Au lendemain du coup d'Etat orchestré par une junte militaire en Mauritanie, la police a dispersé jeudi à coups de grenades lacrymogènes une centaine de manifestants qui dénonçaient le putsch et réclamaient le retour du président déchu Sidi Cheikh Ould Abdallahi.
Les manifestants s'étaient rassemblés devant le Parlement à Nouakchott, en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Non au coup d'Etat", "Oui à notre président légitime". La police ralliée aux putschistes a lancé des grenades lacrymogènes pour les disperser.
La junte qui s'est emparée du pouvoir détenait le président Abdallahi au palais présidentiel, ainsi que le Premier ministre, avait fait savoir mercredi le porte-parole officiel de la présidence. Depuis, les putschistes n'ont pas donné de nouvelles du chef de l'Etat déchu.
Tôt jeudi matin, les auteurs du coup d'Etat, emmené par le chef de la garde présidentielle, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, ont promis d'organiser des élections libres "dès que possible".
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Source: AP
(M) avomm
Les manifestants s'étaient rassemblés devant le Parlement à Nouakchott, en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Non au coup d'Etat", "Oui à notre président légitime". La police ralliée aux putschistes a lancé des grenades lacrymogènes pour les disperser.
La junte qui s'est emparée du pouvoir détenait le président Abdallahi au palais présidentiel, ainsi que le Premier ministre, avait fait savoir mercredi le porte-parole officiel de la présidence. Depuis, les putschistes n'ont pas donné de nouvelles du chef de l'Etat déchu.
Tôt jeudi matin, les auteurs du coup d'Etat, emmené par le chef de la garde présidentielle, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, ont promis d'organiser des élections libres "dès que possible".
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