For-Mauritania apprend, de sources bien informées dans la capitale Qatari, que les autorités de ce pays, sollicitées par les militaires putschistes pour jouer les bons offices et infléchir la position de la communauté internationale en leur faveur, ont informé la junte qu'il ne serait pas raisonnable de lancer le pays dans une hypothétique et forcément coûteuse transition alors qu'il vient d'en réussir une, saluée par la communauté internationale dans son ensemble et fêtée par les Mauritaniens eux mêmes.
En revanche, les autorités de Doha encouragent vivement les Militaires putschistes à ne pas ignorer la communauté internationale et plus précisément à suivre les recommandations de l'Union Africaine (UA).
On se souvient que la troisième et dernière visite en date du Commissaire de l'Union Africaine pour la Paix et la Sécurité, Monsieur Ramdhane Lemamra, porteur d'un message concerté entre l'UA, l'Union Européenne (UE) et l'Organisation Internationale de la francophonie (OIF), s'était très mal terminée.
Les Généraux l'avaient empêché de rendre visite au Président élu embastillé, ne l'avaient pas raccompagné à l'aéroport (c'est l'ambassadeur de France qui l'accompagna) et avaient demandé à l'UE de le relever de ses fonctions, arguant qu'il était de nationalité algérienne.
S'il fallait exclure des négociations toutes les personnes dont le pays a déclaré son hostilité au renversement de la légalité par la force et l'emprisonnement des présidents élus, nos Militaires putschistes n'auraient personne à qui parler.
En termes de communauté internationale, nous apprenons que les ambassadeurs de l'Union Européenne ont transmis aux Généraux Limogés, la lettre de convocation aux concertations prévues par l'article 96 des Accords de Cotonou, prélude aux sanctions économiques. Le peuple mauritanien saura situer les responsabilités dans les temps durs qui l'attendent.
source:for-Mauritania.org
En revanche, les autorités de Doha encouragent vivement les Militaires putschistes à ne pas ignorer la communauté internationale et plus précisément à suivre les recommandations de l'Union Africaine (UA).
On se souvient que la troisième et dernière visite en date du Commissaire de l'Union Africaine pour la Paix et la Sécurité, Monsieur Ramdhane Lemamra, porteur d'un message concerté entre l'UA, l'Union Européenne (UE) et l'Organisation Internationale de la francophonie (OIF), s'était très mal terminée.
Les Généraux l'avaient empêché de rendre visite au Président élu embastillé, ne l'avaient pas raccompagné à l'aéroport (c'est l'ambassadeur de France qui l'accompagna) et avaient demandé à l'UE de le relever de ses fonctions, arguant qu'il était de nationalité algérienne.
S'il fallait exclure des négociations toutes les personnes dont le pays a déclaré son hostilité au renversement de la légalité par la force et l'emprisonnement des présidents élus, nos Militaires putschistes n'auraient personne à qui parler.
En termes de communauté internationale, nous apprenons que les ambassadeurs de l'Union Européenne ont transmis aux Généraux Limogés, la lettre de convocation aux concertations prévues par l'article 96 des Accords de Cotonou, prélude aux sanctions économiques. Le peuple mauritanien saura situer les responsabilités dans les temps durs qui l'attendent.
source:for-Mauritania.org