
Tout ça pour ça! La montagne qui accouche d'une souris. Après trois jours de simulacre de discussion, le parti de Ahmed Ould Daddah, que le Général limogé affectionne d'appeler "premier soutien", a décidé, d'après de nombreuses sources, de participer aux "Journées de Concertations" des militaires putschistes. Il faut dire qu'avant de prendre la parole aux journées de concertation, le Président de l'Institution de l'Opposition (sic!) a déjà "pris acte" de la forfaiture de leur géniteur. Le voila donc le "troisième pôle", la "troisième voie" qui n'en fait plus qu'une avec le tombeur de la légalité constitutionnelle.
Maintenant qu'il a accepté de se ranger sous la bannière des Militaires, qu'est ce qu'Ahmed Ould Daddah continue à valoir? Y compris aux yeux des Militaires?
L'élégance aurait dicté à Ould Daddah de renoncer, au moins, au statut de Chef de file de l'Opposition démocratique. De renoncer aux avantages attachés à ce statut. A qui continue-t-il à s'opposer? Le Président est en prison et le Chef de l'autorité de fait est son allié.
L'Histoire retiendra que des ambitions personnelles ont amené le Président du RFD à servir de "Bataillon politique" aux côtés du BAtaillon de SEcurité Présidentielle (BASEP), pour assassiner la démocratie naissante en Mauritanie. Les Mauritaniens s'en souviendront.
for-mauritania
Maintenant qu'il a accepté de se ranger sous la bannière des Militaires, qu'est ce qu'Ahmed Ould Daddah continue à valoir? Y compris aux yeux des Militaires?
L'élégance aurait dicté à Ould Daddah de renoncer, au moins, au statut de Chef de file de l'Opposition démocratique. De renoncer aux avantages attachés à ce statut. A qui continue-t-il à s'opposer? Le Président est en prison et le Chef de l'autorité de fait est son allié.
L'Histoire retiendra que des ambitions personnelles ont amené le Président du RFD à servir de "Bataillon politique" aux côtés du BAtaillon de SEcurité Présidentielle (BASEP), pour assassiner la démocratie naissante en Mauritanie. Les Mauritaniens s'en souviendront.
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