Les putschistes rencontrent un refus important à l'intérieur et un rejet total à l'extérieur du Pays
Les festivités officielles commémorant le 48 ème anniversaire de l'Indépendance Nationale ont démontré, encore une fois, le degré d'isolement et de rejet diplomatique que vivent le Général limogé et ses conjurés. Plus d'une semaine après cet anniversaire, pas un message de félicitations ni de sympathie n'a été reçu par les autorités usurpatrices, preuve, si besoin en est, de l'implacable embargo dans lequel le monde civilisé confine la Junte militaire.
Ce ne fut pourtant pas faute de ne pas avoir essayé! Rares sont les chefs d'Etat ou de Gouvernement, les rois et roitelets qui ne furent les destinataires d'une délégation de "Parlementaires" ou de hauts gradés de l'Armée pour expliquer les "raisons du Mouvement de rectification". Mais ce fut peine perdue. La queue entre les jambes, les émissaires ont tous étaient renvoyés bredouilles pour, très souvent, subir le courroux du Général limogé pour cause d'incompétence notoire.
En plus de l'aberration qui consiste en le fait que ce soit la première fête de l'indépendance à laquelle le Président légitime est empêché d'assister, la main basse faite sur le Palais présidentiel et son occupation par des militaires rebelles n'a trompé personne. Et, dans tous les cas, pas les partenaires de la Mauritanie.
Acte I: le protocole de la cérémonie a été modifié
Contrairement à la tradition qui voudrait que la cérémonie s'ouvre sur la levée des couleurs, le Général limogé, visiblement peu accoutumé à ce genre de circonstances, s'est empressé de serrer les mains des représentants du Corps Diplomatique pour que la télévision officielle puisse capter des images pour alimenter son moulin de propagande. Ces diplomates se sont d'ailleurs vite eclipsés et ont tenu à expliquer plus tard, devant la mise en boucle de leurs images, que leur présence n'était nullement une reconnaissance du régime du Général limogé mais un geste de respect aux Mauritanien.
C'est ce qu'explique le Chargé d'Affaire de l'Ambassade des Etats-unis : " C'est donc une mesure de respect pour le peuple mauritanien en lui donnant une reconnaissance, sans donner une légitimité au pouvoir du Général", dit-il lors de son interview avec le Journal, El Emal El jedid.
Aucun diplomate d'importance n'a assisté aux suites de la cérémonie et aux agapes organisées par le Général au profit de son gouvernement illégitime et de ses supplétifs civils qui, depuis 30 ans, ne sauraient manquer ce genre d'occasion pour rien au monde.
Acte II: annulation de la soirée anniversaire au Palais présidentiel
C'est une tradition installée depuis 1960, le Président de la République organise une soirée spéciale pour marquer l'anniverssaire de l'indépendance et honorer les hôtes de la Mauritanie. De crainte que l'absence des représentants du Corps diplomatique ne mette, encore plus en évidence, son isolement dans le monde, cette cérémonie fut tout simplement annulée.
Acte III: Pas un seul message de félicitations de la part des dirigeants de ce monde
Pas un jour où le Général limogé n'envoie une lettre de félicitations à l'occasion de tel ou tel événement à tel ou tel chef d'Etat ou de gouvernement. C'est même là plus de la moitié du répertoire de l'Agence Mauritanienne pour l'Information (AMI), de la Radio et de la télévision officielles. Dix jour après le 28 novembre, pas un message de félicitations n'est venu signifier que le moindre dirigeant de l'un des 200 pays que compte la planète, n'accepte de s'afficher, même de façon épistolaire, aux côtés du Général limogé.
