
Ils sont nombreux, les ennemis du nouveau pouvoir. Mais il possède aussi beaucoup d’amis et beaucoup de laudateurs.
Le grand problème, c’est qu’il a plus besoin de ses ennemis que de ceux qui le soutiennent. Parmi ses principaux «ennemis», on peut compter de très importantes formations politiques, comme l’APP, l’UFP, les islamistes modérés, la frange la plus éclairée de Adil, mais aussi, tôt ou tard, le RFD d’Ahmed Ould Daddah et l’AJD/MR de Sarr Ibrahima. Ces deux derniers se contentent actuellement de refuser de rentrer au gouvernement, mais qui entend leur discours et qui comprend les intentions des nouvelles autorités sait bien que la grande rupture avec le HCE n’est pas loin.
Les amis du nouveau pouvoir sont les «frondeurs» de Adil, instrumentalisés depuis longtemps, un PRDR qui n’arrive pas à redécoller, les applaudisseurs professionnels, le parti de Saleh Ould Hannena (lui-même ancien putschiste), de petites formations que personne ne connaît et qui n’ont aucun élu et, enfin, des cadres soucieux avant tout de la carrière.
Le HCE peut donc bien se passer de ses amis actuels, car ils n’ont rien à lui offrir et aussi parce que de toute façon, ils ne peuvent pas le lâcher (sans lui, point de salut pour eux).
Il a par contre besoin de ses «ennemis» actuels car eux seuls peuvent oeuvrer à son non- isolement, eux seuls peuvent le réconcilier avec le paysage politique national, eux seuls peuvent lui offrir le substrat politique et idéologique dont il a besoin.
Le HCE donc, s’il veut rester quelque temps au pouvoir, s’il veut s’inscrire dans le présent et ne pas apparaître comme une force rétrograde du passé, une énième dictature, s’il tient à la stabilité et à l’avenir du pays, doit d’abord s’entendre avec ses opposants. Et ensemble, après un dialogue franc, après des concessions faites de part et d’autre, ils pourront s’accorder sur un vrai retour aux institutions républicaines. Et auront ainsi sauvé le pays de sombrer dans l’irrationnel.
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Source: biladi
(M) avomm
Le grand problème, c’est qu’il a plus besoin de ses ennemis que de ceux qui le soutiennent. Parmi ses principaux «ennemis», on peut compter de très importantes formations politiques, comme l’APP, l’UFP, les islamistes modérés, la frange la plus éclairée de Adil, mais aussi, tôt ou tard, le RFD d’Ahmed Ould Daddah et l’AJD/MR de Sarr Ibrahima. Ces deux derniers se contentent actuellement de refuser de rentrer au gouvernement, mais qui entend leur discours et qui comprend les intentions des nouvelles autorités sait bien que la grande rupture avec le HCE n’est pas loin.
Les amis du nouveau pouvoir sont les «frondeurs» de Adil, instrumentalisés depuis longtemps, un PRDR qui n’arrive pas à redécoller, les applaudisseurs professionnels, le parti de Saleh Ould Hannena (lui-même ancien putschiste), de petites formations que personne ne connaît et qui n’ont aucun élu et, enfin, des cadres soucieux avant tout de la carrière.
Le HCE peut donc bien se passer de ses amis actuels, car ils n’ont rien à lui offrir et aussi parce que de toute façon, ils ne peuvent pas le lâcher (sans lui, point de salut pour eux).
Il a par contre besoin de ses «ennemis» actuels car eux seuls peuvent oeuvrer à son non- isolement, eux seuls peuvent le réconcilier avec le paysage politique national, eux seuls peuvent lui offrir le substrat politique et idéologique dont il a besoin.
Le HCE donc, s’il veut rester quelque temps au pouvoir, s’il veut s’inscrire dans le présent et ne pas apparaître comme une force rétrograde du passé, une énième dictature, s’il tient à la stabilité et à l’avenir du pays, doit d’abord s’entendre avec ses opposants. Et ensemble, après un dialogue franc, après des concessions faites de part et d’autre, ils pourront s’accorder sur un vrai retour aux institutions républicaines. Et auront ainsi sauvé le pays de sombrer dans l’irrationnel.
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Source: biladi
(M) avomm