
Dans une allocution récente, notamment à Aleg (263 km à l’Est de Nouakchott), Oud Abdel Aziz disait qu’au cas où il se présenterait aux élections du 6 juin prochain et au cas où il serait Président, il ferait de la lutte contre la gabegie son crédo. S’agissant des présidentielles un site nommé For Mauritanie, site proche de l’opposition, dévoile un plan de sortie de crise en Mauritanie.
Ce plan est avancé par l’actuel Ministre des affaires étrangères français Bernard Kouchner devant le parlement de son pays. Il prévoirait «le retour du Président élu pour une durée de deux mois avec, comme mission, l'organisation d'une élection présidentielle libre et transparente.Il ne pourrait se présenter à ces élections mais ces dernières seraient ouvertes à toute autre candidature, autorisée par la loi».
Par ailleurs, dans le chapitre de la lutte contre la Gabegie, Ould Horma ancien Inspecteur Général d’Etat, nommé suite au coup d’Etat du 3 août 2005 contre Maaouya Ould Sidi Ahmed Taya, avait déclenché des procédures de lutte contre le détournement des fonds publics.
Cependant, Horma ne semble guère accomplir sa mission avec succès. Il était évincé dans la période de Sidi ould Cheikh Abdellahi suite à une erreur, de sa part, d’estimation vis-à -vis de la gestion du budget du Sénat. Il était question d’une fausse accusation adressée à l’encontre de la deuxième chambre de l’Assemblée Nationale.
Après le coup contre Sidi Ould Cheikh Abdellahi des révélations ont évoqué qu’il y a eu des détournements faramineux des fonds publics. Le général, lui-même, a expliqué publiquement, qu’il y a eu des trous budgétaires de 400 millions d’euros durant la période transitoire du CMJD. Le Chef du HCE a confirmé aussi qu’il était depuis long temps dans le rouage du pouvoir tout en sachant parfaitement que le pays était victime d’une hémorragie se manifestant par l’épuisement illégal des ressources étatiques de la nation.
Je voulus convaincre les dirigeants à l’époque d’arrêter ces pratiques. Toutefois, cela m’était difficile, certifie-t-il au cours d’une visite à ce que des observateurs appelle communément le ‘triangle de la pauvreté’ (Brakna, Gorgol et Assaba)”, entamé le 19 mars 2009. Il a, en outre, précisé que ‘Fraîchement’ les services d’inspections d’Etat ont décelé que des sommes avoisinant des centaines de millions ont été détournées, d’où sa confusion quant à l’emprisonnement des coupables. «Dorénavant ces malversations doivent- être dévolues à jamais!», déclare-t-il en substance.
En effet, depuis son accès au pouvoir par la force d’arme en août 2008, le Général a mis l’accent sur la lutte contre le détournement des deniers publics. Il a débuté par un adversaire politique du FNDD. Il a commencé par Ould Waghf ancien Secrétaire Général à la Présidence, deuxième premier ministre de Sidi Ould Cheikh Abdellahi , et ex directeur de la Société Air Mauritanie mise en liquidation tout récemment. Waghef est’ inculpé’ d’être le responsable de la faillite de cette société.
Ensuite c’était le tour à Boidiel Oud Houmeid du FNND ancien des anciens des périodes passées. Il a occupé des postes stratégiques, notamment trésorier de la République, ministre des Finances, directeur de la CNAM et tout dernièrement Ministre Secrétaire Général à la Présidence en remplaçant Ould Waghf qui a remplacé à son tour Zeine Ould Zeidane.
Boudiel a été sommé de rembourser 102 millions d’ouguiyas de la CNAM sous peine d’emprisonnement… «Il précise que l'argent lui a été réclamé, par l'Inspection Générale de l'Etat (IGE) peu avant son départ pour Tripoli ; ainsi, préféra-t-il obtempérer afin de se prémunir de l’emprisonnement» (Taqadoumy).
L'IGE m’a ciblé uniquement pour des raisons de règlement de comptes politiques, à cause de mes opinions et de mes engagements dans la lutte contre le putsch, a-t- il martelé, selon des informations divulguées par la presse électronique.
«L'argent rendu à l’Etat a été entièrement dépensé aux soins médicaux des personnalités parmi lesquelles Cheyakh Ould Ely, directeur du cabinet de Ould Abdel Aziz et Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil, son conseiller chargé de la communication». (Sic) Parallèlement, des alliés des militaires ont été aussi poursuivis, notamment l’affaire du directeur des caisses mauritaniennes d’épargne (PROCAPEC) Oud Kathry .
Ainsi, des hauts responsables du pouvoir en place sont contraints de rembourser des dépenses engagées par leurs structures. L’affaire de l’actuel Ministère du développement rural en est une nouvelle illustration.
Ces actions seront-elles concrétisées par des actes permanents et sincères, ou s’agit-il d’une simple compagne électorale dépourvue de toute volonté politique ? De toute manière, la lutte contre la gabegie se situe au centre du processus du développement !
