
Dans un déclaration dont copie est parvenue à l’ANI, le RFD exprime ses craintes de voir la question du passif humanitaire utilisée pour des fins électoralistes par le pouvoir militaire en place dans le pays, pour renforcer sa légitimité. Dans cette même déclaration, le RFD a indiqué que : « ce dossier mérite d’être traité dans un esprit de sérénité, loin des calculs conjoncturels et des contingences politiciennes ». ANI publie le texte intégral de cette décalartion: Le RFD a appris qu’une déclaration du Président du HCE sur le passif humanitaire serait faite le 25 Mars 2009, à Kaédi.
Le RFD tient, à cette occasion, à rappeler les points suivants :
1- Depuis 1992 , le RFD a porté haut l’étendard de ce dossier d’extrême gravité tout en appelant l’ensemble des acteurs politiques et sociaux à s’impliquer dans son règlement dans un esprit de responsabilité et de sérénité ; il se réjouit aujourd’hui de l’avancée de sa juste position sur cette question au sein des franges qui lui étaient hier les plus hostiles ;
2- Les innombrables implications du passif humanitaire en termes de droits humains, sur l’unité nationale, la restauration de la cohésion sociale et la garantie de la paix civile exigent des solutions appropriées, justes et équitables ;
3- Le moment et le contexte de la grave crise politique et institutionnelle que traverse le pays risquent d’imprimer un caractère opportuniste et électoraliste à l’initiative d’un pouvoir en quête de légitimité politique et de légalité constitutionnelle.
En considération de ces différents points et conformément à ses principes et à sa position constante sur le passif humanitaire, le RFD :
1- Juge que ce dossier mérite d’être traité dans un esprit de sérénité, loin des calculs conjoncturels et des contingences politiciennes.
2- Appelle à un dialogue national impliquant les victimes, les ayants droits, les oulémas, les acteurs politiques, la société civile dans un contexte politique apaisé, emprunt de légitimité, de sérénité et de consensus national.
3- Considère que toute initiative partisane tendant à instrumentaliser ce dossier pourrait compromettre sa solution effective et durable au préjudice des intérêts des victimes, des ayants droit ainsi que de l’unité, de la sécurité et de la stabilité du pays.
Le RFD
Nouakchott, le 24 mars 2009.
Source: ani(m)
Le RFD tient, à cette occasion, à rappeler les points suivants :
1- Depuis 1992 , le RFD a porté haut l’étendard de ce dossier d’extrême gravité tout en appelant l’ensemble des acteurs politiques et sociaux à s’impliquer dans son règlement dans un esprit de responsabilité et de sérénité ; il se réjouit aujourd’hui de l’avancée de sa juste position sur cette question au sein des franges qui lui étaient hier les plus hostiles ;
2- Les innombrables implications du passif humanitaire en termes de droits humains, sur l’unité nationale, la restauration de la cohésion sociale et la garantie de la paix civile exigent des solutions appropriées, justes et équitables ;
3- Le moment et le contexte de la grave crise politique et institutionnelle que traverse le pays risquent d’imprimer un caractère opportuniste et électoraliste à l’initiative d’un pouvoir en quête de légitimité politique et de légalité constitutionnelle.
En considération de ces différents points et conformément à ses principes et à sa position constante sur le passif humanitaire, le RFD :
1- Juge que ce dossier mérite d’être traité dans un esprit de sérénité, loin des calculs conjoncturels et des contingences politiciennes.
2- Appelle à un dialogue national impliquant les victimes, les ayants droits, les oulémas, les acteurs politiques, la société civile dans un contexte politique apaisé, emprunt de légitimité, de sérénité et de consensus national.
3- Considère que toute initiative partisane tendant à instrumentaliser ce dossier pourrait compromettre sa solution effective et durable au préjudice des intérêts des victimes, des ayants droit ainsi que de l’unité, de la sécurité et de la stabilité du pays.
Le RFD
Nouakchott, le 24 mars 2009.
Source: ani(m)