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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu en audience le CCRP


Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu en audience le CCRP
Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a reçu en audience, mardi 13 juillet 2010 à 16h00 dans sa résidence à Paris, Monsieur KEBE Abdoulaye Alpha, coordinateur du Cadre de concertation pour le règlement du passif humanitaire accompagné de Messieurs Abdoul Aziz SOUMARE, président de l’OCVIDH, Ousmane Abdoul SARR président de l’AVOMM, et Babacar BA, membre du CCRP

L'audience s'est déroulée en présence de la ministre des affaires étrangères et de la Coopération, Madame Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, du directeur de cabinet du Président de la République, Monsieur Cheyakh Ould Ely et de l’ambassadrice de Mauritanie en France, Madame Ematt Mint Aounen.

« Nous avons abordé la question du passif humanitaire avec le Président de la République, qui a réitèré son engagement en vue d' aboutir à la résolution de ce dossier. Les discussions ont été courtoises et franches » a indiqué le coordinateur du C.C.R.P Monsieur KEBE Abdoulaye Alpha à avomm.com
Vendredi 16 Juillet 2010 - 14:39
Dimanche 18 Juillet 2010 - 23:50
INFOS AVOMM
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1.Posté par Mouhamadou le 16/07/2010 18:26
Quelle est la différence entre Ould Abdel Aziz et Ould Taya?Ould taya refusait de parler aux victimes, Ould Abdel Aziz parle aux victimes sans rien faireEly O/ Mohamed Vall diecteur DGSN de Ould Taya (assassin ).Général Hady neuveu de Ould Taya ,nommé général par Aziz, directeur DGSN de Ould Abdel Aziz (assassin).les propos du ministre de l'intérieur au parlement en ce qui concerne les déportés du Mali et le blocage des dossier des déportés au Sénégal.qui était responsable des déportations au Senegal et au Mali?Ould Abdel Aziz ou Ould Taya.faites le bilan du passif ?faites le calcul vous allez trouver la réponse.

2.Posté par Goguiyanke le 17/07/2010 00:21
Il ya une très grande différence entre Taya , Aziz et Ely.
1/ Taya le Président le plus sanguinaire de son temps, je ne peux même pas citer ses atrocités.
2/ Ely, le sanguinaire et voleur, j'ai pas besoin de détaillé
3/ Abdel Aziz (nous attendons toujours le résultat de ses promesses rien encore) mais il n'a tué personne ni déporté à ma connaissance.
De toutes les façons; nous n'avons pas le droit de croiser les bras à attendre un meilleur ou un clean qui n'existe pas chez les beydanes . Depuis des décennies, nous avons combattu avec force mais sans résultat, donc il est temps de revoir nos positions. Moi je crois au dialogue et je félicite le CCPR, celui qui n'est pas disposé à les suivre libre à lui, à chacun de voir les choses. Les déportés du mali et du sénégal vivent dans une souffrance que aucun de nous peut l'imaginer et nous n'avons pas les moyens de les entretenir , nous n'arrivons même pas à nous entendre, notre seule aide et d'accompagner ceux qui ont le courage d'aller dialoguer avec le pouvoir en place, nous n'avons pas de choix en ce moment et je ne vois personne faire d'autres propositions pour nous convaincre.
Bon courage CCPR et kébé

3.Posté par Djibril BA le 17/07/2010 11:00
"Responsabilité :
Capacité, pouvoir de prendre des décisions par soi même,
Obligation de répondre de certains actes,
Obligation de réparer le préjudice causé à autrui, soit par son propre fait, soit par le fait de ceux que l'on doit surveiller. " Extrait de média dico.

Cher Monsieur c'est une question de responsabilité devant le peuple et face à l'histoire. Il peut être vrai que Aziz n'ait tué personne ni n'ait déporté personne mais il devient le premier responsable de ce pays où des gens très proches de son entourage eux ont effectués des forfaits gravissimes et restent impunis sous son mandat. C'est encore pire que de tuer ou de déporter. On fait hériter à toute une société l'horreur car de manière la plus cynique du monde on couvre, récompense, et entretien ceux qui ont commis des forfaits.

