L’Union africaine, les Nations unies et la Ligue arabe ont "rappelé" hier à la junte militaire en Mauritanie son "engagement" de remettre en liberté le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, renversé le 6 août et toujours en résidence surveillée.
Des consultations sur la situation en Mauritanie se sont tenues hier à Addis-Abeba sur l’initiative du président de la commission de l’Ua Jean Ping, réunissant le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Ua Ramtane Lamamra, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest Saïd Djinnit, et le secrétaire général adjoint chargé des Affaires politiques de la Ligue arabe Ahmed Benhelli.
"Les participants ont réitéré la détermination de leurs organisations respectives à ne ménager aucun effort en vue d’une sortie de crise rapide, qui passe nécessairement par la remise en liberté du président démocratiquement élu, M. Sidi Ould Cheikh Abdallahi, et celle de son Premier Ministre, M. Yahya Ould Ahmed Waghf, ainsi que par la restauration des institutions démocratiques" , a indiqué un communiqué. "A cet égard, ils ont rappelé l’engagement pris par les autorités en place de remettre en liberté le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi", ajoute le communiqué. M. Ping, au terme d’une mission en Mauritanie les 25 et 26 août, avait fait part de "l’engagement" pris par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, le chef de la junte, au sujet de la libération du président renversé. Selon le communiqué, M. Ping devrait se rendre "prochainement" en Mauritanie, sans plus de précisions.
"Dans l’intervalle, les participants ont demandé instamment à tous les acteurs mauritaniens de s’abstenir de toute action susceptible de compliquer encore davantage la situation et la recherche d’une solution", poursuit le communiqué.
Mardi, l’Assemblée nationale mauritanienne a élu quatre membres de la Haute Cour de Justice qui pourrait juger le président de la République pour haute trahison et les ministres pour fautes de gestion. La junte avait également annoncé dimanche soir la formation d’un nouveau gouvernement.
AFP
Des consultations sur la situation en Mauritanie se sont tenues hier à Addis-Abeba sur l’initiative du président de la commission de l’Ua Jean Ping, réunissant le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Ua Ramtane Lamamra, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest Saïd Djinnit, et le secrétaire général adjoint chargé des Affaires politiques de la Ligue arabe Ahmed Benhelli.
"Les participants ont réitéré la détermination de leurs organisations respectives à ne ménager aucun effort en vue d’une sortie de crise rapide, qui passe nécessairement par la remise en liberté du président démocratiquement élu, M. Sidi Ould Cheikh Abdallahi, et celle de son Premier Ministre, M. Yahya Ould Ahmed Waghf, ainsi que par la restauration des institutions démocratiques" , a indiqué un communiqué. "A cet égard, ils ont rappelé l’engagement pris par les autorités en place de remettre en liberté le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi", ajoute le communiqué. M. Ping, au terme d’une mission en Mauritanie les 25 et 26 août, avait fait part de "l’engagement" pris par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, le chef de la junte, au sujet de la libération du président renversé. Selon le communiqué, M. Ping devrait se rendre "prochainement" en Mauritanie, sans plus de précisions.
"Dans l’intervalle, les participants ont demandé instamment à tous les acteurs mauritaniens de s’abstenir de toute action susceptible de compliquer encore davantage la situation et la recherche d’une solution", poursuit le communiqué.
Mardi, l’Assemblée nationale mauritanienne a élu quatre membres de la Haute Cour de Justice qui pourrait juger le président de la République pour haute trahison et les ministres pour fautes de gestion. La junte avait également annoncé dimanche soir la formation d’un nouveau gouvernement.
AFP