
Le Président de l'Assemblée Nationale, Monsieur Messoud Ould Boulkheire, est attendu demain à Paris. Il rencontrera lundi son homologue français, Monsieur Bernard Accoyer, puis sera reçu pour un déjeuner à l'Elysée. Mardi, à la tête d'une délégation composée de responsables du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) et de membres du gouvernement légitime, il sera auditionné par la Commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée Nationale française. Le retour du Président de l'Assemblée est prévu pour le jeudi 6 novembre.
Messoud Ould Boulkheire est porteur d'une proposition de sortie de crise relative à la situation en Mauritanie. Cette proposition prévoit, notamment, le retour du Président élu et la recherche d'une solution à la crise politique et institutionnelle sous son patronage. Cette proposition avait été qualifiée de bon cadre de négociation par le FNND qui représente une coalition de 11 partis politiques et quelques dizaines d'organisations syndicales et d'institutions de la société civile et qui s'oppose farouchement, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, au coup d'Etat de Ould Abdel Aziz.
La France avait montré un réel intérêt à la proposition du Président de l'Assemblée Nationale mauritanienne et l'un des objets de cette visite est d'en discuter avec lui.
Il faut rappeler que la France préside actuellement l'Union Européenne (UE), laquelle Union avait posé un ultimatum de 30 jours à la Junte militaire pour rétablir l'ordre constitutionnel et rétablir les autorité issues des scrutins de mars 2007 dans leurs fonctions en défaut de quoi, toute coopération serait suspendue, en application de l'Accord de Cotonou. Cet ultimatum expire le 20 novembre.
D'autre part,le lundi 10 novembre prochain, se tiendra à Addis-Abéba, une réunion regroupant tous les acteurs de la communauté internationale impliqués dans la crise mauritanienne (UE, Union Africaine, Ligue des Etats arabes, Organisation Internationale pour la Francophonie, Etats Unis et France), à la demande de Jean Ping, Président de la Commission de l'Union Africaine (UA), pour examiner la suit à donner au mépris affiché par la Junte à l'ultimatum que le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA avait donné aux Généraux putschistes. Un projet de résolution pourrait être déposé devant le Conseil de Sécurité de l'Onu.
Pendant ce temps le projet de légitimation, que devait représenter les "journées de concertations" que la Junte comptait organiser, prend l'eau de toutes parts: le principal soutien politique des putschistes, à savoir le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) de Ahmed Ould Daddah, vient de les déclarer "inopportunes" .
Dans un isolement diplomatique total la junte voit son mécano clientéliste intérieur s'effondrer avant même de le mettre en place.
_________________
Source: formauritania
(M) avomm
Messoud Ould Boulkheire est porteur d'une proposition de sortie de crise relative à la situation en Mauritanie. Cette proposition prévoit, notamment, le retour du Président élu et la recherche d'une solution à la crise politique et institutionnelle sous son patronage. Cette proposition avait été qualifiée de bon cadre de négociation par le FNND qui représente une coalition de 11 partis politiques et quelques dizaines d'organisations syndicales et d'institutions de la société civile et qui s'oppose farouchement, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, au coup d'Etat de Ould Abdel Aziz.
La France avait montré un réel intérêt à la proposition du Président de l'Assemblée Nationale mauritanienne et l'un des objets de cette visite est d'en discuter avec lui.
Il faut rappeler que la France préside actuellement l'Union Européenne (UE), laquelle Union avait posé un ultimatum de 30 jours à la Junte militaire pour rétablir l'ordre constitutionnel et rétablir les autorité issues des scrutins de mars 2007 dans leurs fonctions en défaut de quoi, toute coopération serait suspendue, en application de l'Accord de Cotonou. Cet ultimatum expire le 20 novembre.
D'autre part,le lundi 10 novembre prochain, se tiendra à Addis-Abéba, une réunion regroupant tous les acteurs de la communauté internationale impliqués dans la crise mauritanienne (UE, Union Africaine, Ligue des Etats arabes, Organisation Internationale pour la Francophonie, Etats Unis et France), à la demande de Jean Ping, Président de la Commission de l'Union Africaine (UA), pour examiner la suit à donner au mépris affiché par la Junte à l'ultimatum que le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA avait donné aux Généraux putschistes. Un projet de résolution pourrait être déposé devant le Conseil de Sécurité de l'Onu.
Pendant ce temps le projet de légitimation, que devait représenter les "journées de concertations" que la Junte comptait organiser, prend l'eau de toutes parts: le principal soutien politique des putschistes, à savoir le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) de Ahmed Ould Daddah, vient de les déclarer "inopportunes" .
Dans un isolement diplomatique total la junte voit son mécano clientéliste intérieur s'effondrer avant même de le mettre en place.
_________________
Source: formauritania
(M) avomm