Quoi de plus criminel que cela car non seulement on couvre le crime mais on le renforce de par le fait d’engendrer et d’entretenir les frustrations, les haines et les rancœurs engendrées chez les victimes. Comment doit-on qualifier celui qui entretient ces ennemis publics pire quand il a les moyens de les enrayer.

De facto on devient alors aussi criminel que le criminel si non même plus.

La responsabilité confère des prérogatives qui se doivent d’être méritées par l’exercice de ses devoirs et non par ses manquements, surtout quand on se l’est, la responsabilité, octroyée.

Le premier devoir d’un responsable suprême est de veiller à la protection, à la sécurité des ses administrés et à l’exercice de la justice, éléments fondamentaux pour une paix sociale pérenne.

Est encore, à mes yeux, plus criminel celui qui couvre l’assassin, le promeut et le chérit.

Aziz ne deviendra propre que si les ennemis de la Mauritanie seront mis hors d’état de nuire.

En a-t-il la volonté ? Que couvre t-il ? Qui couvre t-il ? Pourquoi les couvre t-on ?

Vaincus ? Soumis ?

Vous parlez cher Monsieur de négocier sachez qu’un soumis, vaincu ou vaincu et soumis ne négocie jamais on lui fait des concessions.

A méditer ci-dessous l’axe de réflexion que donnait Martin Luther King Junior à l’issu du déclenchement de sa campagne d’actions directes.

« Mais, direz-vous, pourquoi l'action directe? Pourquoi les occupations de comptoirs, pourquoi les marches, etc. ? N'aurait-il pas mieux valu s'en tenir à la méthode des négociations?

Vous avez raison, et la négociation est le but même de l'action directe.
Nous cherchons à créer un état de crise en entretenant une tension suffisante pour obliger à négocier un groupe qui s'y est toujours refusé. »

Pour négocier il faut être en position de négocier. Si on n’est pas en position de négocier c’est qu’alors on pose des doléances en attendant la bonne volonté du puissant à les satisfaire.

Espérons, pour le bonheur de tous que les doléances soient satisfaites en attendant que les victimes eux construisent les conditions nécessaires à une vraie négociation.

Djibril BA

4.Posté par Mouhamadou le 17/07/2010 11:11
Il protège taya le sanguinaire et les propos de son ministre son de l'interieur au parlement en ce qui concerne les déportés.

5.Posté par Taarikh le 17/07/2010 12:25
C'est tout à fait vrai Djibril ( Aziz ne deviendra propre que si les ennemis de la Mauritanie seront mis hors d'état de nuire) , d'où la nécessité du CCPR , apparemment ceux qui s'en occupaient à Nouakchott tel que COVIRE ont échoué, peut-être par manque de courage, Dieu seul le sait, l'avenir nous le dira.Il faudrait donner la chance de pouvoir dialoguer avec l'état en soutenant fermement. Tant que nous ne comprenons que seul l'unité fait la force, ça sera peine perdu. Restons unis et acceptons la différence des uns et des autres mais en travaillant ensemble sur les points les plus sensibles ( passif humanitaire, déportés).

6.Posté par NGARRI LAAW le 17/07/2010 12:49
Djibril il ne te reste plus qu'à prendre les armes si je t'ai bien compris, bonne chance.
Généralement les guerriers ne sont pas adeptes de forums, car n'étant pas pris de diarrhée verbale comme nous.
A méditer

7.Posté par Djibril BA le 17/07/2010 16:40
NGARRI LAAW,
Il n y a pas de petite contribution. La guerre si nous en avions les moyens nous l'aurions certainement faite depuis longtemps. Il faut aussi être insensé pour avec une population de 30000000 d'habitant à peine se jeter encore dans les catastrophes humanitaires quand en plus on s'en plaint.

Nelson Mandela n’a pas gagné sur l'apartheid en faisant la guerre il a été arrêté juste après avoir préparé la guérilla.

Martin Luther King Junior qui a laissé la vie en combattant était un non violent, un de ses pères spirituel Ghandi était aussi un non violent. Ils ont tous gagné mais pas les bras croisés.
Attention non violence ne signifie pas absence de violence. Pour cause la communauté, victime de violence, l'a subie sans pour autant l'avoir exercée.