Mohamed Fouad Barrada
m_barrada@yahoo.fr - La Tribune n°441
Ce plan est avancé par l’actuel Ministre des affaires étrangères français Bernard Kouchner devant le parlement de son pays. Il prévoirait «le retour du Président élu pour une durée de deux mois avec, comme mission, l'organisation d'une élection présidentielle libre et transparente.Il ne pourrait se présenter à ces élections mais ces dernières seraient ouvertes à toute autre candidature, autorisée par la loi».
Par ailleurs, dans le chapitre de la lutte contre la Gabegie, Ould Horma ancien Inspecteur Général d’Etat, nommé suite au coup d’Etat du 3 août 2005 contre Maaouya Ould Sidi Ahmed Taya, avait déclenché des procédures de lutte contre le détournement des fonds publics.
Cependant, Horma ne semble guère accomplir sa mission avec succès. Il était évincé dans la période de Sidi ould Cheikh Abdellahi suite à une erreur, de sa part, d’estimation vis-à -vis de la gestion du budget du Sénat. Il était question d’une fausse accusation adressée à l’encontre de la deuxième chambre de l’Assemblée Nationale.
Après le coup contre Sidi Ould Cheikh Abdellahi des révélations ont évoqué qu’il y a eu des détournements faramineux des fonds publics. Le général, lui-même, a expliqué publiquement, qu’il y a eu des trous budgétaires de 400 millions d’euros durant la période transitoire du CMJD. Le Chef du HCE a confirmé aussi qu’il était depuis long temps dans le rouage du pouvoir tout en sachant parfaitement que le pays était victime d’une hémorragie se manifestant par l’épuisement illégal des ressources étatiques de la nation.
Je voulus convaincre les dirigeants à l’époque d’arrêter ces pratiques. Toutefois, cela m’était difficile, certifie-t-il au cours d’une visite à ce que des observateurs appelle communément le ‘triangle de la pauvreté’ (Brakna, Gorgol et Assaba)”, entamé le 19 mars 2009. Il a, en outre, précisé que ‘Fraîchement’ les services d’inspections d’Etat ont décelé que des sommes avoisinant des centaines de millions ont été détournées, d’où sa confusion quant à l’emprisonnement des coupables. «Dorénavant ces malversations doivent- être dévolues à jamais!», déclare-t-il en substance.
En effet, depuis son accès au pouvoir par la force d’arme en août 2008, le Général a mis l’accent sur la lutte contre le détournement des deniers publics. Il a débuté par un adversaire politique du FNDD. Il a commencé par Ould Waghf ancien Secrétaire Général à la Présidence, deuxième premier ministre de Sidi Ould Cheikh Abdellahi , et ex directeur de la Société Air Mauritanie mise en liquidation tout récemment. Waghef est’ inculpé’ d’être le responsable de la faillite de cette société.
Ensuite c’était le tour à Boidiel Oud Houmeid du FNND ancien des anciens des périodes passées. Il a occupé des postes stratégiques, notamment trésorier de la République, ministre des Finances, directeur de la CNAM et tout dernièrement Ministre Secrétaire Général à la Présidence en remplaçant Ould Waghf qui a remplacé à son tour Zeine Ould Zeidane.
Boudiel a été sommé de rembourser 102 millions d’ouguiyas de la CNAM sous peine d’emprisonnement… «Il précise que l'argent lui a été réclamé, par l'Inspection Générale de l'Etat (IGE) peu avant son départ pour Tripoli ; ainsi, préféra-t-il obtempérer afin de se prémunir de l’emprisonnement» (Taqadoumy).
L'IGE m’a ciblé uniquement pour des raisons de règlement de comptes politiques, à cause de mes opinions et de mes engagements dans la lutte contre le putsch, a-t- il martelé, selon des informations divulguées par la presse électronique.
«L'argent rendu à l’Etat a été entièrement dépensé aux soins médicaux des personnalités parmi lesquelles Cheyakh Ould Ely, directeur du cabinet de Ould Abdel Aziz et Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil, son conseiller chargé de la communication». (Sic) Parallèlement, des alliés des militaires ont été aussi poursuivis, notamment l’affaire du directeur des caisses mauritaniennes d’épargne (PROCAPEC) Oud Kathry .
Ainsi, des hauts responsables du pouvoir en place sont contraints de rembourser des dépenses engagées par leurs structures. L’affaire de l’actuel Ministère du développement rural en est une nouvelle illustration.
Ces actions seront-elles concrétisées par des actes permanents et sincères, ou s’agit-il d’une simple compagne électorale dépourvue de toute volonté politique ? De toute manière, la lutte contre la gabegie se situe au centre du processus du développement !
Mohamed Fouad Barrada
m_barrada@yahoo.fr - La Tribune n°441