
Après leur fracassant retrait de la salle où discourait le Colonel Kaddafi, les dirigeants du Front sont rentrés en réunion d'évaluation de la nouvelle situation créée par l'attitude provocatrice et pour le moins partisane de celui qui est censé être le médiateur. En attendant le communiqué précisant leur position, For-Mauritania récapitule les réactions de certains d'entre eux, faites à chaud.
Le Président de l'Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir n'a pas attendu d'être hors de la salle. Il a interpellé le Colonel directement avant de se retirer en ces termes: "Nous avons répondu à l'invitation d'un médiateur et nous découvrons un partisan. Vous ne pourrez plus continuer cette mission". Le Président Ould Boulkheir avait fait le déplacement à Tripoli sur invitation du Président libyen, la semaine dernière.
Pour le Député Moustapha Ould Bedreddine, Président du Groupe Parlementaire pour le Retour de la Démocratie, qui s'était abstenu de faire partie de la délégation du Front qui a fait le voyage en Libye, les déclaration de Khaddafi, faites aujourd'hui, viennent couronner une succession de prises de position malhonnêtes vis-à-vis de la crise en Mauritanie. Ces déclarations, précise le Député, sont, cependant, conformes à la pensée et à l'histoire du personnage.
Quant à Omar Ould Yali, le colonel Kadafi s'est lui même disqualifié et doit être récusé par les parties prenantes à la crise mauritanienne. On ne peut pas être juge et partie, précise le vice président de l'Alliance Populaire Progressiste (APP).
Pour Mohamed Ghoulam Ould Ejhadj Cheikh,vice président de Tawassoul, la déception est grande. "Nous avons accueilli le Guide Muammar El kaddafi à bras ouvert en tant que porteur d'un mandat de l'Union Africaine et du Groupe International de Contact. Aujourd'hui, cette médiation a trébuché. Nous aviserons"
A son tour, Monsieur Ahmed Ould Sidi Baba, Président du Conseil Economique et Social d'exprimer son étonnement. Rien dans ce dont le Guide Kaddafi était convenu avec les responsables qu'il avait rencontrés une heure avant son discours ne laissait présager une telle fin ni de tels propos.
Quant à Mohamed Ould Maouloud, Responsable de la Commission diplomatique du Front et Président de l'Union des Forces de Progrès (UFP), "Muammar El kaddafi est venu comme médiateur. Nous découvrons, avec effarement, qu'il adopte une position de soutien aux putschistes et nous invite à entériner le fait accompli. Ceci ne rentre pas dans le cadre des décisions de l'Union Africaine ni dans celui des recommandations du Groupe International de Contact. Ces deux institutions ne demandent nullement qu'une partie dicte sa loi à l'autre.
Concernant le retrait des représentants du Front pendant le discours du Colonel libyen, Ould Maouloud argumente: "Nous avons toléré ces agissements tant qu'ils furent limités aux cercles des négociateurs. Maintenant que Khaddafi a décidé de les rendre publics et de les clamer dans un discours, nous avons décidé de faire savoir publiquement notre désaccord".
for-mauritania
Le Président de l'Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir n'a pas attendu d'être hors de la salle. Il a interpellé le Colonel directement avant de se retirer en ces termes: "Nous avons répondu à l'invitation d'un médiateur et nous découvrons un partisan. Vous ne pourrez plus continuer cette mission". Le Président Ould Boulkheir avait fait le déplacement à Tripoli sur invitation du Président libyen, la semaine dernière.
Pour le Député Moustapha Ould Bedreddine, Président du Groupe Parlementaire pour le Retour de la Démocratie, qui s'était abstenu de faire partie de la délégation du Front qui a fait le voyage en Libye, les déclaration de Khaddafi, faites aujourd'hui, viennent couronner une succession de prises de position malhonnêtes vis-à-vis de la crise en Mauritanie. Ces déclarations, précise le Député, sont, cependant, conformes à la pensée et à l'histoire du personnage.
Quant à Omar Ould Yali, le colonel Kadafi s'est lui même disqualifié et doit être récusé par les parties prenantes à la crise mauritanienne. On ne peut pas être juge et partie, précise le vice président de l'Alliance Populaire Progressiste (APP).
Pour Mohamed Ghoulam Ould Ejhadj Cheikh,vice président de Tawassoul, la déception est grande. "Nous avons accueilli le Guide Muammar El kaddafi à bras ouvert en tant que porteur d'un mandat de l'Union Africaine et du Groupe International de Contact. Aujourd'hui, cette médiation a trébuché. Nous aviserons"
A son tour, Monsieur Ahmed Ould Sidi Baba, Président du Conseil Economique et Social d'exprimer son étonnement. Rien dans ce dont le Guide Kaddafi était convenu avec les responsables qu'il avait rencontrés une heure avant son discours ne laissait présager une telle fin ni de tels propos.
Quant à Mohamed Ould Maouloud, Responsable de la Commission diplomatique du Front et Président de l'Union des Forces de Progrès (UFP), "Muammar El kaddafi est venu comme médiateur. Nous découvrons, avec effarement, qu'il adopte une position de soutien aux putschistes et nous invite à entériner le fait accompli. Ceci ne rentre pas dans le cadre des décisions de l'Union Africaine ni dans celui des recommandations du Groupe International de Contact. Ces deux institutions ne demandent nullement qu'une partie dicte sa loi à l'autre.
Concernant le retrait des représentants du Front pendant le discours du Colonel libyen, Ould Maouloud argumente: "Nous avons toléré ces agissements tant qu'ils furent limités aux cercles des négociateurs. Maintenant que Khaddafi a décidé de les rendre publics et de les clamer dans un discours, nous avons décidé de faire savoir publiquement notre désaccord".
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