Un forum cher Ngarry, est aussi utile qu'un canon sin non même mieux car il préserve les vies tout dépend de ce qu'on y met et de ce que l’on cherche et de la façon dont on l’utilise.
Soixante quine pour cent de victimes conscientes et agissant représente une armée qui peut gagner tous les combats si elle est d’abord consciente de son combat.

L’action directe de MLKJ n’est pas effectuée par les armes. Le combat de Ghandi ne s’est pas effectué par les armes.

Qu’as-tu compris par action directe ?
Qu’as-tu compris par négocier en étant en position de négocier ?

J’ai l’impression que c’est là que se situe l’incompréhension.

En ce qui concerne la diarrhée verbale comme toute diarrhée je préfère m’en débarrasser car la contenir ne pourrait que me nuire. Le verbe exprime les actes, les actions traduisent dans la réalité ce que l’on souhaite exprimer ou que l’on exprime. Loin des théâtres de l’action ce n’est qu’en m’exprimant que je puisse apporter ma contribution. Ce que j’ai effectué dans le silence Dieu et les témoins sont au courant.

NGARRI LAAW, Il n y a pas de petite contribution. La somme de nos contributions fera, peut-être bien exploitée notre arsenal. Merci d’avoir suscité le débat.

Merci d’avoir réagit.

Djibril BA

8.Posté par ka le 17/07/2010 19:59
l'unité nationale aprés démocratie. Tant que nous nous unissons pas il n y aura rien de possible. l'union veut dire être sincére dans son combat, avoir le courage. Vouloir du bien pour tout le monde. N'ayons pas seulement une vision matérialiste de la vie mais soyons sérieux avec nous même. Ns sommes partout mais notre union manque et c grave. Ns avons laissé le pays aux maures et ça les jeunes de demain ne nous pardonnerons jamais.Réfléchissons....

9.Posté par Abdoulaye Deh (PLEJ) le 18/07/2010 10:43
Toi Ka tu as bien raison que l'on ne doit pas abandonner le pays pour notre ennemi!
En revanche, quand au dire que Aziz n'a tué personne, veut dire son innocence!
Alors qu'est ce que l'on a dit de voleur et de celui qui a gardé pour le voleur?
N'est pas tous sont des voleurs?
Donc Ould abdel Aziz aurait mieux fait s'il n'avait pas protégé les criminels je cite Ould Hadi qui est tortionnaire, promis directeur de la sûreté, El-arbi tortionnaire qui est vice président de l'Assemblée nationale et autres, la liste est longue.
D'où donc mon conseil de ne pas se tromper sur le sort de ould abdel Aziz qui ne fait que vous tromper tout en veillant garder le Système de son Maître spirituel, ould taya.

10.Posté par ka le 19/07/2010 00:34
mr DEH je suis entiérement d'accord avec vous. Abdel aziz est pour moi impliqué si non pourquoi il n a pas l'audace de résoudre ce probléme définitivement en sanctionnant sévérement les auteurs.

11.Posté par Abdoulaye Deh du PLEJ le 19/07/2010 10:20
Monsieur ka, parce qu'il ne veut en aucun cas résoudre ces dossiers car on l'a pris en flagrant délit, entrain de dire qu'il n'accepte pas ce que Sidi était entrain de faire, quant à ramener nos parents et résoudre le problème du passif humanitaire et surtout former un gouvernement où il y a beaucoup de Noirs.
c'est à cause de quoi qu'il a acheté les députés pour qu'il lui soutiennent dans son oeuvre de coup d'état.
Et par ailleurs, tout son soutien de l'époque, était opposé à l'oeuvre de Sidi et en première ligne, Hamdine Ould Tah qui est leur guide spirituel et qui avait dit en direct à El-zeera que Sidi a piétiné leur noblesse et dignité et a bafoué leur arabité à cause de seulement de sa reconnaissance des faits des évènements de 89-90-91 et de son engagement de résoudre ce problème en définitif.
Dans ce cas de figure, où pouvons nous nous tromper?
Donc c'est vous dire que s'il résout quelque chose, c'est malgré lui.
C'est soit par la conjoncture ou par la pression internationale seulement qu'il puisse céder à quoi que ce soit mais pas autre chose et je vous remercie.


