
Avant de quitter Nouakchott en destination de Bissau, en Guinée, le Colonel Kaddafi a eu un entretien, à sa demande, avec le Président de l'Assemblée Nationale, Monsieur Messaoud Ould Boulkheir.
Visiblement pris de remords à la suite de la façon peu diplomatique et ostensiblement partisane dont il a commencé sa prétendue médiation dans la crise Mauritanienne, le Président libyen a tenu à présenter se excuses au Président de l'Assemblée Nationale et a chargé ce dernier de les transmettre aux membres du Front National pour la Défense de la Démocratie. Le médiateur prétend avoir été mal compris! Le Front vient de clore sa conférence de presse et a chargé son président de la Commission diplomatique, Monsieur Mohamed Ould Maouloud, de contacter le représentant de Kaddafi, Monsieur Ravi Madani, pour lui transmettre sa position vis-à-vis des derniers développements de cette drôle de médiation.
Le Front a rendu public un communiqué de presse relatif aux déclarations du Président libyen au Palais des Congrès. Dans ce communiqué, le Front dénonce la prise de partie et l'alignement du médiateur en faveur de la Junte. Il dénonce aussi le mépris avec lequel le Président libyen traite les Mauritaniens et la Mauritanie et la façon dont il considère qu'ils ne méritent pas la démocratie.
Il est très probable que le Front exige, avant toute reprise des négociations sur le cadre des futures concertations, des excuses publiques de la part de la partie libyenne en direction des Mauritaniens.
Nous rappelons que le Président de l'Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkeir, était l'un des premiers à se lever et à se retirer de la salle à la suite des dérappages verbaux du Colonel Kadafi. Ce geste, appuyé et amplifié par les autres représentants du Front, honore la politique et grandit ses auteurs. Il grandit d'autant plus le Président de l'Alliance Populaire et Progressiste (APP) que ce parti comprend une composante très importante réputée idéologiquement proche du Président libyen (Nassériens). Nous en profitons pour démentir, catégoriquement, les informations relayées par certains sites sur des promesses prétendument données au Général limogé par le groupe de Kalil Ould Teyeb. Ce dernier, contacté par For-Mauritania, a démenti ces allégations.
Par ailleurs, nous apprenons de Lemden, village où réside le Président de la République et où il a préféré rester pendant toute le temps que dure la visite de Kaddafi, que ce dernier avait envoyé un émissaire, hier, renouvelant au Président la requête du "médiateur" concernant sa démission. Le Président libyen, sans doute estimant que Ould Cheikh Abdallahi ne demandait que cela, avait appuyé cette requête de l'acceptation de sa part de rendre une visite à Lemden. Le Président de la République, qui avait effectivement invité son homologue libyen à lui rendre une visite dans son village natal, répond qu'il serait très honoré d'offrir le bol de lait de chamelle de bienvenue au Président de l'Union Africaine mais que démissionner dans ces circonstances équivaudrait, pour lui, à une trahison du peuple mauritanien. "J'ai prononcé le serment de protéger la Constitution et de veiller sur les intérêts du peuple mauritanien, je ne manquerai jamais à cet engagement", fait dire le Président de la République à son homologue libyen.
Il faut dire qu'à l'entendre parler de la démocratie en générale et de l'expérience mauritanienne en particulier, ces histoires de vote et de serment ne doivent pas évoquer la même chose pour le Président élu à 53 % et l'immortel putschiste qu'est Kaddafi.
Source: For mauritania
Visiblement pris de remords à la suite de la façon peu diplomatique et ostensiblement partisane dont il a commencé sa prétendue médiation dans la crise Mauritanienne, le Président libyen a tenu à présenter se excuses au Président de l'Assemblée Nationale et a chargé ce dernier de les transmettre aux membres du Front National pour la Défense de la Démocratie. Le médiateur prétend avoir été mal compris! Le Front vient de clore sa conférence de presse et a chargé son président de la Commission diplomatique, Monsieur Mohamed Ould Maouloud, de contacter le représentant de Kaddafi, Monsieur Ravi Madani, pour lui transmettre sa position vis-à-vis des derniers développements de cette drôle de médiation.
Le Front a rendu public un communiqué de presse relatif aux déclarations du Président libyen au Palais des Congrès. Dans ce communiqué, le Front dénonce la prise de partie et l'alignement du médiateur en faveur de la Junte. Il dénonce aussi le mépris avec lequel le Président libyen traite les Mauritaniens et la Mauritanie et la façon dont il considère qu'ils ne méritent pas la démocratie.
Il est très probable que le Front exige, avant toute reprise des négociations sur le cadre des futures concertations, des excuses publiques de la part de la partie libyenne en direction des Mauritaniens.
Nous rappelons que le Président de l'Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkeir, était l'un des premiers à se lever et à se retirer de la salle à la suite des dérappages verbaux du Colonel Kadafi. Ce geste, appuyé et amplifié par les autres représentants du Front, honore la politique et grandit ses auteurs. Il grandit d'autant plus le Président de l'Alliance Populaire et Progressiste (APP) que ce parti comprend une composante très importante réputée idéologiquement proche du Président libyen (Nassériens). Nous en profitons pour démentir, catégoriquement, les informations relayées par certains sites sur des promesses prétendument données au Général limogé par le groupe de Kalil Ould Teyeb. Ce dernier, contacté par For-Mauritania, a démenti ces allégations.
Par ailleurs, nous apprenons de Lemden, village où réside le Président de la République et où il a préféré rester pendant toute le temps que dure la visite de Kaddafi, que ce dernier avait envoyé un émissaire, hier, renouvelant au Président la requête du "médiateur" concernant sa démission. Le Président libyen, sans doute estimant que Ould Cheikh Abdallahi ne demandait que cela, avait appuyé cette requête de l'acceptation de sa part de rendre une visite à Lemden. Le Président de la République, qui avait effectivement invité son homologue libyen à lui rendre une visite dans son village natal, répond qu'il serait très honoré d'offrir le bol de lait de chamelle de bienvenue au Président de l'Union Africaine mais que démissionner dans ces circonstances équivaudrait, pour lui, à une trahison du peuple mauritanien. "J'ai prononcé le serment de protéger la Constitution et de veiller sur les intérêts du peuple mauritanien, je ne manquerai jamais à cet engagement", fait dire le Président de la République à son homologue libyen.
Il faut dire qu'à l'entendre parler de la démocratie en générale et de l'expérience mauritanienne en particulier, ces histoires de vote et de serment ne doivent pas évoquer la même chose pour le Président élu à 53 % et l'immortel putschiste qu'est Kaddafi.
Source: For mauritania