener les «ravisseurs » de la démocratie à la raison. Il s’agit aussi et surtout de privilégier la voie du dialogue et de la concertation pour trouver la meilleure issue de sortie de crise. Si la junte au pouvoir est convaincue de la noblesse de son action, elle ne doit pas refuser de se conformer aux principes fondamentaux du droit.
Toutes les missions de bons offices ont usé du dialogue pour sauver la Mauritanie contre les démons d’une fausse démocratie. Personne ne doit s’en émouvoir. Que ceux qui crient au scandale à cause de l’appel à la raison ne doivent s’offusquer des conséquences qui pourraient en découler.
Au lieu d’écouter le langage de la vérité, au lieu de développer une campagne médiatique puérile, les soutiens de la junte feraient mieux de renoncer à la danse du ventre avant qu’il ne soit trop tard. Aucun patriote ne souhaite à la Mauritanie des conséquences dues à l’application des conventions internationales fussent-elles militaires.
Ceux qui font courir actuellement cette situation à la Mauritanie n’échapperont ni au danger collectif ni à d’éventuelles poursuites judiciaires dont ils en supporteront les lourdes peines. Les mauritaniens sincères ne réclament pas mieux que le retour à la légalité constitutionnelle ; une exigence partagée par la grande majorité, une condition posée par la communauté internationale. Tout le reste n’est que mépris pour le droit et la justice.
L’ultimatum qui plane aujourd’hui sur nos têtes n’honore point la Mauritanie. Les forces de changement doivent se dresser en rempart contre les adversaires de la stabilité et de l’unité nationale.
Cheikh Tidiane Dia
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Source: lerenovateur
(M) avomm