12.Posté par Djibril BA le 19/07/2010 15:01
Abdoulaye,
Kâ parle d'unité et n'est pas totalement opposé à toi. L'unité dans l'action et dans la convergence pour la résolution de nos problèmes constitue le meilleur moyen pour nous de gagner et par conséquent faire gagner la Mauritanie. Comment conquérir cette unité reste aujourd'hui la question fondamentale qui se pose à nous. Nous noirs de Mauritanie d'abord car c'est la grande masse des victimes au premier plan.

Je vous livre ici en partage de lecture des réflexions et argumentaires de Martin Luther King Junior. Méditez les.

Je le cite .
"
Les Noirs ne supportent plus les compromis ; cela ne les intéresse plus. Car l'histoire américaine est remplie de compromis. Quelle que soit leur beauté, les termes de la Déclaration d'indépendance ne laissent d'être inquiétants quand on sait que leur phraséologie originale fut changée et qu'on y supprima une condamnation du régime esclavagiste de la monarchie britannique.

L'histoire américaine nous parle du compromis du Missouri, qui permit d'étendre l'esclavage à d'autres Etats; du compromis Hayes-Tilden, qui ordonna le retrait des troupes fédérales hors des Etats du Sud et donna le signal de la fin de la Reconstruction; du compromis de la Cour suprême a propos du cas Plessy contre Ferguson, qui énonça la fameuse doctrine infamante: «Séparés mais égaux.»

Toutes ces mesures ont compromis l'intégrité de l’Amérique, en plus de celle de l'homme noir.

En 1963, année ou la colère des Noirs a éclaté, le mot «compromis» est devenu impie et pernicieux. Presque toutes les autorités noires sont des adversaires convaincus du compromis. Et même sans cela, aucun leader noir n'aurait désormais le pouvoir de changer la direction du mouvement ou sa progression irrésistible.

Un grand nombre de nos frères blancs se méprennent la dessus ; beaucoup se trompent dans leur interprétation de la Révolution noire. Certains croient qu'elle est l'œuvre d'habiles agitateurs qui ont le pouvoir d'ouvrir ou de fermer les vannes à volonté. Un tel mouvement, s'il pouvait être manœuvre ainsi par quelques personnages habiles, ne serait pas une véritable révolution. Or, c'est une vraie révolution, car elle a pris naissance à la source même de tous les soulèvements sociaux, à savoir des conditions de vie et une situation intolérables.

Dans de telles circonstances, aucun leader, aucun groupe de leaders même, n'a le pouvoir de transformer une satisfaction passive en une vague de colère décidée à passer à l'action.

Les seuls meneurs sont les ségrégationnistes qui provoquèrent et attisèrent par leur cynisme et leur dureté la légitime fureur des Noirs. A ce propos, je me souviens des paroles que me dit le président Kennedy quand il me reçut a la Maison-Blanche, juste après la signature de l'accord de Birmingham: «Ne condamnons pas trop sévèrement Bull Connor, me dit-il, car après tout, il a fait a sa manière beaucoup pour faire avancer, cette année, la législation des droits civiques ! »

C'est le peuple qui a influence ses chefs et non l'inverse. Evidemment, notre armée, comme toutes les armées, eut ses généraux. Mais le poste de commandement était dans le cœur de millions de Noirs. Quand un tel peuple se met en marche, il crée lui-même sa doctrine, façonne son destin et choisit les chefs qui partagent sa philosophie. Un leader digne de sa mission sait qu'il doit être sensible à la colère, à l'impatience, au besoin et à la détermination qui se sont libérés au sein de son peuple.
Tout leader qui tente de museler ces émotions risque d'être anéanti lorsqu'elles se déchaîneront.