On comprend alors la haine que le Général limogé développe contre la Communauté Internationale. Il oublie seulement que dans ce monde civilisé, il y a des règles, des règles de biencéance et d'art de vivre diplomatique. Destituer un Président librement élu et reconnu comme tel par l'ensemble des pays ne pourrait être la meilleure carte de visite pour s'y faire accepter
for-mauritania
Les festivités officielles commémorant le 48 ème anniversaire de l'Indépendance Nationale ont démontré, encore une fois, le degré d'isolement et de rejet diplomatique que vivent le Général limogé et ses conjurés. Plus d'une semaine après cet anniversaire, pas un message de félicitations ni de sympathie n'a été reçu par les autorités usurpatrices, preuve, si besoin en est, de l'implacable embargo dans lequel le monde civilisé confine la Junte militaire.
Ce ne fut pourtant pas faute de ne pas avoir essayé! Rares sont les chefs d'Etat ou de Gouvernement, les rois et roitelets qui ne furent les destinataires d'une délégation de "Parlementaires" ou de hauts gradés de l'Armée pour expliquer les "raisons du Mouvement de rectification". Mais ce fut peine perdue. La queue entre les jambes, les émissaires ont tous étaient renvoyés bredouilles pour, très souvent, subir le courroux du Général limogé pour cause d'incompétence notoire.
En plus de l'aberration qui consiste en le fait que ce soit la première fête de l'indépendance à laquelle le Président légitime est empêché d'assister, la main basse faite sur le Palais présidentiel et son occupation par des militaires rebelles n'a trompé personne. Et, dans tous les cas, pas les partenaires de la Mauritanie.
Acte I: le protocole de la cérémonie a été modifié
Contrairement à la tradition qui voudrait que la cérémonie s'ouvre sur la levée des couleurs, le Général limogé, visiblement peu accoutumé à ce genre de circonstances, s'est empressé de serrer les mains des représentants du Corps Diplomatique pour que la télévision officielle puisse capter des images pour alimenter son moulin de propagande. Ces diplomates se sont d'ailleurs vite eclipsés et ont tenu à expliquer plus tard, devant la mise en boucle de leurs images, que leur présence n'était nullement une reconnaissance du régime du Général limogé mais un geste de respect aux Mauritanien.
C'est ce qu'explique le Chargé d'Affaire de l'Ambassade des Etats-unis : " C'est donc une mesure de respect pour le peuple mauritanien en lui donnant une reconnaissance, sans donner une légitimité au pouvoir du Général", dit-il lors de son interview avec le Journal, El Emal El jedid.
Aucun diplomate d'importance n'a assisté aux suites de la cérémonie et aux agapes organisées par le Général au profit de son gouvernement illégitime et de ses supplétifs civils qui, depuis 30 ans, ne sauraient manquer ce genre d'occasion pour rien au monde.
Acte II: annulation de la soirée anniversaire au Palais présidentiel
C'est une tradition installée depuis 1960, le Président de la République organise une soirée spéciale pour marquer l'anniverssaire de l'indépendance et honorer les hôtes de la Mauritanie. De crainte que l'absence des représentants du Corps diplomatique ne mette, encore plus en évidence, son isolement dans le monde, cette cérémonie fut tout simplement annulée.
Acte III: Pas un seul message de félicitations de la part des dirigeants de ce monde
Pas un jour où le Général limogé n'envoie une lettre de félicitations à l'occasion de tel ou tel événement à tel ou tel chef d'Etat ou de gouvernement. C'est même là plus de la moitié du répertoire de l'Agence Mauritanienne pour l'Information (AMI), de la Radio et de la télévision officielles. Dix jour après le 28 novembre, pas un message de félicitations n'est venu signifier que le moindre dirigeant de l'un des 200 pays que compte la planète, n'accepte de s'afficher, même de façon épistolaire, aux côtés du Général limogé.
On comprend alors la haine que le Général limogé développe contre la Communauté Internationale. Il oublie seulement que dans ce monde civilisé, il y a des règles, des règles de biencéance et d'art de vivre diplomatique. Destituer un Président librement élu et reconnu comme tel par l'ensemble des pays ne pourrait être la meilleure carte de visite pour s'y faire accepter
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