
L'un des correspondants de Taqadoumy, à Nouakchott, vient d'assister à la dispersion, par la police mauritanienne, d'une manifestation des proches de Isselmou Ould Abdel Kader, actuellement en détention. Selon notre correspondant, la police a utilisé des grenades lacrymogènes.
Les manifestants avaient brandi des slogans dénonçant le recul des libertés publiques depuis le coup d'état du 6 août dernier. Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) avait appelé, ce matin, à soutenir le rassemblement.
Le Procureur de la République a inculpé l'ancien ministre, Isselmou Ould Abdelkader, d'atteinte au moral des forces armées, dans le but de porter préjudice à la défense nationale et mensonge en public, sur le plateau de la Télévision Nationale.
L'ancien ministre a été mis à la disposition du juge du troisième cabinet, avec demande de placement en dépôt.
Lors d'une émission de débats sur les ondes de la Télévision de Mauritanie (TVM), l'ancien ministre accusait le Bataillon de Sécurité Présidentielle (BASEP) - que commande le chef de la junte le Général Ould Abdel Aziz – de constituer une milice et d'abriter des non mauritaniens ; par la suite, le ministre de Ould Taya, auteur du propos présumé diffamatoire, avait refusé de présenter ses excuses en contrepartie d'un abandon de l'enquête.
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Source: taqadoumy
(M) avomm
Les manifestants avaient brandi des slogans dénonçant le recul des libertés publiques depuis le coup d'état du 6 août dernier. Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) avait appelé, ce matin, à soutenir le rassemblement.
Le Procureur de la République a inculpé l'ancien ministre, Isselmou Ould Abdelkader, d'atteinte au moral des forces armées, dans le but de porter préjudice à la défense nationale et mensonge en public, sur le plateau de la Télévision Nationale.
L'ancien ministre a été mis à la disposition du juge du troisième cabinet, avec demande de placement en dépôt.
Lors d'une émission de débats sur les ondes de la Télévision de Mauritanie (TVM), l'ancien ministre accusait le Bataillon de Sécurité Présidentielle (BASEP) - que commande le chef de la junte le Général Ould Abdel Aziz – de constituer une milice et d'abriter des non mauritaniens ; par la suite, le ministre de Ould Taya, auteur du propos présumé diffamatoire, avait refusé de présenter ses excuses en contrepartie d'un abandon de l'enquête.
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Source: taqadoumy
(M) avomm