Quelques commentateurs ont insinué qu'une bande de militants avaient pris les commandes du mouvement et que les leaders «sains et sensés» se laissaient entrainer malgré eux pour ne pas perdre le contrôle de leurs troupes. II est exact qu'il entraînerait un recul et le Noir ne veut pas régresser, bien plus: il refuse même de rester sur place. Dans les plans de cette Révolution, on n'a pas prévu de retraite. Ceux qui ne se laissent pas prendre dans le mouvement verront bientôt qu'ils ont été définitivement dépassés.

Quelqu'un a écrit: «Quand on a raison, on n'est jamais trop radical. Quand on se trompe, on n'est jamais assez conservateur.»

Le Noir sait qu'il a raison. II ne cherche pas à conquérir un butin ou à réduire en esclavage ceux qui lui ont fait du mal. Son but n'est pas de s'approprier ce qui appartient à autrui. II veut simplement ce qui lui appartient à lui. Et si, quand il réclame ces droits et ces privilèges dont il a été privé si longtemps, on l'accuse d'être trop gourmand, et indigne de telles récompenses,

le Noir n'aura désormais qu'une réponse: «Si cela doit être une trahison, qu' elle soit au moins complète ! »

Plus vite notre société admettra que la Révolution n'est pas une explosion momentanée (destinée à retrouver bientôt sa passivité placide), plus facile sera notre avenir à tous.


La nation se trouve devant mille taches de première urgence, mais il en est une, plus pressante encore que les autres: il ne suffit pas de transformer radicalement son attitude envers les Noirs, sous la pression des évènements ; le pays doit aussi envisager des compensations aux handicaps que les Noirs ont subis dans le passé. II est impossible d'envisager l'avenir sans tenir compte du fait que, pendant des siècles, notre société a agi contre les Noirs. Comment pourraient-ils maintenant s'intégrer dans le courant de la vie américaine, si nous ne faisons pas quelque chose pour eux, afin de rétablir l'équilibre et leur permettre d'entrer dans la compétition sur des bases justes et équitables ?
Chaque fois que nous faisons allusion au problème de cette politique préférentielle et compensatoire, certains de nos amis la repoussent avec effroi. Ils sont d'accord pour que le Noir obtienne l'égalité, mais rien de plus. Cela peut paraitre raisonnable à première vue, mais ce n'est pas une opinion réaliste. II est évident, pourtant, que si un homme a trois cents ans de retard sur un autre, il devra réaliser un tour de force impossible pour le rattraper.
"
Fin de citation


Enlevez le mot noir et remplacez le par hartani, abd, maccudo, diam, komo et elle aura en Mauritanie tout sons sens. En plus dans ça que ça soit le hartani, le maccudo, le diam, le komo et j’oubliai peut-être le DION ils sont tous noirs. Ajoutez à cette masse de victimes ceux qui ne font pas partie de cette catégorie de frères ceux que les années de braises n’ont point épargnés et nous reviendrons tout simplement au noir dans sa totalité. Je créée rien c’est tout simplement un constat, un fait. Ne pas le reconnaître et le traiter en tant que tel serait, une erreur monumentale.
Le mouvement sera forcément déclenché avec l’unité requise de cette large majorité.
N’en déplaise elle est noire. Arrêtons la fuite en avant et traitons la .
Nous n'avons pas le choix le mouvement est enclenché et la masse des victimes finira par, dans sa prise de conscience et de révolution choisir ses dirigeants.

Les dockers se plaignent.
Les veuves réclament leur dû,
L'esclave réclame sa liberté,
Le hartani réclame émancipation, la dette séculaire.
Le déporté de retour réclame ses terres.
Les fonctionnaires déportés de retours réclament leur réinsertion avec rétroactivité.
En un mot les victimes réclament que les passifs et séculaires et récents soient traités.

Il y a vingt ans un mouvement est né. Vingt ans après un autre mouvement naît. Ils réclament au fond tous la même chose la réhabilitation de l'homme noir dans ce pays majoritairement noir. La communauté des victimes s'est réveillée. En conscience, unie, elle ne peut que vaincre.

Djibril BA


13.Posté par Marie le 19/07/2010 20:53
Djibril Ba,

Merci infiniment pour votre commentaire en 12.

Unies les populations ont la possibilité de grandir .

Cordialement.
M.


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